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Technique mixte sur toile, faisant partie d'un Grand Cycle dédié à ce sujet..."le portrait". J'ai essayé de mettre l'accent sur le mystère en utilisant la technique de "sfumato"; des couches de l'huile transparentes l'une après l'autre et vernis à chaque passage...


CALOÏAN : la mesure de l’indicible,


"L’essence du travail de Caloïan est la matière dont on fait les rêves.

Regardez. Les circonvolutions de son trait expriment le bouillonnement intérieur dont il est issu. L’extrême densité de ses représentations terrestres est telle qu’elle défie les lois de la pesanteur ; et son dessin, à regret confiné dans la structure géométrique de la toile, trouve son épanouissement dans une profondeur nouvelle qui ne doit rien à l’épaisseur de la peinture mais tout à l’impression savante des couleurs imaginée par notre artiste.

Caloïan ne propose pas une vision d’un monde nouveau ou arrangeant, mais une vision nouvelle d’un monde dont il sait qu’il est bien le même que celui qui soutient le regard de ses contemporains, et qu’il en va de la quête de ces derniers comme de la sienne : la recherche d’une grâce volée aux dernières lueurs de l’enfance, l’expression d’un passage sans compromissions éclairé du plus lumineux de notre intérieur, un chemin qui vaudrait la peine d’être arpenté. En cela, son art est majeur car il propose un trait d’union entre son itinéraire artistique, innovant, en mouvement incessant, et le désir du spectateur de reconnaître un morceau de sa chair sur la toile.

A présent, reculez. Encore. Le recul est nécessaire pour comprendre la vision. Bien sûr, le désir est grand de répondre à l’appel de proximité des couleurs coulées directement des yeux de notre peintre pour restituer au mieux vivant sur la toile les imageries tellement plus complexes qu’il a déjà formentées dans son cerveau.

C’est donc un travail de composition dans tous les sens du terme : composition de l’image, position des couleurs, mises en composition avec l’émotion, précision de la pensée, renouvellement de son langage sur le monde, lucidité du professionnel.

Caloïan a des thèmes de prédilection, mais ceux-ci ne répondent pas forcément à leurs critères naturels, et il n’est donc pas surprenant de voir ses taureaux prendre leur envol (Tauromachie), ses hommes s’écraser sur la terre (Icare), ou encore de constater que la nudité de ses femmes voile imperceptiblement la condition de nos vies, laquelle est le vêtement de nos âmes. C’est pourquoi ses masques sont vibrants, osseux, dépourvus de peau. C’est pourquoi ses totems bravent l’éternité.

Reculez encore, et observez. L’étendue de sa peinture est impressionnante : mille tableaux fourmillent en un seul, le trait exprime la vision, la couleur en est sa caisse de résonance, et il résulte de ce chaos apparent une familiarité bouleversante, un écho final aux sentiments ordinaires.

Ce travail acharné ne peut être mesuré. Et s’il le doit, sa valeur marchande ne doit être ni contestée, ni discutée."
(Benatar, 1988, Les Ulis)
                                             

Renaitre à l’abstraction
La grâce a été tout au long des cycles de création de Caloian une constante. Et il ne s’agit pas là de la grâce formelle seulement mais de la finesse extrême de la perception du monde propre à l’artiste.
Aux formes complexes la plus part du temps arrondies, l’artiste pacifié substitue le carré, le triangle, la ligne, le point. La recherche de l’essentiel est sereine et empreinte de douceur-la douceur de la couleur, la douceur de l’entrelacement des formes qui se déploient dans un mouvement ludique.
Aux inquiétudes du passée se substitue une grande sérénité. Les champs et les cieux suggérés avec un minimum de moyens s’assoient avec légèreté sur la toile.
La rotation, spécifique aux toiles de Caloian est conservée et le jeu des géométries est cinétique. Sans aucune violence les formes se meuvent dans un cosmos harmonieux qui englobe la terre, le ciel et des incidents anecdotiques comme un point graine ou étoile, un petit carré qui fait penser à un cerf- volant.
La toile est support d’un jeu de formes et couleurs qui se constituent dans un Cosmos spécifique à Caloian ou la composition se développe sur une échelle musicale. Cette musique subtile et légère est empreinte de spiritualité e si on devait la traduire en notes cette musique serait une rapsodie ou un opéra d’Enescu. On peut constater que les toiles abstraites de Caloian ne sont pas un jeu de l’intellect mais qu’elles correspondent à ce que Kandinsky nommait « la nécessité intérieure ». Pour l’artiste cette fois-ci cette nécessité a pour sujet une âme apaisée, mature et la forme qui en résulte tant sur le plan de la ligne tant sur le plan de la couleur est d’une grande douceur.
La palette est variée. Le peintre passe avec facilité du rose crémeux au violet prune et du vert au bleu. Des motifs géométriques archaïques fréquents dans la poterie paysanne roumaine ornent des frises et ancre la toile dans un espace culturel du quel Caloian est issu.
Le nouveau cycle représente la renaissance de Caloian, renaissance qui n’a pas été exempte de fièvre et de douleur à un art épuré et serein qui correspond à l’Age de la sagesse.
Le mois de décembre à l’Institut Culturel Roumain de Paris, le cycle abstrait est un hommage à Malevich dont les carrés ont inspirés l’artiste et il parle du passage de la représentation du monde à la représentation de l’essence du monde.
Dana Mutiu
Neuilly, le 19 novembre 2016


En ce qui concerne la construction de la couleur dans la peinture de 
CALOIAN, on devine facilement son aspiration à bâtir un style.
Le jeune peintre n'est pas monocorde comme cela arrive souvent
à un peintre de son âge.
De plus, il ne fait pas de son originalité un fétiche dans le but de se
démarquer des autres.
Il sait bien que l'originalité à l'état pur n'existe pas, que la personnalité
d'un artiste prend corps par la fermeté des lignes qui l'unissent à la
création des autres artistes et non pas par l'illusoire rigueur que l'on
devrait plutôt appeler rigidité.
Cette rigueur pourrait le détacher du reste de l'univers artistique. Il sait
que l'art est surtout une synthèse.
Ainsi, pour lui, la création consiste en une intégration dans un monde
cohérent bâti à partir de lois compliquées, lois qui agissent néanmoins
sur la base d'une logique sans faille.
En apprenant à maîtriser ses effets(sa peinture est par sa nature même
affective, débordante d'une émotion intense), CALOÏAN les introduit
dans un ordre des choses qui les rend plus persuasifs, capables de mieux
exprimer un état d'esprit, une attitude esthétique, par seulement le 
résultat immédiat de la rencontre avec le sujet.
Il ne transforme pas sa peinture en une fantasmagorie, mais en une
répétition mimétique de l'objet réel.
Il s'implique dans l'acte de coloration du réel et dans l'éclairage de ses
sensations essentielles.
L'artiste se concentre avec acharnement sur son art, conscient que la
joie de la création n'est que le résultat d'un immense travail. Le sérieux
est la qualité nécessaire de la peinture et CALOIAN l'est pleinement.

(Dan GRIGORESCU, mai 1989, Bucarest)
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Offrande..! Painting

MARCEL GROSARU

France

Painting, Mixed Media on Canvas

Size: 38.2 W x 51.2 H x 1 D in

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Technique mixte sur toile, faisant partie d'un Grand Cycle dédié à ce sujet..."le portrait". J'ai essayé de mettre l'accent sur le mystère en utilisant la technique de "sfumato"; des couches de l'huile transparentes l'une après l'autre et vernis à chaque passage... CALOÏAN : la mesure de l’indicible, "L’essence du travail de Caloïan est la matière dont on fait les rêves. Regardez. Les circonvolutions de son trait expriment le bouillonnement intérieur dont il est issu. L’extrême densité de ses représentations terrestres est telle qu’elle défie les lois de la pesanteur ; et son dessin, à regret confiné dans la structure géométrique de la toile, trouve son épanouissement dans une profondeur nouvelle qui ne doit rien à l’épaisseur de la peinture mais tout à l’impression savante des couleurs imaginée par notre artiste. Caloïan ne propose pas une vision d’un monde nouveau ou arrangeant, mais une vision nouvelle d’un monde dont il sait qu’il est bien le même que celui qui soutient le regard de ses contemporains, et qu’il en va de la quête de ces derniers comme de la sienne : la recherche d’une grâce volée aux dernières lueurs de l’enfance, l’expression d’un passage sans compromissions éclairé du plus lumineux de notre intérieur, un chemin qui vaudrait la peine d’être arpenté. En cela, son art est majeur car il propose un trait d’union entre son itinéraire artistique, innovant, en mouvement incessant, et le désir du spectateur de reconnaître un morceau de sa chair sur la toile. A présent, reculez. Encore. Le recul est nécessaire pour comprendre la vision. Bien sûr, le désir est grand de répondre à l’appel de proximité des couleurs coulées directement des yeux de notre peintre pour restituer au mieux vivant sur la toile les imageries tellement plus complexes qu’il a déjà formentées dans son cerveau. C’est donc un travail de composition dans tous les sens du terme : composition de l’image, position des couleurs, mises en composition avec l’émotion, précision de la pensée, renouvellement de son langage sur le monde, lucidité du professionnel. Caloïan a des thèmes de prédilection, mais ceux-ci ne répondent pas forcément à leurs critères naturels, et il n’est donc pas surprenant de voir ses taureaux prendre leur envol (Tauromachie), ses hommes s’écraser sur la terre (Icare), ou encore de constater que la nudité de ses femmes voile imperceptiblement la condition de nos vies, laquelle est le vêtement de nos âmes. C’est pourquoi ses masques sont vibrants, osseux, dépourvus de peau. C’est pourquoi ses totems bravent l’éternité. Reculez encore, et observez. L’étendue de sa peinture est impressionnante : mille tableaux fourmillent en un seul, le trait exprime la vision, la couleur en est sa caisse de résonance, et il résulte de ce chaos apparent une familiarité bouleversante, un écho final aux sentiments ordinaires. Ce travail acharné ne peut être mesuré. Et s’il le doit, sa valeur marchande ne doit être ni contestée, ni discutée." (Benatar, 1988, Les Ulis) Renaitre à l’abstraction La grâce a été tout au long des cycles de création de Caloian une constante. Et il ne s’agit pas là de la grâce formelle seulement mais de la finesse extrême de la perception du monde propre à l’artiste. Aux formes complexes la plus part du temps arrondies, l’artiste pacifié substitue le carré, le triangle, la ligne, le point. La recherche de l’essentiel est sereine et empreinte de douceur-la douceur de la couleur, la douceur de l’entrelacement des formes qui se déploient dans un mouvement ludique. Aux inquiétudes du passée se substitue une grande sérénité. Les champs et les cieux suggérés avec un minimum de moyens s’assoient avec légèreté sur la toile. La rotation, spécifique aux toiles de Caloian est conservée et le jeu des géométries est cinétique. Sans aucune violence les formes se meuvent dans un cosmos harmonieux qui englobe la terre, le ciel et des incidents anecdotiques comme un point graine ou étoile, un petit carré qui fait penser à un cerf- volant. La toile est support d’un jeu de formes et couleurs qui se constituent dans un Cosmos spécifique à Caloian ou la composition se développe sur une échelle musicale. Cette musique subtile et légère est empreinte de spiritualité e si on devait la traduire en notes cette musique serait une rapsodie ou un opéra d’Enescu. On peut constater que les toiles abstraites de Caloian ne sont pas un jeu de l’intellect mais qu’elles correspondent à ce que Kandinsky nommait « la nécessité intérieure ». Pour l’artiste cette fois-ci cette nécessité a pour sujet une âme apaisée, mature et la forme qui en résulte tant sur le plan de la ligne tant sur le plan de la couleur est d’une grande douceur. La palette est variée. Le peintre passe avec facilité du rose crémeux au violet prune et du vert au bleu. Des motifs géométriques archaïques fréquents dans la poterie paysanne roumaine ornent des frises et ancre la toile dans un espace culturel du quel Caloian est issu. Le nouveau cycle représente la renaissance de Caloian, renaissance qui n’a pas été exempte de fièvre et de douleur à un art épuré et serein qui correspond à l’Age de la sagesse. Le mois de décembre à l’Institut Culturel Roumain de Paris, le cycle abstrait est un hommage à Malevich dont les carrés ont inspirés l’artiste et il parle du passage de la représentation du monde à la représentation de l’essence du monde. Dana Mutiu Neuilly, le 19 novembre 2016 En ce qui concerne la construction de la couleur dans la peinture de CALOIAN, on devine facilement son aspiration à bâtir un style. Le jeune peintre n'est pas monocorde comme cela arrive souvent à un peintre de son âge. De plus, il ne fait pas de son originalité un fétiche dans le but de se démarquer des autres. Il sait bien que l'originalité à l'état pur n'existe pas, que la personnalité d'un artiste prend corps par la fermeté des lignes qui l'unissent à la création des autres artistes et non pas par l'illusoire rigueur que l'on devrait plutôt appeler rigidité. Cette rigueur pourrait le détacher du reste de l'univers artistique. Il sait que l'art est surtout une synthèse. Ainsi, pour lui, la création consiste en une intégration dans un monde cohérent bâti à partir de lois compliquées, lois qui agissent néanmoins sur la base d'une logique sans faille. En apprenant à maîtriser ses effets(sa peinture est par sa nature même affective, débordante d'une émotion intense), CALOÏAN les introduit dans un ordre des choses qui les rend plus persuasifs, capables de mieux exprimer un état d'esprit, une attitude esthétique, par seulement le résultat immédiat de la rencontre avec le sujet. Il ne transforme pas sa peinture en une fantasmagorie, mais en une répétition mimétique de l'objet réel. Il s'implique dans l'acte de coloration du réel et dans l'éclairage de ses sensations essentielles. L'artiste se concentre avec acharnement sur son art, conscient que la joie de la création n'est que le résultat d'un immense travail. Le sérieux est la qualité nécessaire de la peinture et CALOIAN l'est pleinement. (Dan GRIGORESCU, mai 1989, Bucarest)

Details & Dimensions

Painting:Mixed Media on Canvas

Original:One-of-a-kind Artwork

Size:38.2 W x 51.2 H x 1 D in

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Je représente le contenu d'une expression sincère magnifiée par le geste, l'accent, le sens, le symbole, le signe, la transparence. Il y a quelques années, ma création (la figuration libre) a glissée au fil des recherches dans l'abstraction avec de fréquentes utilisations de structures géométriques ; cercles, triangles, carrés, lignes, losanges, points...plus ou moins sur le " i " ...!!!

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