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CARRES Painting

MARCEL GROSARU

France

Painting, Paint on Canvas

Size: 39 W x 39 H x 1.7 D in

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About The Artwork

Renaitre à l’abstraction La grâce a été tout au long des cycles de création de Caloian une constante. Et il ne s’agit pas là de la grâce formelle seulement mais de la finesse extrême de la perception du monde propre à l’artiste. Aux formes complexes la plus part du temps arrondies, l’artiste pacifié substitue le carré, le triangle, la ligne, le point. La recherche de l’essentiel est sereine et empreinte de douceur-la douceur de la couleur, la douceur de l’entrelacement des formes qui se déploient dans un mouvement ludique. Aux inquiétudes du passée se substitue une grande sérénité. Les champs et les cieux suggérés avec un minimum de moyens s’assoient avec légèreté sur la toile. La rotation, spécifique aux toiles de Caloian est conservée et le jeu des géométries est cinétique. Sans aucune violence les formes se meuvent dans un cosmos harmonieux qui englobe la terre, le ciel et des incidents anecdotiques comme un point graine ou étoile, un petit carré qui fait penser à un cerf- volant. La toile est support d’un jeu de formes et couleurs qui se constituent dans un Cosmos spécifique à Caloian ou la composition se développe sur une échelle musicale. Cette musique subtile et légère est empreinte de spiritualité e si on devait la traduire en notes cette musique serait une rapsodie ou un opéra d’Enescu. On peut constater que les toiles abstraites de Caloian ne sont pas un jeu de l’intellect mais qu’elles correspondent à ce que Kandinsky nommait « la nécessité intérieure ». Pour l’artiste cette fois-ci cette nécessité a pour sujet une âme apaisée, mature et la forme qui en résulte tant sur le plan de la ligne tant sur le plan de la couleur est d’une grande douceur. La palette est variée. Le peintre passe avec facilité du rose crémeux au violet prune et du vert au bleu. Des motifs géométriques archaïques fréquents dans la poterie paysanne roumaine ornent des frises et ancre la toile dans un espace culturel du quel Caloian est issu. Le nouveau cycle représente la renaissance de Caloian, renaissance qui n’a pas été exempte de fièvre et de douleur à un art épuré et serein qui correspond à l’Age de la sagesse. Le mois de décembre à l’Institut Culturel Roumain de Paris, le cycle abstrait est un hommage à Malevich dont les carrés ont inspirés l’artiste et il parle du passage de la représentation du monde à la représentation de l’essence du monde. Dana Mutiu Neuilly, le 19 novembre 2016 La déconstruction du carré Lorsque Malévitch, au début du vingtième siècle, peignait son fameux « carré », il pensait, à juste titre, mettre une fin à la peinture. Qu’en faire de la peinture, puisqu’on avait déjà la photo et le cinéma ? Son geste, pour provocateur qu’il fût, n’eut aucune conséquence. La peinture allait son train, Malévitch en avait embarqué le faux. L’ironie du destin a fait que, plus tard, dans l’époque stalinienne, Malévitch s’est vu contrit à renouer avec le sage réalisme (on doit bien vivre !). Il s’est bien gardé de suivre l’idéologie du réalisme socialiste, mais s’est contenté de peindre des portraits complaisants, tel celui de sa grand-mère. L’ancien « carré » plane sur la peinture russe contemporaine, mais aussi sur l’imagination des peintres de l’Occident. Caloïan en est du nombre. Depuis quelques années, l’artiste se concentre sur le « carré », s’essayant de le remettre (cent fois sur le métier) en tant que point de départ, et non pas de point final. Il a situé le carré de Malévitch dans des structures complexes, l’a entouré de couleurs séduisantes, de formes qui lui enrichissent la saveur. Plusieurs expositions ont prouvé la validité de sa démarche. Ceci dit, il s’est bien gardé de passer outre l’axiome moderniste qui, selon Maurice Denis, exige que le tableau soit envisagé comme une surface recouverte de formes et de couleurs qui ne défient jamais sa planéité essentielle. Il a eu une autre idée remarquable. Puisque le « maître » a peint le carreau noir sur fond noir, pourquoi ne pas prélever ce noir vibré, modulé, vivifié de Pierre Soulages ? Alors le métissage entre Malévitch et Soulages devient possible et surtout intéressant, grâce à Caloïan. Tout d’un coup, l’artiste nous surprend par une œuvre hors de la série. C’est un tableau singulier qui risque de passer inaperçu dans une exposition. Car, pour amadouer et séduire le public, il faut lui donner des parcours qui le familiarisent avec la démarche et non pas des exemples isolés qui le décontenancent. Le mieux est d’avoir le tableau chez soi, pour bien l’étudier et déchiffrer ses arcanes. C’est ce que j’ai eu le privilège de faire. C’est un ouvrage de dimensions assez imposantes, surtout pour un logis modeste, 80 cm. d’hauteur, 60 cm. de large. Le fond est noir, mais il n’est pas plat, les touches en sont nerveuses, parfois chargées de matière, ce qui fait que son rayonnement change avec l’éclairage. On voit plusieurs carrés disloqués, désemparés, en fuite devant un ennemi. Cet ennemi, c’est un triangle (le contraire d’un carré) vivement peint en couleurs primaires : rouge, vert, jaune. Il menace l’ensemble des carrés, dont on peut compter au moins six, tout-au-plus huit. Ces carrés encadrés de bleus tendent à s’ériger en cubes. Ils cherchent à s’échapper, même en dépassant les limites de la toile : c’est la fuite à la survie. En haut, au milieu (pourquoi rejeter la section d’or ?), un collage vivement coloré remet la démonstration picturale dans le domaine de la raison : on cherche à expliquer ce que l’on a ressenti. La peinture est trop souvent tentée par le décoratif. Caloïan rejette ici toute tentation du beau matissien, tout enjolivement qui séduit sans raison. Ce qu’il met en avant dans sa peinture c’est le côté dramatique, mis à l’écart pendant trop longtemps. Nous avons affaire à un drame, sinon une tragédie, qui met les formes en conflit, dans une bataille dont le dénouement reste incertain. Il y a des tableaux où on tenté d’entrer, de s’y insérer, tant ils sont accueillants. Dans ce cas-là, il vaut mieux se tenir loin, à l’affût des dangers, pour ne pas risquer d’être une simple proie parmi les entités qui s’y affrontent. (Adrian Mihalache, février 2019, Bucarest) CALOÏAN : la mesure de l’indicible. L’essence du travail de Caloïan est la matière dont on fait les rêves. Regardez. Les circonvolutions de son trait expriment le bouillonnement intérieur dont il est issu. L’extrême densité de ses représentations terrestres est telle qu’elle défie les lois de la pesanteur ; et son dessin, à regret confiné dans la structure géométrique de la toile, trouve son épanouissement dans une profondeur nouvelle qui ne doit rien à l’épaisseur de la peinture mais tout à l’impression savante des couleurs imaginée par notre artiste. Caloïan ne propose pas une vision d’un monde nouveau ou arrangeant, mais une vision nouvelle d’un monde dont il sait qu’il est bien le même que celui qui soutient le regard de ses contemporains, et qu’il en va de la quête de ces derniers comme de la sienne : la recherche d’une grâce volée aux dernières lueurs de l’enfance, l’expression d’un passage sans compromissions éclairé du plus lumineux de notre intérieur, un chemin qui vaudrait la peine d’être arpenté. En cela, son art est majeur car il propose un trait d’union entre son itinéraire artistique, innovant, en mouvement incessant, et le désir du spectateur de reconnaître un morceau de sa chair sur la toile. A présent, reculez. Encore. Le recul est nécessaire pour comprendre la vision. Bien sûr, le désir est grand de répondre à l’appel de proximité des couleurs coulées directement des yeux de notre peintre pour restituer au mieux vivant sur la toile les imageries tellement plus complexes qu’il a déjà formentées dans son cerveau. C’est donc un travail de composition dans tous les sens du terme : composition de l’image, position des couleurs, mises en composition avec l’émotion, précision de la pensée, renouvellement de son langage sur le monde, lucidité du professionnel. Caloïan a des thèmes de prédilection, mais ceux-ci ne répondent pas forcément à leurs critères naturels, et il n’est donc pas surprenant de voir ses taureaux prendre leur envol (Tauromachie), ses hommes s’écraser sur la terre (Icare), ou encore de constater que la nudité de ses femmes voile imperceptiblement la condition de nos vies, laquelle est le vêtement de nos âmes. C’est pourquoi ses masques sont vibrants, osseux, dépourvus de peau. C’est pourquoi ses totems bravent l’éternité. Reculez encore, et observez. L’étendue de sa peinture est impressionnante : mille tableaux fourmillent en un seul, le trait exprime la vision, la couleur en est sa caisse de résonance, et il résulte de ce chaos apparent une familiarité bouleversante, un écho final aux sentiments ordinaires. Ce travail acharné ne peut être mesuré. Et s’il le doit, sa valeur marchande ne doit être ni contestée, ni discutée. (Bénatar, juillet 1998, Les Ulis) A Caloian, Peintres, musiciens, poètes ; Leurs fonctions est bien de veiller à la bonne ordonnance de toutes les entreprises communes et de n’oublier jamais qu’il nous font tenter de rendre compte de la constitution d’un ordre secrètement absolu … Cela ne va pas sans de très longues analyses parmi les plus couteuses. La galerie universelle ne ferme pas et nos calculs n’aboutissent en rien. Il n’y a personne qui n’échoue. Ultinam varietur : voie du salut. Puissé-je varier pour que le poème ne s’achève ! La chose même me soit comme un séisme ; un arrachement ; une flamme par essence incomparable. Peut-être un espace à venir nous est-il promis dés que s’ouvrent les noces de Cana de l’apparence. Le grain de la pierre, Dieu le sent. Il ne fait pas obstacle à ce que nous ébauchions une esthétique unitive. Et nous recréons au paradis des mots les conditions d’une naiveté créatrice. Notre pauvreté fait de nous les Sisyphes d’une confiante vocation à la lumière. Nous inventons le modèle fluide. Champs. Non pas épars, mais structurés les uns par rapport aux autres. Tables non pas éparses d’une Loi comme indéchiffrable de beauté… Tu ne devines pas ce que le sort nous vaut, une guerre renouvelée, divine, Ou d’autres chiens, pris dans des combats inconnus. Avec cruauté nous attaqent… Ils sont bien là, pourtant, nous aiffraient, Nous trompent, rompent peut-être une chaine et puis de toujours Ecartent de nos refuges. Redout de pareils justiciers. Nos juges ? En ce qui concerne la construction de la couleur dans la peinture de CALOIAN, on devine facilement son aspiration à bâtir un style. Le jeune peintre n'est pas monocorde comme cela arrive souvent à un peintre de son âge. De plus, il ne fait pas de son originalité un fétiche dans le but de se démarquer des autres. Il sait bien que l'originalité à l'état pur n'existe pas, que la personnalité d'un artiste prend corps par la fermeté des lignes qui l'unissent à la création des autres artistes et non pas par l'illusoire rigueur que l'on devrait plutôt appeler rigidité. Cette rigueur pourrait le détacher du reste de l'univers artistique. Il sait que l'art est surtout une synthèse. Ainsi, pour lui, la création consiste en une intégration dans un monde cohérent bâti à partir de lois compliquées, lois qui agissent néanmoins sur la base d'une logique sans faille. En apprenant à maîtriser ses effets(sa peinture est par sa nature même affective, débordante d'une émotion intense), CALOÏAN les introduit dans un ordre des choses qui les rend plus persuasifs, capables de mieux exprimer un état d'esprit, une attitude esthétique, par seulement le résultat immédiat de la rencontre avec le sujet. Il ne transforme pas sa peinture en une fantasmagorie, mais en une répétition mimétique de l'objet réel. Il s'implique dans l'acte de coloration du réel et dans l'éclairage de ses sensations essentielles. L'artiste se concentre avec acharnement sur son art, conscient que la joie de la création n'est que le résultat d'un immense travail. Le sérieux est la qualité nécessaire de la peinture et CALOIAN l'est pleinement. Dan GRIGORESCU, mai 1989 Déjà les sentences s’entendent. De part …En part nous les révolent. Nous les connaissons pour avoir la mesure. Des feux qui nous gouvernent ! Nous ne sommes pas innocents. A nous rétablir dans notre pouvoir dans notre désir d’atteindre Au très profond rivage que nos pas effacent. Des pas ? Des pas Tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas…En effet Que tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas ! Tu ne recherche En effet que la sainte énergie des faux les plus fragiles, des fleurs tardives Pierre OSTER ( poëte, essayste, philosophe), 2016, Paris En ce qui concerne la construction de la couleur dans la peinture de CALOIAN, on devine facilement son aspiration à bâtir un style. Le jeune peintre n'est pas monocorde comme cela arrive souvent à un peintre de son âge. De plus, il ne fait pas de son originalité un fétiche dans le but de se démarquer des autres. Il sait bien que l'originalité à l'état pur n'existe pas, que la personnalité d'un artiste prend corps par la fermeté des lignes qui l'unissent à la création des autres artistes et non pas par l'illusoire rigueur que l'on devrait plutôt appeler rigidité. Cette rigueur pourrait le détacher du reste de l'univers artistique. Il sait que l'art est surtout une synthèse. Ainsi, pour lui, la création consiste en une intégration dans un monde cohérent bâti à partir de lois compliquées, lois qui agissent néanmoins sur la base d'une logique sans faille. En apprenant à maîtriser ses effets(sa peinture est par sa nature même affective, débordante d'une émotion intense), CALOÏAN les introduit dans un ordre des choses qui les rend plus persuasifs, capables de mieux exprimer un état d'esprit, une attitude esthétique, par seulement le résultat immédiat de la rencontre avec le sujet. Il ne transforme pas sa peinture en une fantasmagorie, mais en une répétition mimétique de l'objet réel. Il s'implique dans l'acte de coloration du réel et dans l'éclairage de ses sensations essentielles. L'artiste se concentre avec acharnement sur son art, conscient que la joie de la création n'est que le résultat d'un immense travail. Le sérieux est la qualité nécessaire de la peinture et CALOIAN l'est pleinement. (Dan GRIGORESCU, mai 1989, Bucarest)

Details & Dimensions

Painting:Paint on Canvas

Original:One-of-a-kind Artwork

Size:39 W x 39 H x 1.7 D in

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Je représente le contenu d'une expression sincère magnifiée par le geste, l'accent, le sens, le symbole, le signe, la transparence. Il y a quelques années, ma création (la figuration libre) a glissée au fil des recherches dans l'abstraction avec de fréquentes utilisations de structures géométriques ; cercles, triangles, carrés, lignes, losanges, points...plus ou moins sur le " i " ...!!!

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