Micromégas Painting

Lives and works in Toulouse. France The atmosphere is warm and heavy, the night is already well advanced. The streets are deserted and pale. The eyes are haggard and clouded minds. At a street corner , the artist will enter a moment of life . The atmosphere is laid, as in the works of Malcolm Giscloux this is exactly what it is, everything is a matter of mood . Armed with a camera, between Toulouse and Bangkok, the Artist steals fragments of life . His gaze intruded into the intimate space, time is then suspended. The artist stands in voyeur privacy. With color , he recreates the sensations , the body are always very beautiful , full of an unreal light . They also appear as marked and tortured distressed with shades of colors. A feeling of emptiness emerges from the work, the body is dead . The moment is deprived of all past and all future. The eroticism is yet alive and well, the works are sensual but a sensual dispossessed, an eroticism of burning flesh . The inner drama is played out in the space of the canvas. The drama of the artist is involved in the sensation captured in the photographic moment. The feeling is vibrant. Camille Garcia -------------------------------------------------- L'atmosphère est chaude et pesante, la nuit est déjà bien avancée. Les rues sont désertes et blafardes. Les yeux sont hagards et les esprits embrumés. Au détour d'une rue, l'artiste va saisir un instant de vie. L'ambiance est posée, car dans les œuvres de Malcolm Giscloux c'est bien de cela dont il s'agit ; tout est une affaire d'ambiance. Armé d'un appareil photo, entre Toulouse et Bangkok, l'artiste vole des fragments de vie. Son regard fait intrusion dans l'espace intime, le temps est alors suspendu. L'artiste se place en voyeur d'intimité. Avec la couleur, il recrée des sensations, les corps sont toujours très beaux, empreints d'une lumière irréelle. Ils apparaisent aussi marqués et torturés, affligés de nuances de couleurs. Une impression de vide se dégage de l'œuvre, le corps est mort. L'instant est privé de tout passé et de tout futur. L'erotisme est pourtant bel et bien présent, les œuvres sont sensuelles mais d'une sensualité dépossédée, un érotisme de chair brûlée. Le drame intérieur se joue dans l'espace de la toile. Le drame de l'artiste est mêlé à la sensation saisie dans l'instant photographique. La sensation se fait vibrante.