Biotope urbain Sculpture

Claudiu Filimon est né en Roumanie en 1956. Il étudie la sculpture aux Beaux - Arts à Bucarest. « Le travail de Filimon a la singularité de s'inscrire dans la pratique de la fonderie qu'il réalise lui-même. Ce partenariat avec le feu est aujourd'hui très rare. C'est probablement ainsi qu'il accompagne des métamorphoses, des rencontres mythologiques. Quelquefois ses explorations nous entraînent dans la collaboration qu'il entretient avec les abeilles dont il utilise et oriente le travail vers une création unique au monde. Claudiu Filimon aborde des productions monumentales, le bois, la pierre, la terre et la résine » (Robert Guignier) Plusieurs distinctions (Bourse Fr. STORCK, Prix de L’Union des artistes roumains pour la Sculpture, Atelier 35 pour la Sculpture, Médaille d’or Ravenne Italie Biennale de Sculpture bronze, décernée par le Pape Jean - Paul II) et participations à des manifestations artistiques, Salons et Expositions (Grand Palais, Petit Palais, etc.) nationales et internationales, dans les galeries d’art et musées d’art contemporain. Des œuvres exposées dans des musées roumains et dans des collections privées en France, Allemagne Belgique, Roumanie, Amérique Latine Il vit et travaille en France et en Roumanie. A partir de 1982, il fait participer les abeilles à la création de certaines de ses œuvres. C’est pour cela que les apiculteurs français l’ont invité exposer au Petit Palais, au Palais des Congrès et Expositions de Dijon ainsi qu’au Musée Mondial de l’Apiculture à Maline Belgique. Interview de l'artiste par André Paléologue, Paris, avril 1996 : A.P. : La ruche est pour Vous, une forme emblématique, une sorte de marque, un logo? C.F. : Je dirais plutôt un symbole social et signe de sagesse humaine. J'aime employer le terme d'héraldique, si vous le voulez bien. La ruche et l'abeille font partie des armoiries d'une noblesse de l'esprit. La ruche, le rayon de miel, mais aussi l'essaimage - ce vol collectif tourbillonnant et dansant - cachent des suggestions qui m'ont toujours fasciné. Ceci, pour ce qui est de la beauté des formes. Mais il y a aussi le fait qu'une abeille ne peut survivre seule plus de 24 heures. J'aperçois là une toute autre dimension de l'existence.