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Joëlle Delhovren peint des scènes du théâtre de la vie, une imagerie inspirée de photos de famille, d'autres albums ou de simples documents publiés ou produits par des inconnus et dont telle ou telle particularité a retenu son attention. Simples prétextes à peindre ou questionnements de l’inconscient, ces images sont issues d'un ensemble d'impressions diffuses et diverses face à un réel éprouvé ou remémoré. Elle figure la personne humaine dans une représentation à caractère nostalgique et invente un espace pour que la composition se tende. L'artiste veut conserver l’attention, marquer la mémoire. Elle cherche à instaurer un espace-temps susceptible d’actualiser un instant parmi une succession d'autres, un extrait nécessairement lié à l'écoulement du temps et à son extinction. Il s’agit, pour elle, de faire vivre un indicible. ------------------------------------------------------------------------- Joëlle Delhovren paints scenes from everyday's life, an imagery inspired by family pictures, by albums or documents published or produced by strangers and that drew her attention for a reason or another. Whether only an excuse to paint or a questioning from the subconscious, those images result from a vague feeling that arises when facing a real experience or a past memory. Delhovre inevitably features people with nostalgic traits and makes up a context in order to materialize the scenery.   Delhovren aims at maintaining the focus, at keeping the memory alive. She tries to create a spacetime that could potentially bring back to life a moment extracted from a succession of actions that inevitably reminds us that time elapses and dies. Her objective is to bring time to stand still, to bring the unspeakable to life.