view additional image 1
View in a Room ArtworkView in a Room Background
392 Views
0

VIEW IN MY ROOM

Arlequin en marche Painting

MARCEL GROSARU

France

Painting, Acrylic on Canvas

Size: 26 W x 60 H x 1.1 D in

Ships in a Crate

info-circle
$14,999

check Shipping included

check 14-day satisfaction guarantee

info-circle
Primary imagePrimary imagePrimary imagePrimary imagePrimary image Trustpilot Score
392 Views
0

Artist Recognition

link - Artist featured in a collection

Artist featured in a collection

About The Artwork

"La reconstruction architecturale est pour l'artiste une élan traversée par la lumière, c'est la pierre de sa pierre imaginaire qui éclaire son propreémerveillement devant la résistance de l'esprit... En structurant l'espace avec une logique impérieuse, Caloian manipule les volumes et les lignes avec une grande spontanéité, pour traduire la grâce, l' harmonie, l'équilibre et la mesure... Volutes, nervures, flèches quittent physiquement la planéité des formes en créant une répétition rythmique du motif... La répétition a un sens positif car "on imite les actes de création fructueux", comme l'affirme Mircea Eliade... Dans l'imitation d'un acte original, le temps réel et le temps imaginaire, ce qui est et ce qui a été s'unissent... La peinture devient chez Caloian un palimpseste d'éléments plastiques-illusionnistes, rythmes par des lignes horizontales et verticales..!" (Alexandra Medrea Danciu) La déconstruction du carré "Lorsque Malévitch, au début du vingtième siècle, peignait son fameux « carré », il pensait, à juste titre, mettre une fin à la peinture. Qu’en faire de la peinture, puisqu’on avait déjà la photo et le cinéma ? Son geste, pour provocateur qu’il fût, n’eut aucune conséquence. La peinture allait son train, Malévitch en avait embarqué le faux. L’ironie du destin a fait que, plus tard, dans l’époque stalinienne, Malévitch s’est vu contrit à renouer avec le sage réalisme (on doit bien vivre !). Il s’est bien gardé de suivre l’idéologie du réalisme socialiste, mais s’est contenté de peindre des portraits complaisants, tel celui de sa grand-mère. L’ancien « carré » plane sur la peinture russe contemporaine, mais aussi sur l’imagination des peintres de l’Occident. CALOIAN Marcel Grosaru en est du nombre. Depuis quelques années, l’artiste se concentre sur le « carré », s’essayant de le remettre (cent fois sur le métier) en tant que point de départ, et non pas de point final. Il a situé le carré de Malévitch dans des structures complexes, l’a entouré de couleurs séduisantes, de formes qui lui enrichissent la saveur. Plusieurs expositions ont prouvé la validité de sa démarche. Ceci dit, il s’est bien gardé de passer outre l’axiome moderniste qui, selon Maurice Denis, exige que le tableau soit envisagé comme une surface recouverte de formes et de couleurs qui ne défient jamais sa planéité essentielle. Il a eu une autre idée remarquable. Puisque le « maître » a peint le carreau noir sur fond noir, pourquoi ne pas prélever ce noir vibré, modulé, vivifié de Pierre Soulages ? Alors le métissage entre Malévitch et Soulages devient possible et surtout intéressant, grâce à Caloïan. Tout d’un coup, l’artiste nous surprend par une œuvre hors de la série. C’est un tableau singulier qui risque de passer inaperçu dans une exposition. Car, pour amadouer et séduire le public, il faut lui donner des parcours qui le familiarisent avec la démarche et non pas des exemples isolés qui le décontenancent. Le mieux est d’avoir le tableau chez soi, pour bien l’étudier et déchiffrer ses arcanes. C’est ce que j’ai eu le privilège de faire. C’est un ouvrage de dimensions assez imposantes, surtout pour un logis modeste, 80 cm. d’hauteur, 60 cm. de large. Le fond est noir, mais il n’est pas plat, les touches en sont nerveuses, parfois chargées de matière, ce qui fait que son rayonnement change avec l’éclairage. On voit plusieurs carrés disloqués, désemparés, en fuite devant un ennemi. Cet ennemi, c’est un triangle (le contraire d’un carré) vivement peint en couleurs primaires : rouge, vert, jaune. Il menace l’ensemble des carrés, dont on peut compter au moins six, tout-au-plus huit. Ces carrés encadrés de bleus tendent à s’ériger en cubes. Ils cherchent à s’échapper, même en dépassant les limites de la toile : c’est la fuite à la survie. En haut, au milieu (pourquoi rejeter la section d’or ?), un collage vivement coloré remet la démonstration picturale dans le domaine de la raison : on cherche à expliquer ce que l’on a ressenti. La peinture est trop souvent tentée par le décoratif. CALOIAN Marcel Grosaru rejette ici toute tentation du beau matissien, tout enjolivement qui séduit sans raison. Ce qu’il met en avant dans sa peinture c’est le côté dramatique, mis à l’écart pendant trop longtemps. Nous avons affaire à un drame, sinon une tragédie, qui met les formes en conflit, dans une bataille dont le dénouement reste incertain. Il y a des tableaux où on tenté d’entrer, de s’y insérer, tant ils sont accueillants. Dans ce cas-là, il vaut mieux se tenir loin, à l’affût des dangers, pour ne pas risquer d’être une simple proie parmi les entités qui s’y affrontent. Adrian Mihalache, février 2019 "En ce qui concerne la construction de la couleur dans la peinture de CALOIAN Marcel Grosaru, on devine facilement son aspiration à bâtir un style. Le jeune peintre n'est pas monocorde comme cela arrive souvent à un peintre de son âge. De plus, il ne fait pas de son originalité un fétiche dans le but de se démarquer des autres. Il sait bien que l'originalité à l'état pur n'existe pas, que la personnalité d'un artiste prend corps par la fermeté des lignes qui l'unissent à la création des autres artistes et non pas par l'illusoire rigueur que l'on devrait plutôt appeler rigidité. Cette rigueur pourrait le détacher du reste de l'univers artistique. Il sait que l'art est surtout une synthèse. Ainsi, pour lui, la création consiste en une intégration dans un monde cohérent bâti à partir de lois compliquées, lois qui agissent néanmoins sur la base d'une logique sans faille. En apprenant à maîtriser ses effets(sa peinture est par sa nature même affective, débordante d'une émotion intense), CALOÏAN les introduit dans un ordre des choses qui les rend plus persuasifs, capables de mieux exprimer un état d'esprit, une attitude esthétique, par seulement le résultat immédiat de la rencontre avec le sujet. Il ne transforme pas sa peinture en une fantasmagorie, mais en une répétition mimétique de l'objet réel. Il s'implique dans l'acte de coloration du réel et dans l'éclairage de ses sensations essentielles. L'artiste se concentre avec acharnement sur son art, conscient que la joie de la création n'est que le résultat d'un immense travail. Le sérieux est la qualité nécessaire de la peinture et CALOIAN Marcel Grosaru l'est pleinement. (Dan GRIGORESCU, mai 1989, Bucarest) "Il y a l'Imposante, la Mutine, l'Artiste, l'Enigmatique, la Puissante, la Rêveuse, l'Insaisissable, la Créatrice, la Secrète... Celle qui a le sein lourd et les hanches remplies du Monde, celle qui se donne rieuse et désobéissante, celle qui nous entraîne par sa grâce extravagante, celle qui nous perd dans ses eaux troubles, celle qui a la conscience de sa volupté et do nt les pensées nous échappent, celle qui, de son corps épais, soutenu juste par la pointe de ses pieds, nous emporte dans ses rêves, celle qui, fluide et aérienne, nous enivre et nous abandonne ensuite, ignorants et assoiffés, celle qui donne naissance dans la lumière en laissant s'échapper d'elle les signes rouges et douloureux de l'enfantement, celle qui couverte d'un voile, nous berce dans l'illusion qu'on peut s'emparer de sa faiblesse... Toutes s'enroulent et farandolent autour du Vertical menaçant et aimant qui les transperce, ce Vertical qui les tient debout et qu'elles manient avec élégance et subtilité. On ne voit que leur mouvement, leur cour assaillante, leur souveraine séduction. Tout autre chose disparaît, comme si cette dynamique était la seule chose qui pouvait avoir un sens. Marcel Caloian met des masques de guerrières à ses Femmes et les envoie au front. Il les envoie danser, entre sublime et grotesque, au bal étrange de la Vie et de l'Irrémédiable, il leur demande de jouer les ensorceleuses pour mieux apprivoiser ce temps qui broie sauvagement leurs jouissances. Les nôtres... Et lui, pendant que ses Femmes avancent avec obstination (et foi), lui il butine d'une délicate ignorance de spectateur, d'une beauté douce et éphémère d'amant.... Et lorsqu'il se pose finalement, le battement hésitant de ses ailes essaie de pénétrer leur mystère et leur miracle... Le peintre est ce papillon sorti de sa chrysalide après les affres de sa création et pour se récompenser, il s'invite aux côtés de ses muses et appose sa signature : humble, gracieuse, fragile, poignante." (Lelia Loddo Floresco – janvier 2011, La Défense, Paris)

Details & Dimensions

Multi-paneled Painting:Acrylic on Canvas

Original:One-of-a-kind Artwork

Size:26 W x 60 H x 1.1 D in

Number of Panels:3

Shipping & Returns

Delivery Time:Typically 5-7 business days for domestic shipments, 10-14 business days for international shipments.

Je représente le contenu d'une expression sincère magnifiée par le geste, l'accent, le sens, le symbole, le signe, la transparence. Il y a quelques années, ma création (la figuration libre) a glissée au fil des recherches dans l'abstraction avec de fréquentes utilisations de structures géométriques ; cercles, triangles, carrés, lignes, losanges, points...plus ou moins sur le " i " ...!!!

Artist Recognition

Artist featured in a collection

Artist featured by Saatchi Art in a collection

Thousands Of Five-Star Reviews

We deliver world-class customer service to all of our art buyers.

globe

Global Selection

Explore an unparalleled artwork selection by artists from around the world.

Satisfaction Guaranteed

Our 14-day satisfaction guarantee allows you to buy with confidence.

Support An Artist With Every Purchase

We pay our artists more on every sale than other galleries.

Need More Help?

Enjoy Complimentary Art Advisory Contact Customer Support