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"Image; d'un univers sacré, harmonieux, de mémoire d'une église vivante fourmillement d'allusions, de signes dont le sens n'est pas toujours révèlé..et sur le sol, en dissimulant la peur, les chaises des fidèles sont presque écrasées sur le poids du labyrinthe céleste...Le temps est suspendu dans les icônes d'inspiration byzantine issue de la nef chaude de l'église...Le rouge suggère les vêtements ecclésiastique et le blanc marque la disparition, la pierre manquante...Issue du patient travail des artistes, la cathédrale évoque l'histoire et le destin de l'homme et des saints, l'itinéraire de nos bonheurs et nos peines...En modifiant les espaces, les hauteurs, les distances, l'église de Caloian est ouverte, transparente, il n'y a plus le dehors, il y a que l'intérieur de son amour dissimulé...Dans ce nouveau temple imaginaire, sortant d'un puzzle interchangeable, chaque pierre pousse des cris d'émerveillement...Une saisissante transformation d'une arborescence extravagante s'opère, sous nos yeux, le ciel meme est un fastueux couronnement, plus haut que la coupole en pierre, et la grande rosace, comme l'oeil de Dieu, nous interpelle...Par la pluralité fragmentée de ce rocher fortifié, par l'énumération minutieuse des chapiteaux, colonnes, arc-boutants, pilastres, architraves, corniches, frises, nous retrouvons un nouveau corp architectural..." ( Alexandra MEDREA Danciu)


En ce qui concerne la construction de la couleur dans la peinture de 
CALOIAN, on devine facilement son aspiration à bâtir un style.
Le jeune peintre n'est pas monocorde comme cela arrive souvent
à un peintre de son âge.
De plus, il ne fait pas de son originalité un fétiche dans le but de se
démarquer des autres.
Il sait bien que l'originalité à l'état pur n'existe pas, que la personnalité
d'un artiste prend corps par la fermeté des lignes qui l'unissent à la
création des autres artistes et non pas par l'illusoire rigueur que l'on
devrait plutôt appeler rigidité.
Cette rigueur pourrait le détacher du reste de l'univers artistique. Il sait
que l'art est surtout une synthèse.
Ainsi, pour lui, la création consiste en une intégration dans un monde
cohérent bâti à partir de lois compliquées, lois qui agissent néanmoins
sur la base d'une logique sans faille.
En apprenant à maîtriser ses effets(sa peinture est par sa nature même
affective, débordante d'une émotion intense), CALOÏAN les introduit
dans un ordre des choses qui les rend plus persuasifs, capables de mieux
exprimer un état d'esprit, une attitude esthétique, par seulement le 
résultat immédiat de la rencontre avec le sujet.
Il ne transforme pas sa peinture en une fantasmagorie, mais en une
répétition mimétique de l'objet réel.
Il s'implique dans l'acte de coloration du réel et dans l'éclairage de ses
sensations essentielles.
L'artiste se concentre avec acharnement sur son art, conscient que la
joie de la création n'est que le résultat d'un immense travail. Le sérieux
est la qualité nécessaire de la peinture et CALOIAN l'est pleinement.
(Dan GRIGORESCU, mai 1989, Bucarest)


CALOÏAN : la mesure de l’indicible.



L’essence du travail de Caloïan est la matière dont on fait les rêves.

Regardez. Les circonvolutions de son trait expriment le bouillonnement intérieur dont il est issu. L’extrême densité de ses représentations terrestres est telle qu’elle défie les lois de la pesanteur ; et son dessin, à regret confiné dans la structure géométrique de la toile, trouve son épanouissement dans une profondeur nouvelle qui ne doit rien à l’épaisseur de la peinture mais tout à l’impression savante des couleurs imaginée par notre artiste.

Caloïan ne propose pas une vision d’un monde nouveau ou arrangeant, mais une vision nouvelle d’un monde dont il sait qu’il est bien le même que celui qui soutient le regard de ses contemporains, et qu’il en va de la quête de ces derniers comme de la sienne : la recherche d’une grâce volée aux dernières lueurs de l’enfance, l’expression d’un passage sans compromissions éclairé du plus lumineux de notre intérieur, un chemin qui vaudrait la peine d’être arpenté. En cela, son art est majeur car il propose un trait d’union entre son itinéraire artistique, innovant, en mouvement incessant, et le désir du spectateur de reconnaître un morceau de sa chair sur la toile.

A présent, reculez. Encore. Le recul est nécessaire pour comprendre la vision. Bien sûr, le désir est grand de répondre à l’appel de proximité des couleurs coulées directement des yeux de notre peintre pour restituer au mieux vivant sur la toile les imageries tellement plus complexes qu’il a déjà formentées dans son cerveau.

C’est donc un travail de composition dans tous les sens du terme : composition de l’image, position des couleurs, mises en composition avec l’émotion, précision de la pensée, renouvellement de son langage sur le monde, lucidité du professionnel.

Caloïan a des thèmes de prédilection, mais ceux-ci ne répondent pas forcément à leurs critères naturels, et il n’est donc pas surprenant de voir ses taureaux prendre leur envol (Tauromachie), ses hommes s’écraser sur la terre (Icare), ou encore de constater que la nudité de ses femmes voile imperceptiblement la condition de nos vies, laquelle est le vêtement de nos âmes. C’est pourquoi ses masques sont vibrants, osseux, dépourvus de peau. C’est pourquoi ses totems bravent l’éternité.

Reculez encore, et observez. L’étendue de sa peinture est impressionnante : mille tableaux fourmillent en un seul, le trait exprime la vision, la couleur en est sa caisse de résonance, et il résulte de ce chaos apparent une familiarité bouleversante, un écho final aux sentiments ordinaires.

Ce travail acharné ne peut être mesuré. Et s’il le doit, sa valeur marchande ne doit être ni contestée, ni discutée.
(Bénatar, juillet 1998, Les Ulis)


A Caloian,

Peintres, musiciens, poètes ;
Leurs fonctions est bien de veiller à la bonne ordonnance de toutes les entreprises communes 
et de n’oublier  jamais qu’il nous font tenter de rendre compte de la constitution d’un ordre 
secrètement absolu … Cela ne va pas sans de très longues analyses  parmi les plus couteuses.
La galerie universelle ne ferme pas et nos calculs n’aboutissent en rien. Il n’y a personne qui n’échoue.
Ultinam varietur : voie du salut. Puissé-je varier
pour  que le poème ne s’achève ! La chose même
me soit comme un séisme ; un arrachement ; une
flamme par essence incomparable.

Peut-être un espace à venir nous est-il promis dés
que s’ouvrent les noces de Cana de l’apparence.

Le grain de la pierre, Dieu le sent. Il ne fait pas
obstacle à ce que nous ébauchions une esthétique
unitive. Et nous recréons au paradis des mots les
conditions  d’une naiveté  créatrice.

Notre pauvreté fait de nous les Sisyphes d’une
confiante vocation à la lumière. Nous inventons
le modèle fluide.

Champs. Non pas épars, mais structurés les uns
par rapport aux autres. Tables non pas éparses
d’une Loi comme indéchiffrable de beauté…

Tu ne devines pas ce que le sort nous vaut, une guerre renouvelée, divine,
Ou d’autres chiens, pris dans des combats inconnus.
Avec cruauté nous attaqent… Ils sont bien là, pourtant, nous aiffraient,
Nous trompent, rompent peut-être une chaine et puis de toujours
Ecartent de nos refuges. Redout de pareils justiciers. Nos juges ?
Déjà les sentences s’entendent.  De part
…En part nous les révolent. Nous les connaissons pour avoir la mesure.
Des feux qui nous gouvernent ! Nous ne sommes pas innocents.
A nous rétablir dans notre pouvoir  dans notre désir d’atteindre
Au très profond rivage que nos pas effacent. Des pas ? Des pas
Tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas…En effet
 Que tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas ! Tu ne recherche
En effet que la sainte énergie des faux les plus fragiles, des fleurs tardives
Pierre OSTER ( poëte, essayste, philosophe)
"Image; d'un univers sacré, harmonieux, de mémoire d'une église vivante fourmillement d'allusions, de signes dont le sens n'est pas toujours révèlé..et sur le sol, en dissimulant la peur, les chaises des fidèles sont presque écrasées sur le poids du labyrinthe céleste...Le temps est suspendu dans les icônes d'inspiration byzantine issue de la nef chaude de l'église...Le rouge suggère les vêtements ecclésiastique et le blanc marque la disparition, la pierre manquante...Issue du patient travail des artistes, la cathédrale évoque l'histoire et le destin de l'homme et des saints, l'itinéraire de nos bonheurs et nos peines...En modifiant les espaces, les hauteurs, les distances, l'église de Caloian est ouverte, transparente, il n'y a plus le dehors, il y a que l'intérieur de son amour dissimulé...Dans ce nouveau temple imaginaire, sortant d'un puzzle interchangeable, chaque pierre pousse des cris d'émerveillement...Une saisissante transformation d'une arborescence extravagante s'opère, sous nos yeux, le ciel meme est un fastueux couronnement, plus haut que la coupole en pierre, et la grande rosace, comme l'oeil de Dieu, nous interpelle...Par la pluralité fragmentée de ce rocher fortifié, par l'énumération minutieuse des chapiteaux, colonnes, arc-boutants, pilastres, architraves, corniches, frises, nous retrouvons un nouveau corp architectural..." ( Alexandra MEDREA Danciu)


En ce qui concerne la construction de la couleur dans la peinture de 
CALOIAN, on devine facilement son aspiration à bâtir un style.
Le jeune peintre n'est pas monocorde comme cela arrive souvent
à un peintre de son âge.
De plus, il ne fait pas de son originalité un fétiche dans le but de se
démarquer des autres.
Il sait bien que l'originalité à l'état pur n'existe pas, que la personnalité
d'un artiste prend corps par la fermeté des lignes qui l'unissent à la
création des autres artistes et non pas par l'illusoire rigueur que l'on
devrait plutôt appeler rigidité.
Cette rigueur pourrait le détacher du reste de l'univers artistique. Il sait
que l'art est surtout une synthèse.
Ainsi, pour lui, la création consiste en une intégration dans un monde
cohérent bâti à partir de lois compliquées, lois qui agissent néanmoins
sur la base d'une logique sans faille.
En apprenant à maîtriser ses effets(sa peinture est par sa nature même
affective, débordante d'une émotion intense), CALOÏAN les introduit
dans un ordre des choses qui les rend plus persuasifs, capables de mieux
exprimer un état d'esprit, une attitude esthétique, par seulement le 
résultat immédiat de la rencontre avec le sujet.
Il ne transforme pas sa peinture en une fantasmagorie, mais en une
répétition mimétique de l'objet réel.
Il s'implique dans l'acte de coloration du réel et dans l'éclairage de ses
sensations essentielles.
L'artiste se concentre avec acharnement sur son art, conscient que la
joie de la création n'est que le résultat d'un immense travail. Le sérieux
est la qualité nécessaire de la peinture et CALOIAN l'est pleinement.
(Dan GRIGORESCU, mai 1989, Bucarest)


CALOÏAN : la mesure de l’indicible.



L’essence du travail de Caloïan est la matière dont on fait les rêves.

Regardez. Les circonvolutions de son trait expriment le bouillonnement intérieur dont il est issu. L’extrême densité de ses représentations terrestres est telle qu’elle défie les lois de la pesanteur ; et son dessin, à regret confiné dans la structure géométrique de la toile, trouve son épanouissement dans une profondeur nouvelle qui ne doit rien à l’épaisseur de la peinture mais tout à l’impression savante des couleurs imaginée par notre artiste.

Caloïan ne propose pas une vision d’un monde nouveau ou arrangeant, mais une vision nouvelle d’un monde dont il sait qu’il est bien le même que celui qui soutient le regard de ses contemporains, et qu’il en va de la quête de ces derniers comme de la sienne : la recherche d’une grâce volée aux dernières lueurs de l’enfance, l’expression d’un passage sans compromissions éclairé du plus lumineux de notre intérieur, un chemin qui vaudrait la peine d’être arpenté. En cela, son art est majeur car il propose un trait d’union entre son itinéraire artistique, innovant, en mouvement incessant, et le désir du spectateur de reconnaître un morceau de sa chair sur la toile.

A présent, reculez. Encore. Le recul est nécessaire pour comprendre la vision. Bien sûr, le désir est grand de répondre à l’appel de proximité des couleurs coulées directement des yeux de notre peintre pour restituer au mieux vivant sur la toile les imageries tellement plus complexes qu’il a déjà formentées dans son cerveau.

C’est donc un travail de composition dans tous les sens du terme : composition de l’image, position des couleurs, mises en composition avec l’émotion, précision de la pensée, renouvellement de son langage sur le monde, lucidité du professionnel.

Caloïan a des thèmes de prédilection, mais ceux-ci ne répondent pas forcément à leurs critères naturels, et il n’est donc pas surprenant de voir ses taureaux prendre leur envol (Tauromachie), ses hommes s’écraser sur la terre (Icare), ou encore de constater que la nudité de ses femmes voile imperceptiblement la condition de nos vies, laquelle est le vêtement de nos âmes. C’est pourquoi ses masques sont vibrants, osseux, dépourvus de peau. C’est pourquoi ses totems bravent l’éternité.

Reculez encore, et observez. L’étendue de sa peinture est impressionnante : mille tableaux fourmillent en un seul, le trait exprime la vision, la couleur en est sa caisse de résonance, et il résulte de ce chaos apparent une familiarité bouleversante, un écho final aux sentiments ordinaires.

Ce travail acharné ne peut être mesuré. Et s’il le doit, sa valeur marchande ne doit être ni contestée, ni discutée.
(Bénatar, juillet 1998, Les Ulis)


A Caloian,

Peintres, musiciens, poètes ;
Leurs fonctions est bien de veiller à la bonne ordonnance de toutes les entreprises communes 
et de n’oublier  jamais qu’il nous font tenter de rendre compte de la constitution d’un ordre 
secrètement absolu … Cela ne va pas sans de très longues analyses  parmi les plus couteuses.
La galerie universelle ne ferme pas et nos calculs n’aboutissent en rien. Il n’y a personne qui n’échoue.
Ultinam varietur : voie du salut. Puissé-je varier
pour  que le poème ne s’achève ! La chose même
me soit comme un séisme ; un arrachement ; une
flamme par essence incomparable.

Peut-être un espace à venir nous est-il promis dés
que s’ouvrent les noces de Cana de l’apparence.

Le grain de la pierre, Dieu le sent. Il ne fait pas
obstacle à ce que nous ébauchions une esthétique
unitive. Et nous recréons au paradis des mots les
conditions  d’une naiveté  créatrice.

Notre pauvreté fait de nous les Sisyphes d’une
confiante vocation à la lumière. Nous inventons
le modèle fluide.

Champs. Non pas épars, mais structurés les uns
par rapport aux autres. Tables non pas éparses
d’une Loi comme indéchiffrable de beauté…

Tu ne devines pas ce que le sort nous vaut, une guerre renouvelée, divine,
Ou d’autres chiens, pris dans des combats inconnus.
Avec cruauté nous attaqent… Ils sont bien là, pourtant, nous aiffraient,
Nous trompent, rompent peut-être une chaine et puis de toujours
Ecartent de nos refuges. Redout de pareils justiciers. Nos juges ?
Déjà les sentences s’entendent.  De part
…En part nous les révolent. Nous les connaissons pour avoir la mesure.
Des feux qui nous gouvernent ! Nous ne sommes pas innocents.
A nous rétablir dans notre pouvoir  dans notre désir d’atteindre
Au très profond rivage que nos pas effacent. Des pas ? Des pas
Tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas…En effet
 Que tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas ! Tu ne recherche
En effet que la sainte énergie des faux les plus fragiles, des fleurs tardives
Pierre OSTER ( poëte, essayste, philosophe)
"Image; d'un univers sacré, harmonieux, de mémoire d'une église vivante fourmillement d'allusions, de signes dont le sens n'est pas toujours révèlé..et sur le sol, en dissimulant la peur, les chaises des fidèles sont presque écrasées sur le poids du labyrinthe céleste...Le temps est suspendu dans les icônes d'inspiration byzantine issue de la nef chaude de l'église...Le rouge suggère les vêtements ecclésiastique et le blanc marque la disparition, la pierre manquante...Issue du patient travail des artistes, la cathédrale évoque l'histoire et le destin de l'homme et des saints, l'itinéraire de nos bonheurs et nos peines...En modifiant les espaces, les hauteurs, les distances, l'église de Caloian est ouverte, transparente, il n'y a plus le dehors, il y a que l'intérieur de son amour dissimulé...Dans ce nouveau temple imaginaire, sortant d'un puzzle interchangeable, chaque pierre pousse des cris d'émerveillement...Une saisissante transformation d'une arborescence extravagante s'opère, sous nos yeux, le ciel meme est un fastueux couronnement, plus haut que la coupole en pierre, et la grande rosace, comme l'oeil de Dieu, nous interpelle...Par la pluralité fragmentée de ce rocher fortifié, par l'énumération minutieuse des chapiteaux, colonnes, arc-boutants, pilastres, architraves, corniches, frises, nous retrouvons un nouveau corp architectural..." ( Alexandra MEDREA Danciu)


En ce qui concerne la construction de la couleur dans la peinture de 
CALOIAN, on devine facilement son aspiration à bâtir un style.
Le jeune peintre n'est pas monocorde comme cela arrive souvent
à un peintre de son âge.
De plus, il ne fait pas de son originalité un fétiche dans le but de se
démarquer des autres.
Il sait bien que l'originalité à l'état pur n'existe pas, que la personnalité
d'un artiste prend corps par la fermeté des lignes qui l'unissent à la
création des autres artistes et non pas par l'illusoire rigueur que l'on
devrait plutôt appeler rigidité.
Cette rigueur pourrait le détacher du reste de l'univers artistique. Il sait
que l'art est surtout une synthèse.
Ainsi, pour lui, la création consiste en une intégration dans un monde
cohérent bâti à partir de lois compliquées, lois qui agissent néanmoins
sur la base d'une logique sans faille.
En apprenant à maîtriser ses effets(sa peinture est par sa nature même
affective, débordante d'une émotion intense), CALOÏAN les introduit
dans un ordre des choses qui les rend plus persuasifs, capables de mieux
exprimer un état d'esprit, une attitude esthétique, par seulement le 
résultat immédiat de la rencontre avec le sujet.
Il ne transforme pas sa peinture en une fantasmagorie, mais en une
répétition mimétique de l'objet réel.
Il s'implique dans l'acte de coloration du réel et dans l'éclairage de ses
sensations essentielles.
L'artiste se concentre avec acharnement sur son art, conscient que la
joie de la création n'est que le résultat d'un immense travail. Le sérieux
est la qualité nécessaire de la peinture et CALOIAN l'est pleinement.
(Dan GRIGORESCU, mai 1989, Bucarest)


CALOÏAN : la mesure de l’indicible.



L’essence du travail de Caloïan est la matière dont on fait les rêves.

Regardez. Les circonvolutions de son trait expriment le bouillonnement intérieur dont il est issu. L’extrême densité de ses représentations terrestres est telle qu’elle défie les lois de la pesanteur ; et son dessin, à regret confiné dans la structure géométrique de la toile, trouve son épanouissement dans une profondeur nouvelle qui ne doit rien à l’épaisseur de la peinture mais tout à l’impression savante des couleurs imaginée par notre artiste.

Caloïan ne propose pas une vision d’un monde nouveau ou arrangeant, mais une vision nouvelle d’un monde dont il sait qu’il est bien le même que celui qui soutient le regard de ses contemporains, et qu’il en va de la quête de ces derniers comme de la sienne : la recherche d’une grâce volée aux dernières lueurs de l’enfance, l’expression d’un passage sans compromissions éclairé du plus lumineux de notre intérieur, un chemin qui vaudrait la peine d’être arpenté. En cela, son art est majeur car il propose un trait d’union entre son itinéraire artistique, innovant, en mouvement incessant, et le désir du spectateur de reconnaître un morceau de sa chair sur la toile.

A présent, reculez. Encore. Le recul est nécessaire pour comprendre la vision. Bien sûr, le désir est grand de répondre à l’appel de proximité des couleurs coulées directement des yeux de notre peintre pour restituer au mieux vivant sur la toile les imageries tellement plus complexes qu’il a déjà formentées dans son cerveau.

C’est donc un travail de composition dans tous les sens du terme : composition de l’image, position des couleurs, mises en composition avec l’émotion, précision de la pensée, renouvellement de son langage sur le monde, lucidité du professionnel.

Caloïan a des thèmes de prédilection, mais ceux-ci ne répondent pas forcément à leurs critères naturels, et il n’est donc pas surprenant de voir ses taureaux prendre leur envol (Tauromachie), ses hommes s’écraser sur la terre (Icare), ou encore de constater que la nudité de ses femmes voile imperceptiblement la condition de nos vies, laquelle est le vêtement de nos âmes. C’est pourquoi ses masques sont vibrants, osseux, dépourvus de peau. C’est pourquoi ses totems bravent l’éternité.

Reculez encore, et observez. L’étendue de sa peinture est impressionnante : mille tableaux fourmillent en un seul, le trait exprime la vision, la couleur en est sa caisse de résonance, et il résulte de ce chaos apparent une familiarité bouleversante, un écho final aux sentiments ordinaires.

Ce travail acharné ne peut être mesuré. Et s’il le doit, sa valeur marchande ne doit être ni contestée, ni discutée.
(Bénatar, juillet 1998, Les Ulis)


A Caloian,

Peintres, musiciens, poètes ;
Leurs fonctions est bien de veiller à la bonne ordonnance de toutes les entreprises communes 
et de n’oublier  jamais qu’il nous font tenter de rendre compte de la constitution d’un ordre 
secrètement absolu … Cela ne va pas sans de très longues analyses  parmi les plus couteuses.
La galerie universelle ne ferme pas et nos calculs n’aboutissent en rien. Il n’y a personne qui n’échoue.
Ultinam varietur : voie du salut. Puissé-je varier
pour  que le poème ne s’achève ! La chose même
me soit comme un séisme ; un arrachement ; une
flamme par essence incomparable.

Peut-être un espace à venir nous est-il promis dés
que s’ouvrent les noces de Cana de l’apparence.

Le grain de la pierre, Dieu le sent. Il ne fait pas
obstacle à ce que nous ébauchions une esthétique
unitive. Et nous recréons au paradis des mots les
conditions  d’une naiveté  créatrice.

Notre pauvreté fait de nous les Sisyphes d’une
confiante vocation à la lumière. Nous inventons
le modèle fluide.

Champs. Non pas épars, mais structurés les uns
par rapport aux autres. Tables non pas éparses
d’une Loi comme indéchiffrable de beauté…

Tu ne devines pas ce que le sort nous vaut, une guerre renouvelée, divine,
Ou d’autres chiens, pris dans des combats inconnus.
Avec cruauté nous attaqent… Ils sont bien là, pourtant, nous aiffraient,
Nous trompent, rompent peut-être une chaine et puis de toujours
Ecartent de nos refuges. Redout de pareils justiciers. Nos juges ?
Déjà les sentences s’entendent.  De part
…En part nous les révolent. Nous les connaissons pour avoir la mesure.
Des feux qui nous gouvernent ! Nous ne sommes pas innocents.
A nous rétablir dans notre pouvoir  dans notre désir d’atteindre
Au très profond rivage que nos pas effacent. Des pas ? Des pas
Tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas…En effet
 Que tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas ! Tu ne recherche
En effet que la sainte énergie des faux les plus fragiles, des fleurs tardives
Pierre OSTER ( poëte, essayste, philosophe)
"Image; d'un univers sacré, harmonieux, de mémoire d'une église vivante fourmillement d'allusions, de signes dont le sens n'est pas toujours révèlé..et sur le sol, en dissimulant la peur, les chaises des fidèles sont presque écrasées sur le poids du labyrinthe céleste...Le temps est suspendu dans les icônes d'inspiration byzantine issue de la nef chaude de l'église...Le rouge suggère les vêtements ecclésiastique et le blanc marque la disparition, la pierre manquante...Issue du patient travail des artistes, la cathédrale évoque l'histoire et le destin de l'homme et des saints, l'itinéraire de nos bonheurs et nos peines...En modifiant les espaces, les hauteurs, les distances, l'église de Caloian est ouverte, transparente, il n'y a plus le dehors, il y a que l'intérieur de son amour dissimulé...Dans ce nouveau temple imaginaire, sortant d'un puzzle interchangeable, chaque pierre pousse des cris d'émerveillement...Une saisissante transformation d'une arborescence extravagante s'opère, sous nos yeux, le ciel meme est un fastueux couronnement, plus haut que la coupole en pierre, et la grande rosace, comme l'oeil de Dieu, nous interpelle...Par la pluralité fragmentée de ce rocher fortifié, par l'énumération minutieuse des chapiteaux, colonnes, arc-boutants, pilastres, architraves, corniches, frises, nous retrouvons un nouveau corp architectural..." ( Alexandra MEDREA Danciu)


En ce qui concerne la construction de la couleur dans la peinture de 
CALOIAN, on devine facilement son aspiration à bâtir un style.
Le jeune peintre n'est pas monocorde comme cela arrive souvent
à un peintre de son âge.
De plus, il ne fait pas de son originalité un fétiche dans le but de se
démarquer des autres.
Il sait bien que l'originalité à l'état pur n'existe pas, que la personnalité
d'un artiste prend corps par la fermeté des lignes qui l'unissent à la
création des autres artistes et non pas par l'illusoire rigueur que l'on
devrait plutôt appeler rigidité.
Cette rigueur pourrait le détacher du reste de l'univers artistique. Il sait
que l'art est surtout une synthèse.
Ainsi, pour lui, la création consiste en une intégration dans un monde
cohérent bâti à partir de lois compliquées, lois qui agissent néanmoins
sur la base d'une logique sans faille.
En apprenant à maîtriser ses effets(sa peinture est par sa nature même
affective, débordante d'une émotion intense), CALOÏAN les introduit
dans un ordre des choses qui les rend plus persuasifs, capables de mieux
exprimer un état d'esprit, une attitude esthétique, par seulement le 
résultat immédiat de la rencontre avec le sujet.
Il ne transforme pas sa peinture en une fantasmagorie, mais en une
répétition mimétique de l'objet réel.
Il s'implique dans l'acte de coloration du réel et dans l'éclairage de ses
sensations essentielles.
L'artiste se concentre avec acharnement sur son art, conscient que la
joie de la création n'est que le résultat d'un immense travail. Le sérieux
est la qualité nécessaire de la peinture et CALOIAN l'est pleinement.
(Dan GRIGORESCU, mai 1989, Bucarest)


CALOÏAN : la mesure de l’indicible.



L’essence du travail de Caloïan est la matière dont on fait les rêves.

Regardez. Les circonvolutions de son trait expriment le bouillonnement intérieur dont il est issu. L’extrême densité de ses représentations terrestres est telle qu’elle défie les lois de la pesanteur ; et son dessin, à regret confiné dans la structure géométrique de la toile, trouve son épanouissement dans une profondeur nouvelle qui ne doit rien à l’épaisseur de la peinture mais tout à l’impression savante des couleurs imaginée par notre artiste.

Caloïan ne propose pas une vision d’un monde nouveau ou arrangeant, mais une vision nouvelle d’un monde dont il sait qu’il est bien le même que celui qui soutient le regard de ses contemporains, et qu’il en va de la quête de ces derniers comme de la sienne : la recherche d’une grâce volée aux dernières lueurs de l’enfance, l’expression d’un passage sans compromissions éclairé du plus lumineux de notre intérieur, un chemin qui vaudrait la peine d’être arpenté. En cela, son art est majeur car il propose un trait d’union entre son itinéraire artistique, innovant, en mouvement incessant, et le désir du spectateur de reconnaître un morceau de sa chair sur la toile.

A présent, reculez. Encore. Le recul est nécessaire pour comprendre la vision. Bien sûr, le désir est grand de répondre à l’appel de proximité des couleurs coulées directement des yeux de notre peintre pour restituer au mieux vivant sur la toile les imageries tellement plus complexes qu’il a déjà formentées dans son cerveau.

C’est donc un travail de composition dans tous les sens du terme : composition de l’image, position des couleurs, mises en composition avec l’émotion, précision de la pensée, renouvellement de son langage sur le monde, lucidité du professionnel.

Caloïan a des thèmes de prédilection, mais ceux-ci ne répondent pas forcément à leurs critères naturels, et il n’est donc pas surprenant de voir ses taureaux prendre leur envol (Tauromachie), ses hommes s’écraser sur la terre (Icare), ou encore de constater que la nudité de ses femmes voile imperceptiblement la condition de nos vies, laquelle est le vêtement de nos âmes. C’est pourquoi ses masques sont vibrants, osseux, dépourvus de peau. C’est pourquoi ses totems bravent l’éternité.

Reculez encore, et observez. L’étendue de sa peinture est impressionnante : mille tableaux fourmillent en un seul, le trait exprime la vision, la couleur en est sa caisse de résonance, et il résulte de ce chaos apparent une familiarité bouleversante, un écho final aux sentiments ordinaires.

Ce travail acharné ne peut être mesuré. Et s’il le doit, sa valeur marchande ne doit être ni contestée, ni discutée.
(Bénatar, juillet 1998, Les Ulis)


A Caloian,

Peintres, musiciens, poètes ;
Leurs fonctions est bien de veiller à la bonne ordonnance de toutes les entreprises communes 
et de n’oublier  jamais qu’il nous font tenter de rendre compte de la constitution d’un ordre 
secrètement absolu … Cela ne va pas sans de très longues analyses  parmi les plus couteuses.
La galerie universelle ne ferme pas et nos calculs n’aboutissent en rien. Il n’y a personne qui n’échoue.
Ultinam varietur : voie du salut. Puissé-je varier
pour  que le poème ne s’achève ! La chose même
me soit comme un séisme ; un arrachement ; une
flamme par essence incomparable.

Peut-être un espace à venir nous est-il promis dés
que s’ouvrent les noces de Cana de l’apparence.

Le grain de la pierre, Dieu le sent. Il ne fait pas
obstacle à ce que nous ébauchions une esthétique
unitive. Et nous recréons au paradis des mots les
conditions  d’une naiveté  créatrice.

Notre pauvreté fait de nous les Sisyphes d’une
confiante vocation à la lumière. Nous inventons
le modèle fluide.

Champs. Non pas épars, mais structurés les uns
par rapport aux autres. Tables non pas éparses
d’une Loi comme indéchiffrable de beauté…

Tu ne devines pas ce que le sort nous vaut, une guerre renouvelée, divine,
Ou d’autres chiens, pris dans des combats inconnus.
Avec cruauté nous attaqent… Ils sont bien là, pourtant, nous aiffraient,
Nous trompent, rompent peut-être une chaine et puis de toujours
Ecartent de nos refuges. Redout de pareils justiciers. Nos juges ?
Déjà les sentences s’entendent.  De part
…En part nous les révolent. Nous les connaissons pour avoir la mesure.
Des feux qui nous gouvernent ! Nous ne sommes pas innocents.
A nous rétablir dans notre pouvoir  dans notre désir d’atteindre
Au très profond rivage que nos pas effacent. Des pas ? Des pas
Tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas…En effet
 Que tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas ! Tu ne recherche
En effet que la sainte énergie des faux les plus fragiles, des fleurs tardives
Pierre OSTER ( poëte, essayste, philosophe)
"Image; d'un univers sacré, harmonieux, de mémoire d'une église vivante fourmillement d'allusions, de signes dont le sens n'est pas toujours révèlé..et sur le sol, en dissimulant la peur, les chaises des fidèles sont presque écrasées sur le poids du labyrinthe céleste...Le temps est suspendu dans les icônes d'inspiration byzantine issue de la nef chaude de l'église...Le rouge suggère les vêtements ecclésiastique et le blanc marque la disparition, la pierre manquante...Issue du patient travail des artistes, la cathédrale évoque l'histoire et le destin de l'homme et des saints, l'itinéraire de nos bonheurs et nos peines...En modifiant les espaces, les hauteurs, les distances, l'église de Caloian est ouverte, transparente, il n'y a plus le dehors, il y a que l'intérieur de son amour dissimulé...Dans ce nouveau temple imaginaire, sortant d'un puzzle interchangeable, chaque pierre pousse des cris d'émerveillement...Une saisissante transformation d'une arborescence extravagante s'opère, sous nos yeux, le ciel meme est un fastueux couronnement, plus haut que la coupole en pierre, et la grande rosace, comme l'oeil de Dieu, nous interpelle...Par la pluralité fragmentée de ce rocher fortifié, par l'énumération minutieuse des chapiteaux, colonnes, arc-boutants, pilastres, architraves, corniches, frises, nous retrouvons un nouveau corp architectural..." ( Alexandra MEDREA Danciu)


En ce qui concerne la construction de la couleur dans la peinture de 
CALOIAN, on devine facilement son aspiration à bâtir un style.
Le jeune peintre n'est pas monocorde comme cela arrive souvent
à un peintre de son âge.
De plus, il ne fait pas de son originalité un fétiche dans le but de se
démarquer des autres.
Il sait bien que l'originalité à l'état pur n'existe pas, que la personnalité
d'un artiste prend corps par la fermeté des lignes qui l'unissent à la
création des autres artistes et non pas par l'illusoire rigueur que l'on
devrait plutôt appeler rigidité.
Cette rigueur pourrait le détacher du reste de l'univers artistique. Il sait
que l'art est surtout une synthèse.
Ainsi, pour lui, la création consiste en une intégration dans un monde
cohérent bâti à partir de lois compliquées, lois qui agissent néanmoins
sur la base d'une logique sans faille.
En apprenant à maîtriser ses effets(sa peinture est par sa nature même
affective, débordante d'une émotion intense), CALOÏAN les introduit
dans un ordre des choses qui les rend plus persuasifs, capables de mieux
exprimer un état d'esprit, une attitude esthétique, par seulement le 
résultat immédiat de la rencontre avec le sujet.
Il ne transforme pas sa peinture en une fantasmagorie, mais en une
répétition mimétique de l'objet réel.
Il s'implique dans l'acte de coloration du réel et dans l'éclairage de ses
sensations essentielles.
L'artiste se concentre avec acharnement sur son art, conscient que la
joie de la création n'est que le résultat d'un immense travail. Le sérieux
est la qualité nécessaire de la peinture et CALOIAN l'est pleinement.
(Dan GRIGORESCU, mai 1989, Bucarest)


CALOÏAN : la mesure de l’indicible.



L’essence du travail de Caloïan est la matière dont on fait les rêves.

Regardez. Les circonvolutions de son trait expriment le bouillonnement intérieur dont il est issu. L’extrême densité de ses représentations terrestres est telle qu’elle défie les lois de la pesanteur ; et son dessin, à regret confiné dans la structure géométrique de la toile, trouve son épanouissement dans une profondeur nouvelle qui ne doit rien à l’épaisseur de la peinture mais tout à l’impression savante des couleurs imaginée par notre artiste.

Caloïan ne propose pas une vision d’un monde nouveau ou arrangeant, mais une vision nouvelle d’un monde dont il sait qu’il est bien le même que celui qui soutient le regard de ses contemporains, et qu’il en va de la quête de ces derniers comme de la sienne : la recherche d’une grâce volée aux dernières lueurs de l’enfance, l’expression d’un passage sans compromissions éclairé du plus lumineux de notre intérieur, un chemin qui vaudrait la peine d’être arpenté. En cela, son art est majeur car il propose un trait d’union entre son itinéraire artistique, innovant, en mouvement incessant, et le désir du spectateur de reconnaître un morceau de sa chair sur la toile.

A présent, reculez. Encore. Le recul est nécessaire pour comprendre la vision. Bien sûr, le désir est grand de répondre à l’appel de proximité des couleurs coulées directement des yeux de notre peintre pour restituer au mieux vivant sur la toile les imageries tellement plus complexes qu’il a déjà formentées dans son cerveau.

C’est donc un travail de composition dans tous les sens du terme : composition de l’image, position des couleurs, mises en composition avec l’émotion, précision de la pensée, renouvellement de son langage sur le monde, lucidité du professionnel.

Caloïan a des thèmes de prédilection, mais ceux-ci ne répondent pas forcément à leurs critères naturels, et il n’est donc pas surprenant de voir ses taureaux prendre leur envol (Tauromachie), ses hommes s’écraser sur la terre (Icare), ou encore de constater que la nudité de ses femmes voile imperceptiblement la condition de nos vies, laquelle est le vêtement de nos âmes. C’est pourquoi ses masques sont vibrants, osseux, dépourvus de peau. C’est pourquoi ses totems bravent l’éternité.

Reculez encore, et observez. L’étendue de sa peinture est impressionnante : mille tableaux fourmillent en un seul, le trait exprime la vision, la couleur en est sa caisse de résonance, et il résulte de ce chaos apparent une familiarité bouleversante, un écho final aux sentiments ordinaires.

Ce travail acharné ne peut être mesuré. Et s’il le doit, sa valeur marchande ne doit être ni contestée, ni discutée.
(Bénatar, juillet 1998, Les Ulis)


A Caloian,

Peintres, musiciens, poètes ;
Leurs fonctions est bien de veiller à la bonne ordonnance de toutes les entreprises communes 
et de n’oublier  jamais qu’il nous font tenter de rendre compte de la constitution d’un ordre 
secrètement absolu … Cela ne va pas sans de très longues analyses  parmi les plus couteuses.
La galerie universelle ne ferme pas et nos calculs n’aboutissent en rien. Il n’y a personne qui n’échoue.
Ultinam varietur : voie du salut. Puissé-je varier
pour  que le poème ne s’achève ! La chose même
me soit comme un séisme ; un arrachement ; une
flamme par essence incomparable.

Peut-être un espace à venir nous est-il promis dés
que s’ouvrent les noces de Cana de l’apparence.

Le grain de la pierre, Dieu le sent. Il ne fait pas
obstacle à ce que nous ébauchions une esthétique
unitive. Et nous recréons au paradis des mots les
conditions  d’une naiveté  créatrice.

Notre pauvreté fait de nous les Sisyphes d’une
confiante vocation à la lumière. Nous inventons
le modèle fluide.

Champs. Non pas épars, mais structurés les uns
par rapport aux autres. Tables non pas éparses
d’une Loi comme indéchiffrable de beauté…

Tu ne devines pas ce que le sort nous vaut, une guerre renouvelée, divine,
Ou d’autres chiens, pris dans des combats inconnus.
Avec cruauté nous attaqent… Ils sont bien là, pourtant, nous aiffraient,
Nous trompent, rompent peut-être une chaine et puis de toujours
Ecartent de nos refuges. Redout de pareils justiciers. Nos juges ?
Déjà les sentences s’entendent.  De part
…En part nous les révolent. Nous les connaissons pour avoir la mesure.
Des feux qui nous gouvernent ! Nous ne sommes pas innocents.
A nous rétablir dans notre pouvoir  dans notre désir d’atteindre
Au très profond rivage que nos pas effacent. Des pas ? Des pas
Tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas…En effet
 Que tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas ! Tu ne recherche
En effet que la sainte énergie des faux les plus fragiles, des fleurs tardives
Pierre OSTER ( poëte, essayste, philosophe)
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L'Oeil et La Croix Painting

MARCEL GROSARU

France

Painting, Paint on Canvas

Size: 7 W x 18 H x 1.1 D in

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"Image; d'un univers sacré, harmonieux, de mémoire d'une église vivante fourmillement d'allusions, de signes dont le sens n'est pas toujours révèlé..et sur le sol, en dissimulant la peur, les chaises des fidèles sont presque écrasées sur le poids du labyrinthe céleste...Le temps est suspendu dans les icônes d'inspiration byzantine issue de la nef chaude de l'église...Le rouge suggère les vêtements ecclésiastique et le blanc marque la disparition, la pierre manquante...Issue du patient travail des artistes, la cathédrale évoque l'histoire et le destin de l'homme et des saints, l'itinéraire de nos bonheurs et nos peines...En modifiant les espaces, les hauteurs, les distances, l'église de Caloian est ouverte, transparente, il n'y a plus le dehors, il y a que l'intérieur de son amour dissimulé...Dans ce nouveau temple imaginaire, sortant d'un puzzle interchangeable, chaque pierre pousse des cris d'émerveillement...Une saisissante transformation d'une arborescence extravagante s'opère, sous nos yeux, le ciel meme est un fastueux couronnement, plus haut que la coupole en pierre, et la grande rosace, comme l'oeil de Dieu, nous interpelle...Par la pluralité fragmentée de ce rocher fortifié, par l'énumération minutieuse des chapiteaux, colonnes, arc-boutants, pilastres, architraves, corniches, frises, nous retrouvons un nouveau corp architectural..." ( Alexandra MEDREA Danciu) En ce qui concerne la construction de la couleur dans la peinture de CALOIAN, on devine facilement son aspiration à bâtir un style. Le jeune peintre n'est pas monocorde comme cela arrive souvent à un peintre de son âge. De plus, il ne fait pas de son originalité un fétiche dans le but de se démarquer des autres. Il sait bien que l'originalité à l'état pur n'existe pas, que la personnalité d'un artiste prend corps par la fermeté des lignes qui l'unissent à la création des autres artistes et non pas par l'illusoire rigueur que l'on devrait plutôt appeler rigidité. Cette rigueur pourrait le détacher du reste de l'univers artistique. Il sait que l'art est surtout une synthèse. Ainsi, pour lui, la création consiste en une intégration dans un monde cohérent bâti à partir de lois compliquées, lois qui agissent néanmoins sur la base d'une logique sans faille. En apprenant à maîtriser ses effets(sa peinture est par sa nature même affective, débordante d'une émotion intense), CALOÏAN les introduit dans un ordre des choses qui les rend plus persuasifs, capables de mieux exprimer un état d'esprit, une attitude esthétique, par seulement le résultat immédiat de la rencontre avec le sujet. Il ne transforme pas sa peinture en une fantasmagorie, mais en une répétition mimétique de l'objet réel. Il s'implique dans l'acte de coloration du réel et dans l'éclairage de ses sensations essentielles. L'artiste se concentre avec acharnement sur son art, conscient que la joie de la création n'est que le résultat d'un immense travail. Le sérieux est la qualité nécessaire de la peinture et CALOIAN l'est pleinement. (Dan GRIGORESCU, mai 1989, Bucarest) CALOÏAN : la mesure de l’indicible. L’essence du travail de Caloïan est la matière dont on fait les rêves. Regardez. Les circonvolutions de son trait expriment le bouillonnement intérieur dont il est issu. L’extrême densité de ses représentations terrestres est telle qu’elle défie les lois de la pesanteur ; et son dessin, à regret confiné dans la structure géométrique de la toile, trouve son épanouissement dans une profondeur nouvelle qui ne doit rien à l’épaisseur de la peinture mais tout à l’impression savante des couleurs imaginée par notre artiste. Caloïan ne propose pas une vision d’un monde nouveau ou arrangeant, mais une vision nouvelle d’un monde dont il sait qu’il est bien le même que celui qui soutient le regard de ses contemporains, et qu’il en va de la quête de ces derniers comme de la sienne : la recherche d’une grâce volée aux dernières lueurs de l’enfance, l’expression d’un passage sans compromissions éclairé du plus lumineux de notre intérieur, un chemin qui vaudrait la peine d’être arpenté. En cela, son art est majeur car il propose un trait d’union entre son itinéraire artistique, innovant, en mouvement incessant, et le désir du spectateur de reconnaître un morceau de sa chair sur la toile. A présent, reculez. Encore. Le recul est nécessaire pour comprendre la vision. Bien sûr, le désir est grand de répondre à l’appel de proximité des couleurs coulées directement des yeux de notre peintre pour restituer au mieux vivant sur la toile les imageries tellement plus complexes qu’il a déjà formentées dans son cerveau. C’est donc un travail de composition dans tous les sens du terme : composition de l’image, position des couleurs, mises en composition avec l’émotion, précision de la pensée, renouvellement de son langage sur le monde, lucidité du professionnel. Caloïan a des thèmes de prédilection, mais ceux-ci ne répondent pas forcément à leurs critères naturels, et il n’est donc pas surprenant de voir ses taureaux prendre leur envol (Tauromachie), ses hommes s’écraser sur la terre (Icare), ou encore de constater que la nudité de ses femmes voile imperceptiblement la condition de nos vies, laquelle est le vêtement de nos âmes. C’est pourquoi ses masques sont vibrants, osseux, dépourvus de peau. C’est pourquoi ses totems bravent l’éternité. Reculez encore, et observez. L’étendue de sa peinture est impressionnante : mille tableaux fourmillent en un seul, le trait exprime la vision, la couleur en est sa caisse de résonance, et il résulte de ce chaos apparent une familiarité bouleversante, un écho final aux sentiments ordinaires. Ce travail acharné ne peut être mesuré. Et s’il le doit, sa valeur marchande ne doit être ni contestée, ni discutée. (Bénatar, juillet 1998, Les Ulis) A Caloian, Peintres, musiciens, poètes ; Leurs fonctions est bien de veiller à la bonne ordonnance de toutes les entreprises communes et de n’oublier jamais qu’il nous font tenter de rendre compte de la constitution d’un ordre secrètement absolu … Cela ne va pas sans de très longues analyses parmi les plus couteuses. La galerie universelle ne ferme pas et nos calculs n’aboutissent en rien. Il n’y a personne qui n’échoue. Ultinam varietur : voie du salut. Puissé-je varier pour que le poème ne s’achève ! La chose même me soit comme un séisme ; un arrachement ; une flamme par essence incomparable. Peut-être un espace à venir nous est-il promis dés que s’ouvrent les noces de Cana de l’apparence. Le grain de la pierre, Dieu le sent. Il ne fait pas obstacle à ce que nous ébauchions une esthétique unitive. Et nous recréons au paradis des mots les conditions d’une naiveté créatrice. Notre pauvreté fait de nous les Sisyphes d’une confiante vocation à la lumière. Nous inventons le modèle fluide. Champs. Non pas épars, mais structurés les uns par rapport aux autres. Tables non pas éparses d’une Loi comme indéchiffrable de beauté… Tu ne devines pas ce que le sort nous vaut, une guerre renouvelée, divine, Ou d’autres chiens, pris dans des combats inconnus. Avec cruauté nous attaqent… Ils sont bien là, pourtant, nous aiffraient, Nous trompent, rompent peut-être une chaine et puis de toujours Ecartent de nos refuges. Redout de pareils justiciers. Nos juges ? Déjà les sentences s’entendent. De part …En part nous les révolent. Nous les connaissons pour avoir la mesure. Des feux qui nous gouvernent ! Nous ne sommes pas innocents. A nous rétablir dans notre pouvoir dans notre désir d’atteindre Au très profond rivage que nos pas effacent. Des pas ? Des pas Tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas…En effet Que tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas ! Tu ne recherche En effet que la sainte énergie des faux les plus fragiles, des fleurs tardives Pierre OSTER ( poëte, essayste, philosophe)

Details & Dimensions

Painting:Paint on Canvas

Original:One-of-a-kind Artwork

Size:7 W x 18 H x 1.1 D in

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Delivery Time:Typically 5-7 business days for domestic shipments, 10-14 business days for international shipments.

Je représente le contenu d'une expression sincère magnifiée par le geste, l'accent, le sens, le symbole, le signe, la transparence. Il y a quelques années, ma création (la figuration libre) a glissée au fil des recherches dans l'abstraction avec de fréquentes utilisations de structures géométriques ; cercles, triangles, carrés, lignes, losanges, points...plus ou moins sur le " i " ...!!!

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