Le copain d'Anna Painting

Je vis et travaille dans le Sud de la France, dont je suis originaire. Je présente régulièrement mon travail lors d’expositions collectives et personnelles dans le ma région depuis 2013. J’enseigne le dessin et la peinture à des adultes depuis 15 ans dans mon atelier. Parallèlement à mon travail de création, je réalise des reproductions d’œuvres du 15e siècle : Van Eyck, Van der Goes, et du 16e siècle : Bruegel. Exotisme et figure humaine : Formée aux procédés des Maîtres Flamands du 15e siècle, je reprends à mon compte ce précieux enseignement par-delà les âges et les frontières. La puissance émotionnelle, la beauté, la lumière et la couleur sont les fils conducteurs de mon travail. Je peins depuis une trentaine d’année des personnages réels ou imaginés par glacis successifs. Montrer la force, le courage, l'émotion, la joie, la souffrance ; la dignité et la beauté de l'être humain, constitue ma recherche au grès de mes voyages. La Nouvelle-Calédonie, le Maroc et plus récemment, en Afrique au travers des photos de mes amis voyageurs. L’exotisme, les visages aux couleurs subtiles, la majesté des attitudes, une certaine prestance naturelle me fascinent et sont pour moi une source d'inspiration. Je m’approprie les images et les retravaille avec mon imaginaire et ma sensibilité. Le moment où je parviens à restituer une émotion, une caractéristique, une portion de poésie et c’est l’enchantement d’accomplir ce pourquoi je peins : toucher le réel et le juxtaposer à mon imaginaire. La tauromachie est un thème que je travaille depuis plusieurs années. Enfant, j'ai vu ma première corrida à Nîmes et j'en ai gardé le souvenir d'un monde spectaculaire, d'un théâtre tragique aux féeriques lumières colorées. L’énergie dramatique et esthétique qui se dégage du combat illustre le propos graphique que je souhaite poursuivre : la peur apprivoisée des toreros, la folie de leur regard me touchent et m'interpellent. La terrifiante et fatale issue de la corrida ne parvient cependant qu’à sublimer encore cette mort dans l’arène, du fait que l’on ne sache jamais avec certitude pour qui elle surviendra. Je cherche à exprimer la force émotionnelle pure qui se dégage de la tauromachie.