view additional image 1
View in a Room ArtworkView in a Room Background
En 2004 inspire par les ponts de Paris je leurs avais dedie un hommage en realisant une vingtaine des peintures en technique/mixte/huile/acryl/carton/maroufle/toile + fil cousu.  Le defi c etait de reunir cette offrande avec l'Hommage aussi a Edith Piaf pour l anniversaire de sa mort ( 23  oct 1963 ). Les toiles sont toutes le meme format 40 x 56 inch et travailles en huile et acrylique, en couleurs pastel sur carton maroufle/toile. Sur chaque fil cousu est presente un personnage de prefference un Arlequin qui marche ou qui est suspendu et cet fil c est ne pas un autre que le fil de l Absence, des nos sentiments, des nos emotions, des nos incomprehensibilites, des nos angoisses, des nos ...Vie !


« A Caloïan – Le Rond Créateur »


L’ARENE-Cape, Rideau et Scène

Né du noir-bleuté du fond de la terre
Le taureau porte entre ses cornes de lunes ondulées
Océans d’étoiles engloutis dans la tourmente des autres galaxies
Des cités ambulantes pas encore bâties
Des forêts d’odeurs d’encens et de fleurs
Des cathédrales-sonates en cire
Immaculées Madones en plumes et or
Flux reflux d’animaux qui n’ont jamais existé
Des flammes en feu au milieu du vide plein……

C’est ce que le torero veut
Dans un halo de sang et de lumière
Du bout de son symbole d’épée
Baguette de chef d’orchestre des sabots qui battent la terre
Au rythme des souffles des narines dilatées

Ainsi que la tribune-Oléeeee, Oléeee, Oléee
Tous ils convoitent
Ce monde des spirales en potentialité
Avec aux centres des grands yeux lourds
Qui pensent et regardent la Matière
Et non pas l’oreille droite
De l’animal sacré
Atteint par un geste limpide, précis et gracieux.

Dans ce corps à corps en pas de danse
Ni le taureau ni le torero éparpillé
Des fois poupée, pantin ou arlequin encorné par la Mort
N’ont peur ou froid dans la sueur
Fragiles, suaves et délicats
Homme, Cheval, Taureau ou Arlequin successivement
Deux en un et un en deux
Essences des ombres colorées et des lumières
Sous la Main-Œil d’un Transparent ou rond Créateur
CALOIAN
Le Taureau Blanc s’éteint, s’allume, se meurt et se rallume
Autour de l’Arène s’enroule un chuchotement - Vaya, Vaya, Olé, Olé, Oléeeee

La cape rouge, rideau de froissements tombe………
(Dana Stoica, avril 2005, Paris)

Il y a le monde des brumes et celui des lumières.
Entre les deux serpente la vie dans sa contemplation
intérieure.
Une vie de femme damnée, d’arlequin chantant ou de fou
révolté.
Les mains se lèvent dans une prière à peine osée qui cache une
caresse naissante.
Les doigts touchent l’air, l’instrument de musique, le corps, 
parfois la pensée dans une expression de désir évanoui ou 
fuyant.
Les lumières montent tournant en rond, ou se cachent derrière
les formes en jetant des ombres pâles et douces, mais aussi des 
tâches dures et crues.
Le trait, le point ou la forme arrondie s’alignent dans une
méditation infinie. Un cri s’échappe de l’âme tandis qu’un
autre se prépare.
A travers leurs paupières closes, les deux femmes voient les
arlequins chantant leur musique silencieuse.
Les couleurs chez CALOIAN se pressent les unes contre les autres pour oublier, 
pour mieux sentir ; ‘’La VIE’’
Entre les lumières et les brumes, entre maintenant et demain, 
entre les corps et les caresses naît un troisième monde crée
d’espoir, d’attente ou de résignation à notre image.
(Ioana STEFANESCU, 1992 Massy)


En ce qui concerne la construction de la couleur dans la peinture de 
CALOIAN, on devine facilement son aspiration à bâtir un style.
Le jeune peintre n'est pas monocorde comme cela arrive souvent
à un peintre de son âge.
De plus, il ne fait pas de son originalité un fétiche dans le but de se
démarquer des autres.
Il sait bien que l'originalité à l'état pur n'existe pas, que la personnalité
d'un artiste prend corps par la fermeté des lignes qui l'unissent à la
création des autres artistes et non pas par l'illusoire rigueur que l'on
devrait plutôt appeler rigidité.
Cette rigueur pourrait le détacher du reste de l'univers artistique. Il sait
que l'art est surtout une synthèse.
Ainsi, pour lui, la création consiste en une intégration dans un monde
cohérent bâti à partir de lois compliquées, lois qui agissent néanmoins
sur la base d'une logique sans faille.
En apprenant à maîtriser ses effets(sa peinture est par sa nature même
affective, débordante d'une émotion intense), CALOÏAN les introduit
dans un ordre des choses qui les rend plus persuasifs, capables de mieux
exprimer un état d'esprit, une attitude esthétique, par seulement le 
résultat immédiat de la rencontre avec le sujet.
Il ne transforme pas sa peinture en une fantasmagorie, mais en une
répétition mimétique de l'objet réel.
Il s'implique dans l'acte de coloration du réel et dans l'éclairage de ses
sensations essentielles.
L'artiste se concentre avec acharnement sur son art, conscient que la
joie de la création n'est que le résultat d'un immense travail. Le sérieux
est la qualité nécessaire de la peinture et CALOIAN l'est pleinement.
(Dan GRIGORESCU, mai 1989, Bucarest)

A Caloïan


Le Sentier aérien


   Des encres solides et liquides, des palets blancs et bleus, comme une poussière d’albâtre, dessinent un paysage essentiel, un sentier aérien dressé sur le néant…

   Dentelures, virgules, une symphonie de pierres qui enjambent la Seine comme un glorieux escalier d’agates et d’onyx, suspendue au-dessus des vagues.

  Une sublime sensation de pureté et d’harmonie sort de ses pierres blanches immaculées, inventées comme une nouvelle graphie, car trop de couleurs suffoquent nos rêves, nos pensées…

  La pierre est transparente comme les cailloux de l’enfance, jetés dans la rivière pour retrouver leur couleur et leur humidité …

  Le Pont de Caloïan est un insondable  songe qui me rappelle le pont en or et en argent bâti, dans une seule nuit, par le Prince Charmant des contes de fées roumains …

  Caloian cherche sans cesse un autre mode d’expression porteur de ses angoisses, de ses allers et retours, de ses songes secrets, de ses bonheurs et de ses peines…

  Sans jamais oublier ses Arlequins, faits de losanges de toutes les couleurs, une pyrotechnie pittoresque pour condenser le grand théâtre du monde, où l’Artiste est parfois saisi de vertiges...

  L’Arlequin est devenu la figure vaguement féminine, le somnambule de la ville qui ne dort pas, avec son cri suspendu au fil de l’eau…

  Les figures humaines, tachetées de rouge et de jaune, dessinent des danses rapides, dangereuses, en exprimant leurs désirs et l’envie folle d’exister…

  Caloïan joue sur le fil tendu qui mesure l’espace et la ligne haute du pont et des réverbères, sur le fil arraché aux déchirures des filets des pécheurs du Danube, jamais oublié…

  Les personnages prennent leurs forme aux nymphes et aux naïades, maîtresses de l’eau, échappées de ces sources aquatiques pour  vivre leurs songes fugitifs…

  Il ne faut toujours pas oublier ce que Hésiode disait des nymphes qui vivent dix fois, autant que le Phénix …                                   
(Alexandra MEDREA, 2004, Paris)

A Caloian,

Peintres, musiciens, poètes ;
Leurs fonctions est bien de veiller à la bonne ordonnance de toutes les entreprises communes 
et de n’oublier  jamais qu’il nous font tenter de rendre compte de la constitution d’un ordre 
secrètement absolu … Cela ne va pas sans de très longues analyses  parmi les plus couteuses.
La galerie universelle ne ferme pas et nos calculs n’aboutissent en rien. Il n’y a personne qui n’échoue.
Ultinam varietur : voie du salut. Puissé-je varier
pour  que le poème ne s’achève ! La chose même
me soit comme un séisme ; un arrachement ; une
flamme par essence incomparable.

Peut-être un espace à venir nous est-il promis dés
que s’ouvrent les noces de Cana de l’apparence.

Le grain de la pierre, Dieu le sent. Il ne fait pas
obstacle à ce que nous ébauchions une esthétique
unitive. Et nous recréons au paradis des mots les
conditions  d’une naiveté  créatrice.

Notre pauvreté fait de nous les Sisyphes d’une
confiante vocation à la lumière. Nous inventons
le modèle fluide.

Champs. Non pas épars, mais structurés les uns
par rapport aux autres. Tables non pas éparses
d’une Loi comme indéchiffrable de beauté…

Tu ne devines pas ce que le sort nous vaut, une guerre renouvelée, divine,
Ou d’autres chiens, pris dans des combats inconnus.
Avec cruauté nous attaqent… Ils sont bien là, pourtant, nous aiffraient,
Nous trompent, rompent peut-être une chaine et puis de toujours
Ecartent de nos refuges. Redout de pareils justiciers. Nos juges ?
Déjà les sentences s’entendent.  De part
…En part nous les révolent. Nous les connaissons pour avoir la mesure.
Des feux qui nous gouvernent ! Nous ne sommes pas innocents.
A nous rétablir dans notre pouvoir  dans notre désir d’atteindre
Au très profond rivage que nos pas effacent. Des pas ? Des pas
Tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas…En effet
 Que tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas ! Tu ne recherche
En effet que la sainte énergie des faux les plus fragiles, des fleurs tardives
Pierre OSTER ( poëte, essayste, philosophe), 2016, Paris)

CALOÏAN : la mesure de l’indicible.



L’essence du travail de Caloïan est la matière dont on fait les rêves.

Regardez. Les circonvolutions de son trait expriment le bouillonnement intérieur dont il est issu. L’extrême densité de ses représentations terrestres est telle qu’elle défie les lois de la pesanteur ; et son dessin, à regret confiné dans la structure géométrique de la toile, trouve son épanouissement dans une profondeur nouvelle qui ne doit rien à l’épaisseur de la peinture mais tout à l’impression savante des couleurs imaginée par notre artiste.

Caloïan ne propose pas une vision d’un monde nouveau ou arrangeant, mais une vision nouvelle d’un monde dont il sait qu’il est bien le même que celui qui soutient le regard de ses contemporains, et qu’il en va de la quête de ces derniers comme de la sienne : la recherche d’une grâce volée aux dernières lueurs de l’enfance, l’expression d’un passage sans compromissions éclairé du plus lumineux de notre intérieur, un chemin qui vaudrait la peine d’être arpenté. En cela, son art est majeur car il propose un trait d’union entre son itinéraire artistique, innovant, en mouvement incessant, et le désir du spectateur de reconnaître un morceau de sa chair sur la toile.

A présent, reculez. Encore. Le recul est nécessaire pour comprendre la vision. Bien sûr, le désir est grand de répondre à l’appel de proximité des couleurs coulées directement des yeux de notre peintre pour restituer au mieux vivant sur la toile les imageries tellement plus complexes qu’il a déjà formentées dans son cerveau.

C’est donc un travail de composition dans tous les sens du terme : composition de l’image, position des couleurs, mises en composition avec l’émotion, précision de la pensée, renouvellement de son langage sur le monde, lucidité du professionnel.

Caloïan a des thèmes de prédilection, mais ceux-ci ne répondent pas forcément à leurs critères naturels, et il n’est donc pas surprenant de voir ses taureaux prendre leur envol (Tauromachie), ses hommes s’écraser sur la terre (Icare), ou encore de constater que la nudité de ses femmes voile imperceptiblement la condition de nos vies, laquelle est le vêtement de nos âmes. C’est pourquoi ses masques sont vibrants, osseux, dépourvus de peau. C’est pourquoi ses totems bravent l’éternité.

Reculez encore, et observez. L’étendue de sa peinture est impressionnante : mille tableaux fourmillent en un seul, le trait exprime la vision, la couleur en est sa caisse de résonance, et il résulte de ce chaos apparent une familiarité bouleversante, un écho final aux sentiments ordinaires.

Ce travail acharné ne peut être mesuré. Et s’il le doit, sa valeur marchande ne doit être ni contestée, ni discutée.
(Bénatar, juillet 1998, Les Ulis)
En 2004 inspire par les ponts de Paris je leurs avais dedie un hommage en realisant une vingtaine des peintures en technique/mixte/huile/acryl/carton/maroufle/toile + fil cousu.  Le defi c etait de reunir cette offrande avec l'Hommage aussi a Edith Piaf pour l anniversaire de sa mort ( 23  oct 1963 ). Les toiles sont toutes le meme format 40 x 56 inch et travailles en huile et acrylique, en couleurs pastel sur carton maroufle/toile. Sur chaque fil cousu est presente un personnage de prefference un Arlequin qui marche ou qui est suspendu et cet fil c est ne pas un autre que le fil de l Absence, des nos sentiments, des nos emotions, des nos incomprehensibilites, des nos angoisses, des nos ...Vie !


« A Caloïan – Le Rond Créateur »


L’ARENE-Cape, Rideau et Scène

Né du noir-bleuté du fond de la terre
Le taureau porte entre ses cornes de lunes ondulées
Océans d’étoiles engloutis dans la tourmente des autres galaxies
Des cités ambulantes pas encore bâties
Des forêts d’odeurs d’encens et de fleurs
Des cathédrales-sonates en cire
Immaculées Madones en plumes et or
Flux reflux d’animaux qui n’ont jamais existé
Des flammes en feu au milieu du vide plein……

C’est ce que le torero veut
Dans un halo de sang et de lumière
Du bout de son symbole d’épée
Baguette de chef d’orchestre des sabots qui battent la terre
Au rythme des souffles des narines dilatées

Ainsi que la tribune-Oléeeee, Oléeee, Oléee
Tous ils convoitent
Ce monde des spirales en potentialité
Avec aux centres des grands yeux lourds
Qui pensent et regardent la Matière
Et non pas l’oreille droite
De l’animal sacré
Atteint par un geste limpide, précis et gracieux.

Dans ce corps à corps en pas de danse
Ni le taureau ni le torero éparpillé
Des fois poupée, pantin ou arlequin encorné par la Mort
N’ont peur ou froid dans la sueur
Fragiles, suaves et délicats
Homme, Cheval, Taureau ou Arlequin successivement
Deux en un et un en deux
Essences des ombres colorées et des lumières
Sous la Main-Œil d’un Transparent ou rond Créateur
CALOIAN
Le Taureau Blanc s’éteint, s’allume, se meurt et se rallume
Autour de l’Arène s’enroule un chuchotement - Vaya, Vaya, Olé, Olé, Oléeeee

La cape rouge, rideau de froissements tombe………
(Dana Stoica, avril 2005, Paris)

Il y a le monde des brumes et celui des lumières.
Entre les deux serpente la vie dans sa contemplation
intérieure.
Une vie de femme damnée, d’arlequin chantant ou de fou
révolté.
Les mains se lèvent dans une prière à peine osée qui cache une
caresse naissante.
Les doigts touchent l’air, l’instrument de musique, le corps, 
parfois la pensée dans une expression de désir évanoui ou 
fuyant.
Les lumières montent tournant en rond, ou se cachent derrière
les formes en jetant des ombres pâles et douces, mais aussi des 
tâches dures et crues.
Le trait, le point ou la forme arrondie s’alignent dans une
méditation infinie. Un cri s’échappe de l’âme tandis qu’un
autre se prépare.
A travers leurs paupières closes, les deux femmes voient les
arlequins chantant leur musique silencieuse.
Les couleurs chez CALOIAN se pressent les unes contre les autres pour oublier, 
pour mieux sentir ; ‘’La VIE’’
Entre les lumières et les brumes, entre maintenant et demain, 
entre les corps et les caresses naît un troisième monde crée
d’espoir, d’attente ou de résignation à notre image.
(Ioana STEFANESCU, 1992 Massy)


En ce qui concerne la construction de la couleur dans la peinture de 
CALOIAN, on devine facilement son aspiration à bâtir un style.
Le jeune peintre n'est pas monocorde comme cela arrive souvent
à un peintre de son âge.
De plus, il ne fait pas de son originalité un fétiche dans le but de se
démarquer des autres.
Il sait bien que l'originalité à l'état pur n'existe pas, que la personnalité
d'un artiste prend corps par la fermeté des lignes qui l'unissent à la
création des autres artistes et non pas par l'illusoire rigueur que l'on
devrait plutôt appeler rigidité.
Cette rigueur pourrait le détacher du reste de l'univers artistique. Il sait
que l'art est surtout une synthèse.
Ainsi, pour lui, la création consiste en une intégration dans un monde
cohérent bâti à partir de lois compliquées, lois qui agissent néanmoins
sur la base d'une logique sans faille.
En apprenant à maîtriser ses effets(sa peinture est par sa nature même
affective, débordante d'une émotion intense), CALOÏAN les introduit
dans un ordre des choses qui les rend plus persuasifs, capables de mieux
exprimer un état d'esprit, une attitude esthétique, par seulement le 
résultat immédiat de la rencontre avec le sujet.
Il ne transforme pas sa peinture en une fantasmagorie, mais en une
répétition mimétique de l'objet réel.
Il s'implique dans l'acte de coloration du réel et dans l'éclairage de ses
sensations essentielles.
L'artiste se concentre avec acharnement sur son art, conscient que la
joie de la création n'est que le résultat d'un immense travail. Le sérieux
est la qualité nécessaire de la peinture et CALOIAN l'est pleinement.
(Dan GRIGORESCU, mai 1989, Bucarest)

A Caloïan


Le Sentier aérien


   Des encres solides et liquides, des palets blancs et bleus, comme une poussière d’albâtre, dessinent un paysage essentiel, un sentier aérien dressé sur le néant…

   Dentelures, virgules, une symphonie de pierres qui enjambent la Seine comme un glorieux escalier d’agates et d’onyx, suspendue au-dessus des vagues.

  Une sublime sensation de pureté et d’harmonie sort de ses pierres blanches immaculées, inventées comme une nouvelle graphie, car trop de couleurs suffoquent nos rêves, nos pensées…

  La pierre est transparente comme les cailloux de l’enfance, jetés dans la rivière pour retrouver leur couleur et leur humidité …

  Le Pont de Caloïan est un insondable  songe qui me rappelle le pont en or et en argent bâti, dans une seule nuit, par le Prince Charmant des contes de fées roumains …

  Caloian cherche sans cesse un autre mode d’expression porteur de ses angoisses, de ses allers et retours, de ses songes secrets, de ses bonheurs et de ses peines…

  Sans jamais oublier ses Arlequins, faits de losanges de toutes les couleurs, une pyrotechnie pittoresque pour condenser le grand théâtre du monde, où l’Artiste est parfois saisi de vertiges...

  L’Arlequin est devenu la figure vaguement féminine, le somnambule de la ville qui ne dort pas, avec son cri suspendu au fil de l’eau…

  Les figures humaines, tachetées de rouge et de jaune, dessinent des danses rapides, dangereuses, en exprimant leurs désirs et l’envie folle d’exister…

  Caloïan joue sur le fil tendu qui mesure l’espace et la ligne haute du pont et des réverbères, sur le fil arraché aux déchirures des filets des pécheurs du Danube, jamais oublié…

  Les personnages prennent leurs forme aux nymphes et aux naïades, maîtresses de l’eau, échappées de ces sources aquatiques pour  vivre leurs songes fugitifs…

  Il ne faut toujours pas oublier ce que Hésiode disait des nymphes qui vivent dix fois, autant que le Phénix …                                   
(Alexandra MEDREA, 2004, Paris)

A Caloian,

Peintres, musiciens, poètes ;
Leurs fonctions est bien de veiller à la bonne ordonnance de toutes les entreprises communes 
et de n’oublier  jamais qu’il nous font tenter de rendre compte de la constitution d’un ordre 
secrètement absolu … Cela ne va pas sans de très longues analyses  parmi les plus couteuses.
La galerie universelle ne ferme pas et nos calculs n’aboutissent en rien. Il n’y a personne qui n’échoue.
Ultinam varietur : voie du salut. Puissé-je varier
pour  que le poème ne s’achève ! La chose même
me soit comme un séisme ; un arrachement ; une
flamme par essence incomparable.

Peut-être un espace à venir nous est-il promis dés
que s’ouvrent les noces de Cana de l’apparence.

Le grain de la pierre, Dieu le sent. Il ne fait pas
obstacle à ce que nous ébauchions une esthétique
unitive. Et nous recréons au paradis des mots les
conditions  d’une naiveté  créatrice.

Notre pauvreté fait de nous les Sisyphes d’une
confiante vocation à la lumière. Nous inventons
le modèle fluide.

Champs. Non pas épars, mais structurés les uns
par rapport aux autres. Tables non pas éparses
d’une Loi comme indéchiffrable de beauté…

Tu ne devines pas ce que le sort nous vaut, une guerre renouvelée, divine,
Ou d’autres chiens, pris dans des combats inconnus.
Avec cruauté nous attaqent… Ils sont bien là, pourtant, nous aiffraient,
Nous trompent, rompent peut-être une chaine et puis de toujours
Ecartent de nos refuges. Redout de pareils justiciers. Nos juges ?
Déjà les sentences s’entendent.  De part
…En part nous les révolent. Nous les connaissons pour avoir la mesure.
Des feux qui nous gouvernent ! Nous ne sommes pas innocents.
A nous rétablir dans notre pouvoir  dans notre désir d’atteindre
Au très profond rivage que nos pas effacent. Des pas ? Des pas
Tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas…En effet
 Que tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas ! Tu ne recherche
En effet que la sainte énergie des faux les plus fragiles, des fleurs tardives
Pierre OSTER ( poëte, essayste, philosophe), 2016, Paris)

CALOÏAN : la mesure de l’indicible.



L’essence du travail de Caloïan est la matière dont on fait les rêves.

Regardez. Les circonvolutions de son trait expriment le bouillonnement intérieur dont il est issu. L’extrême densité de ses représentations terrestres est telle qu’elle défie les lois de la pesanteur ; et son dessin, à regret confiné dans la structure géométrique de la toile, trouve son épanouissement dans une profondeur nouvelle qui ne doit rien à l’épaisseur de la peinture mais tout à l’impression savante des couleurs imaginée par notre artiste.

Caloïan ne propose pas une vision d’un monde nouveau ou arrangeant, mais une vision nouvelle d’un monde dont il sait qu’il est bien le même que celui qui soutient le regard de ses contemporains, et qu’il en va de la quête de ces derniers comme de la sienne : la recherche d’une grâce volée aux dernières lueurs de l’enfance, l’expression d’un passage sans compromissions éclairé du plus lumineux de notre intérieur, un chemin qui vaudrait la peine d’être arpenté. En cela, son art est majeur car il propose un trait d’union entre son itinéraire artistique, innovant, en mouvement incessant, et le désir du spectateur de reconnaître un morceau de sa chair sur la toile.

A présent, reculez. Encore. Le recul est nécessaire pour comprendre la vision. Bien sûr, le désir est grand de répondre à l’appel de proximité des couleurs coulées directement des yeux de notre peintre pour restituer au mieux vivant sur la toile les imageries tellement plus complexes qu’il a déjà formentées dans son cerveau.

C’est donc un travail de composition dans tous les sens du terme : composition de l’image, position des couleurs, mises en composition avec l’émotion, précision de la pensée, renouvellement de son langage sur le monde, lucidité du professionnel.

Caloïan a des thèmes de prédilection, mais ceux-ci ne répondent pas forcément à leurs critères naturels, et il n’est donc pas surprenant de voir ses taureaux prendre leur envol (Tauromachie), ses hommes s’écraser sur la terre (Icare), ou encore de constater que la nudité de ses femmes voile imperceptiblement la condition de nos vies, laquelle est le vêtement de nos âmes. C’est pourquoi ses masques sont vibrants, osseux, dépourvus de peau. C’est pourquoi ses totems bravent l’éternité.

Reculez encore, et observez. L’étendue de sa peinture est impressionnante : mille tableaux fourmillent en un seul, le trait exprime la vision, la couleur en est sa caisse de résonance, et il résulte de ce chaos apparent une familiarité bouleversante, un écho final aux sentiments ordinaires.

Ce travail acharné ne peut être mesuré. Et s’il le doit, sa valeur marchande ne doit être ni contestée, ni discutée.
(Bénatar, juillet 1998, Les Ulis)
En 2004 inspire par les ponts de Paris je leurs avais dedie un hommage en realisant une vingtaine des peintures en technique/mixte/huile/acryl/carton/maroufle/toile + fil cousu.  Le defi c etait de reunir cette offrande avec l'Hommage aussi a Edith Piaf pour l anniversaire de sa mort ( 23  oct 1963 ). Les toiles sont toutes le meme format 40 x 56 inch et travailles en huile et acrylique, en couleurs pastel sur carton maroufle/toile. Sur chaque fil cousu est presente un personnage de prefference un Arlequin qui marche ou qui est suspendu et cet fil c est ne pas un autre que le fil de l Absence, des nos sentiments, des nos emotions, des nos incomprehensibilites, des nos angoisses, des nos ...Vie !


« A Caloïan – Le Rond Créateur »


L’ARENE-Cape, Rideau et Scène

Né du noir-bleuté du fond de la terre
Le taureau porte entre ses cornes de lunes ondulées
Océans d’étoiles engloutis dans la tourmente des autres galaxies
Des cités ambulantes pas encore bâties
Des forêts d’odeurs d’encens et de fleurs
Des cathédrales-sonates en cire
Immaculées Madones en plumes et or
Flux reflux d’animaux qui n’ont jamais existé
Des flammes en feu au milieu du vide plein……

C’est ce que le torero veut
Dans un halo de sang et de lumière
Du bout de son symbole d’épée
Baguette de chef d’orchestre des sabots qui battent la terre
Au rythme des souffles des narines dilatées

Ainsi que la tribune-Oléeeee, Oléeee, Oléee
Tous ils convoitent
Ce monde des spirales en potentialité
Avec aux centres des grands yeux lourds
Qui pensent et regardent la Matière
Et non pas l’oreille droite
De l’animal sacré
Atteint par un geste limpide, précis et gracieux.

Dans ce corps à corps en pas de danse
Ni le taureau ni le torero éparpillé
Des fois poupée, pantin ou arlequin encorné par la Mort
N’ont peur ou froid dans la sueur
Fragiles, suaves et délicats
Homme, Cheval, Taureau ou Arlequin successivement
Deux en un et un en deux
Essences des ombres colorées et des lumières
Sous la Main-Œil d’un Transparent ou rond Créateur
CALOIAN
Le Taureau Blanc s’éteint, s’allume, se meurt et se rallume
Autour de l’Arène s’enroule un chuchotement - Vaya, Vaya, Olé, Olé, Oléeeee

La cape rouge, rideau de froissements tombe………
(Dana Stoica, avril 2005, Paris)

Il y a le monde des brumes et celui des lumières.
Entre les deux serpente la vie dans sa contemplation
intérieure.
Une vie de femme damnée, d’arlequin chantant ou de fou
révolté.
Les mains se lèvent dans une prière à peine osée qui cache une
caresse naissante.
Les doigts touchent l’air, l’instrument de musique, le corps, 
parfois la pensée dans une expression de désir évanoui ou 
fuyant.
Les lumières montent tournant en rond, ou se cachent derrière
les formes en jetant des ombres pâles et douces, mais aussi des 
tâches dures et crues.
Le trait, le point ou la forme arrondie s’alignent dans une
méditation infinie. Un cri s’échappe de l’âme tandis qu’un
autre se prépare.
A travers leurs paupières closes, les deux femmes voient les
arlequins chantant leur musique silencieuse.
Les couleurs chez CALOIAN se pressent les unes contre les autres pour oublier, 
pour mieux sentir ; ‘’La VIE’’
Entre les lumières et les brumes, entre maintenant et demain, 
entre les corps et les caresses naît un troisième monde crée
d’espoir, d’attente ou de résignation à notre image.
(Ioana STEFANESCU, 1992 Massy)


En ce qui concerne la construction de la couleur dans la peinture de 
CALOIAN, on devine facilement son aspiration à bâtir un style.
Le jeune peintre n'est pas monocorde comme cela arrive souvent
à un peintre de son âge.
De plus, il ne fait pas de son originalité un fétiche dans le but de se
démarquer des autres.
Il sait bien que l'originalité à l'état pur n'existe pas, que la personnalité
d'un artiste prend corps par la fermeté des lignes qui l'unissent à la
création des autres artistes et non pas par l'illusoire rigueur que l'on
devrait plutôt appeler rigidité.
Cette rigueur pourrait le détacher du reste de l'univers artistique. Il sait
que l'art est surtout une synthèse.
Ainsi, pour lui, la création consiste en une intégration dans un monde
cohérent bâti à partir de lois compliquées, lois qui agissent néanmoins
sur la base d'une logique sans faille.
En apprenant à maîtriser ses effets(sa peinture est par sa nature même
affective, débordante d'une émotion intense), CALOÏAN les introduit
dans un ordre des choses qui les rend plus persuasifs, capables de mieux
exprimer un état d'esprit, une attitude esthétique, par seulement le 
résultat immédiat de la rencontre avec le sujet.
Il ne transforme pas sa peinture en une fantasmagorie, mais en une
répétition mimétique de l'objet réel.
Il s'implique dans l'acte de coloration du réel et dans l'éclairage de ses
sensations essentielles.
L'artiste se concentre avec acharnement sur son art, conscient que la
joie de la création n'est que le résultat d'un immense travail. Le sérieux
est la qualité nécessaire de la peinture et CALOIAN l'est pleinement.
(Dan GRIGORESCU, mai 1989, Bucarest)

A Caloïan


Le Sentier aérien


   Des encres solides et liquides, des palets blancs et bleus, comme une poussière d’albâtre, dessinent un paysage essentiel, un sentier aérien dressé sur le néant…

   Dentelures, virgules, une symphonie de pierres qui enjambent la Seine comme un glorieux escalier d’agates et d’onyx, suspendue au-dessus des vagues.

  Une sublime sensation de pureté et d’harmonie sort de ses pierres blanches immaculées, inventées comme une nouvelle graphie, car trop de couleurs suffoquent nos rêves, nos pensées…

  La pierre est transparente comme les cailloux de l’enfance, jetés dans la rivière pour retrouver leur couleur et leur humidité …

  Le Pont de Caloïan est un insondable  songe qui me rappelle le pont en or et en argent bâti, dans une seule nuit, par le Prince Charmant des contes de fées roumains …

  Caloian cherche sans cesse un autre mode d’expression porteur de ses angoisses, de ses allers et retours, de ses songes secrets, de ses bonheurs et de ses peines…

  Sans jamais oublier ses Arlequins, faits de losanges de toutes les couleurs, une pyrotechnie pittoresque pour condenser le grand théâtre du monde, où l’Artiste est parfois saisi de vertiges...

  L’Arlequin est devenu la figure vaguement féminine, le somnambule de la ville qui ne dort pas, avec son cri suspendu au fil de l’eau…

  Les figures humaines, tachetées de rouge et de jaune, dessinent des danses rapides, dangereuses, en exprimant leurs désirs et l’envie folle d’exister…

  Caloïan joue sur le fil tendu qui mesure l’espace et la ligne haute du pont et des réverbères, sur le fil arraché aux déchirures des filets des pécheurs du Danube, jamais oublié…

  Les personnages prennent leurs forme aux nymphes et aux naïades, maîtresses de l’eau, échappées de ces sources aquatiques pour  vivre leurs songes fugitifs…

  Il ne faut toujours pas oublier ce que Hésiode disait des nymphes qui vivent dix fois, autant que le Phénix …                                   
(Alexandra MEDREA, 2004, Paris)

A Caloian,

Peintres, musiciens, poètes ;
Leurs fonctions est bien de veiller à la bonne ordonnance de toutes les entreprises communes 
et de n’oublier  jamais qu’il nous font tenter de rendre compte de la constitution d’un ordre 
secrètement absolu … Cela ne va pas sans de très longues analyses  parmi les plus couteuses.
La galerie universelle ne ferme pas et nos calculs n’aboutissent en rien. Il n’y a personne qui n’échoue.
Ultinam varietur : voie du salut. Puissé-je varier
pour  que le poème ne s’achève ! La chose même
me soit comme un séisme ; un arrachement ; une
flamme par essence incomparable.

Peut-être un espace à venir nous est-il promis dés
que s’ouvrent les noces de Cana de l’apparence.

Le grain de la pierre, Dieu le sent. Il ne fait pas
obstacle à ce que nous ébauchions une esthétique
unitive. Et nous recréons au paradis des mots les
conditions  d’une naiveté  créatrice.

Notre pauvreté fait de nous les Sisyphes d’une
confiante vocation à la lumière. Nous inventons
le modèle fluide.

Champs. Non pas épars, mais structurés les uns
par rapport aux autres. Tables non pas éparses
d’une Loi comme indéchiffrable de beauté…

Tu ne devines pas ce que le sort nous vaut, une guerre renouvelée, divine,
Ou d’autres chiens, pris dans des combats inconnus.
Avec cruauté nous attaqent… Ils sont bien là, pourtant, nous aiffraient,
Nous trompent, rompent peut-être une chaine et puis de toujours
Ecartent de nos refuges. Redout de pareils justiciers. Nos juges ?
Déjà les sentences s’entendent.  De part
…En part nous les révolent. Nous les connaissons pour avoir la mesure.
Des feux qui nous gouvernent ! Nous ne sommes pas innocents.
A nous rétablir dans notre pouvoir  dans notre désir d’atteindre
Au très profond rivage que nos pas effacent. Des pas ? Des pas
Tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas…En effet
 Que tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas ! Tu ne recherche
En effet que la sainte énergie des faux les plus fragiles, des fleurs tardives
Pierre OSTER ( poëte, essayste, philosophe), 2016, Paris)

CALOÏAN : la mesure de l’indicible.



L’essence du travail de Caloïan est la matière dont on fait les rêves.

Regardez. Les circonvolutions de son trait expriment le bouillonnement intérieur dont il est issu. L’extrême densité de ses représentations terrestres est telle qu’elle défie les lois de la pesanteur ; et son dessin, à regret confiné dans la structure géométrique de la toile, trouve son épanouissement dans une profondeur nouvelle qui ne doit rien à l’épaisseur de la peinture mais tout à l’impression savante des couleurs imaginée par notre artiste.

Caloïan ne propose pas une vision d’un monde nouveau ou arrangeant, mais une vision nouvelle d’un monde dont il sait qu’il est bien le même que celui qui soutient le regard de ses contemporains, et qu’il en va de la quête de ces derniers comme de la sienne : la recherche d’une grâce volée aux dernières lueurs de l’enfance, l’expression d’un passage sans compromissions éclairé du plus lumineux de notre intérieur, un chemin qui vaudrait la peine d’être arpenté. En cela, son art est majeur car il propose un trait d’union entre son itinéraire artistique, innovant, en mouvement incessant, et le désir du spectateur de reconnaître un morceau de sa chair sur la toile.

A présent, reculez. Encore. Le recul est nécessaire pour comprendre la vision. Bien sûr, le désir est grand de répondre à l’appel de proximité des couleurs coulées directement des yeux de notre peintre pour restituer au mieux vivant sur la toile les imageries tellement plus complexes qu’il a déjà formentées dans son cerveau.

C’est donc un travail de composition dans tous les sens du terme : composition de l’image, position des couleurs, mises en composition avec l’émotion, précision de la pensée, renouvellement de son langage sur le monde, lucidité du professionnel.

Caloïan a des thèmes de prédilection, mais ceux-ci ne répondent pas forcément à leurs critères naturels, et il n’est donc pas surprenant de voir ses taureaux prendre leur envol (Tauromachie), ses hommes s’écraser sur la terre (Icare), ou encore de constater que la nudité de ses femmes voile imperceptiblement la condition de nos vies, laquelle est le vêtement de nos âmes. C’est pourquoi ses masques sont vibrants, osseux, dépourvus de peau. C’est pourquoi ses totems bravent l’éternité.

Reculez encore, et observez. L’étendue de sa peinture est impressionnante : mille tableaux fourmillent en un seul, le trait exprime la vision, la couleur en est sa caisse de résonance, et il résulte de ce chaos apparent une familiarité bouleversante, un écho final aux sentiments ordinaires.

Ce travail acharné ne peut être mesuré. Et s’il le doit, sa valeur marchande ne doit être ni contestée, ni discutée.
(Bénatar, juillet 1998, Les Ulis)
En 2004 inspire par les ponts de Paris je leurs avais dedie un hommage en realisant une vingtaine des peintures en technique/mixte/huile/acryl/carton/maroufle/toile + fil cousu.  Le defi c etait de reunir cette offrande avec l'Hommage aussi a Edith Piaf pour l anniversaire de sa mort ( 23  oct 1963 ). Les toiles sont toutes le meme format 40 x 56 inch et travailles en huile et acrylique, en couleurs pastel sur carton maroufle/toile. Sur chaque fil cousu est presente un personnage de prefference un Arlequin qui marche ou qui est suspendu et cet fil c est ne pas un autre que le fil de l Absence, des nos sentiments, des nos emotions, des nos incomprehensibilites, des nos angoisses, des nos ...Vie !


« A Caloïan – Le Rond Créateur »


L’ARENE-Cape, Rideau et Scène

Né du noir-bleuté du fond de la terre
Le taureau porte entre ses cornes de lunes ondulées
Océans d’étoiles engloutis dans la tourmente des autres galaxies
Des cités ambulantes pas encore bâties
Des forêts d’odeurs d’encens et de fleurs
Des cathédrales-sonates en cire
Immaculées Madones en plumes et or
Flux reflux d’animaux qui n’ont jamais existé
Des flammes en feu au milieu du vide plein……

C’est ce que le torero veut
Dans un halo de sang et de lumière
Du bout de son symbole d’épée
Baguette de chef d’orchestre des sabots qui battent la terre
Au rythme des souffles des narines dilatées

Ainsi que la tribune-Oléeeee, Oléeee, Oléee
Tous ils convoitent
Ce monde des spirales en potentialité
Avec aux centres des grands yeux lourds
Qui pensent et regardent la Matière
Et non pas l’oreille droite
De l’animal sacré
Atteint par un geste limpide, précis et gracieux.

Dans ce corps à corps en pas de danse
Ni le taureau ni le torero éparpillé
Des fois poupée, pantin ou arlequin encorné par la Mort
N’ont peur ou froid dans la sueur
Fragiles, suaves et délicats
Homme, Cheval, Taureau ou Arlequin successivement
Deux en un et un en deux
Essences des ombres colorées et des lumières
Sous la Main-Œil d’un Transparent ou rond Créateur
CALOIAN
Le Taureau Blanc s’éteint, s’allume, se meurt et se rallume
Autour de l’Arène s’enroule un chuchotement - Vaya, Vaya, Olé, Olé, Oléeeee

La cape rouge, rideau de froissements tombe………
(Dana Stoica, avril 2005, Paris)

Il y a le monde des brumes et celui des lumières.
Entre les deux serpente la vie dans sa contemplation
intérieure.
Une vie de femme damnée, d’arlequin chantant ou de fou
révolté.
Les mains se lèvent dans une prière à peine osée qui cache une
caresse naissante.
Les doigts touchent l’air, l’instrument de musique, le corps, 
parfois la pensée dans une expression de désir évanoui ou 
fuyant.
Les lumières montent tournant en rond, ou se cachent derrière
les formes en jetant des ombres pâles et douces, mais aussi des 
tâches dures et crues.
Le trait, le point ou la forme arrondie s’alignent dans une
méditation infinie. Un cri s’échappe de l’âme tandis qu’un
autre se prépare.
A travers leurs paupières closes, les deux femmes voient les
arlequins chantant leur musique silencieuse.
Les couleurs chez CALOIAN se pressent les unes contre les autres pour oublier, 
pour mieux sentir ; ‘’La VIE’’
Entre les lumières et les brumes, entre maintenant et demain, 
entre les corps et les caresses naît un troisième monde crée
d’espoir, d’attente ou de résignation à notre image.
(Ioana STEFANESCU, 1992 Massy)


En ce qui concerne la construction de la couleur dans la peinture de 
CALOIAN, on devine facilement son aspiration à bâtir un style.
Le jeune peintre n'est pas monocorde comme cela arrive souvent
à un peintre de son âge.
De plus, il ne fait pas de son originalité un fétiche dans le but de se
démarquer des autres.
Il sait bien que l'originalité à l'état pur n'existe pas, que la personnalité
d'un artiste prend corps par la fermeté des lignes qui l'unissent à la
création des autres artistes et non pas par l'illusoire rigueur que l'on
devrait plutôt appeler rigidité.
Cette rigueur pourrait le détacher du reste de l'univers artistique. Il sait
que l'art est surtout une synthèse.
Ainsi, pour lui, la création consiste en une intégration dans un monde
cohérent bâti à partir de lois compliquées, lois qui agissent néanmoins
sur la base d'une logique sans faille.
En apprenant à maîtriser ses effets(sa peinture est par sa nature même
affective, débordante d'une émotion intense), CALOÏAN les introduit
dans un ordre des choses qui les rend plus persuasifs, capables de mieux
exprimer un état d'esprit, une attitude esthétique, par seulement le 
résultat immédiat de la rencontre avec le sujet.
Il ne transforme pas sa peinture en une fantasmagorie, mais en une
répétition mimétique de l'objet réel.
Il s'implique dans l'acte de coloration du réel et dans l'éclairage de ses
sensations essentielles.
L'artiste se concentre avec acharnement sur son art, conscient que la
joie de la création n'est que le résultat d'un immense travail. Le sérieux
est la qualité nécessaire de la peinture et CALOIAN l'est pleinement.
(Dan GRIGORESCU, mai 1989, Bucarest)

A Caloïan


Le Sentier aérien


   Des encres solides et liquides, des palets blancs et bleus, comme une poussière d’albâtre, dessinent un paysage essentiel, un sentier aérien dressé sur le néant…

   Dentelures, virgules, une symphonie de pierres qui enjambent la Seine comme un glorieux escalier d’agates et d’onyx, suspendue au-dessus des vagues.

  Une sublime sensation de pureté et d’harmonie sort de ses pierres blanches immaculées, inventées comme une nouvelle graphie, car trop de couleurs suffoquent nos rêves, nos pensées…

  La pierre est transparente comme les cailloux de l’enfance, jetés dans la rivière pour retrouver leur couleur et leur humidité …

  Le Pont de Caloïan est un insondable  songe qui me rappelle le pont en or et en argent bâti, dans une seule nuit, par le Prince Charmant des contes de fées roumains …

  Caloian cherche sans cesse un autre mode d’expression porteur de ses angoisses, de ses allers et retours, de ses songes secrets, de ses bonheurs et de ses peines…

  Sans jamais oublier ses Arlequins, faits de losanges de toutes les couleurs, une pyrotechnie pittoresque pour condenser le grand théâtre du monde, où l’Artiste est parfois saisi de vertiges...

  L’Arlequin est devenu la figure vaguement féminine, le somnambule de la ville qui ne dort pas, avec son cri suspendu au fil de l’eau…

  Les figures humaines, tachetées de rouge et de jaune, dessinent des danses rapides, dangereuses, en exprimant leurs désirs et l’envie folle d’exister…

  Caloïan joue sur le fil tendu qui mesure l’espace et la ligne haute du pont et des réverbères, sur le fil arraché aux déchirures des filets des pécheurs du Danube, jamais oublié…

  Les personnages prennent leurs forme aux nymphes et aux naïades, maîtresses de l’eau, échappées de ces sources aquatiques pour  vivre leurs songes fugitifs…

  Il ne faut toujours pas oublier ce que Hésiode disait des nymphes qui vivent dix fois, autant que le Phénix …                                   
(Alexandra MEDREA, 2004, Paris)

A Caloian,

Peintres, musiciens, poètes ;
Leurs fonctions est bien de veiller à la bonne ordonnance de toutes les entreprises communes 
et de n’oublier  jamais qu’il nous font tenter de rendre compte de la constitution d’un ordre 
secrètement absolu … Cela ne va pas sans de très longues analyses  parmi les plus couteuses.
La galerie universelle ne ferme pas et nos calculs n’aboutissent en rien. Il n’y a personne qui n’échoue.
Ultinam varietur : voie du salut. Puissé-je varier
pour  que le poème ne s’achève ! La chose même
me soit comme un séisme ; un arrachement ; une
flamme par essence incomparable.

Peut-être un espace à venir nous est-il promis dés
que s’ouvrent les noces de Cana de l’apparence.

Le grain de la pierre, Dieu le sent. Il ne fait pas
obstacle à ce que nous ébauchions une esthétique
unitive. Et nous recréons au paradis des mots les
conditions  d’une naiveté  créatrice.

Notre pauvreté fait de nous les Sisyphes d’une
confiante vocation à la lumière. Nous inventons
le modèle fluide.

Champs. Non pas épars, mais structurés les uns
par rapport aux autres. Tables non pas éparses
d’une Loi comme indéchiffrable de beauté…

Tu ne devines pas ce que le sort nous vaut, une guerre renouvelée, divine,
Ou d’autres chiens, pris dans des combats inconnus.
Avec cruauté nous attaqent… Ils sont bien là, pourtant, nous aiffraient,
Nous trompent, rompent peut-être une chaine et puis de toujours
Ecartent de nos refuges. Redout de pareils justiciers. Nos juges ?
Déjà les sentences s’entendent.  De part
…En part nous les révolent. Nous les connaissons pour avoir la mesure.
Des feux qui nous gouvernent ! Nous ne sommes pas innocents.
A nous rétablir dans notre pouvoir  dans notre désir d’atteindre
Au très profond rivage que nos pas effacent. Des pas ? Des pas
Tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas…En effet
 Que tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas ! Tu ne recherche
En effet que la sainte énergie des faux les plus fragiles, des fleurs tardives
Pierre OSTER ( poëte, essayste, philosophe), 2016, Paris)

CALOÏAN : la mesure de l’indicible.



L’essence du travail de Caloïan est la matière dont on fait les rêves.

Regardez. Les circonvolutions de son trait expriment le bouillonnement intérieur dont il est issu. L’extrême densité de ses représentations terrestres est telle qu’elle défie les lois de la pesanteur ; et son dessin, à regret confiné dans la structure géométrique de la toile, trouve son épanouissement dans une profondeur nouvelle qui ne doit rien à l’épaisseur de la peinture mais tout à l’impression savante des couleurs imaginée par notre artiste.

Caloïan ne propose pas une vision d’un monde nouveau ou arrangeant, mais une vision nouvelle d’un monde dont il sait qu’il est bien le même que celui qui soutient le regard de ses contemporains, et qu’il en va de la quête de ces derniers comme de la sienne : la recherche d’une grâce volée aux dernières lueurs de l’enfance, l’expression d’un passage sans compromissions éclairé du plus lumineux de notre intérieur, un chemin qui vaudrait la peine d’être arpenté. En cela, son art est majeur car il propose un trait d’union entre son itinéraire artistique, innovant, en mouvement incessant, et le désir du spectateur de reconnaître un morceau de sa chair sur la toile.

A présent, reculez. Encore. Le recul est nécessaire pour comprendre la vision. Bien sûr, le désir est grand de répondre à l’appel de proximité des couleurs coulées directement des yeux de notre peintre pour restituer au mieux vivant sur la toile les imageries tellement plus complexes qu’il a déjà formentées dans son cerveau.

C’est donc un travail de composition dans tous les sens du terme : composition de l’image, position des couleurs, mises en composition avec l’émotion, précision de la pensée, renouvellement de son langage sur le monde, lucidité du professionnel.

Caloïan a des thèmes de prédilection, mais ceux-ci ne répondent pas forcément à leurs critères naturels, et il n’est donc pas surprenant de voir ses taureaux prendre leur envol (Tauromachie), ses hommes s’écraser sur la terre (Icare), ou encore de constater que la nudité de ses femmes voile imperceptiblement la condition de nos vies, laquelle est le vêtement de nos âmes. C’est pourquoi ses masques sont vibrants, osseux, dépourvus de peau. C’est pourquoi ses totems bravent l’éternité.

Reculez encore, et observez. L’étendue de sa peinture est impressionnante : mille tableaux fourmillent en un seul, le trait exprime la vision, la couleur en est sa caisse de résonance, et il résulte de ce chaos apparent une familiarité bouleversante, un écho final aux sentiments ordinaires.

Ce travail acharné ne peut être mesuré. Et s’il le doit, sa valeur marchande ne doit être ni contestée, ni discutée.
(Bénatar, juillet 1998, Les Ulis)
En 2004 inspire par les ponts de Paris je leurs avais dedie un hommage en realisant une vingtaine des peintures en technique/mixte/huile/acryl/carton/maroufle/toile + fil cousu.  Le defi c etait de reunir cette offrande avec l'Hommage aussi a Edith Piaf pour l anniversaire de sa mort ( 23  oct 1963 ). Les toiles sont toutes le meme format 40 x 56 inch et travailles en huile et acrylique, en couleurs pastel sur carton maroufle/toile. Sur chaque fil cousu est presente un personnage de prefference un Arlequin qui marche ou qui est suspendu et cet fil c est ne pas un autre que le fil de l Absence, des nos sentiments, des nos emotions, des nos incomprehensibilites, des nos angoisses, des nos ...Vie !


« A Caloïan – Le Rond Créateur »


L’ARENE-Cape, Rideau et Scène

Né du noir-bleuté du fond de la terre
Le taureau porte entre ses cornes de lunes ondulées
Océans d’étoiles engloutis dans la tourmente des autres galaxies
Des cités ambulantes pas encore bâties
Des forêts d’odeurs d’encens et de fleurs
Des cathédrales-sonates en cire
Immaculées Madones en plumes et or
Flux reflux d’animaux qui n’ont jamais existé
Des flammes en feu au milieu du vide plein……

C’est ce que le torero veut
Dans un halo de sang et de lumière
Du bout de son symbole d’épée
Baguette de chef d’orchestre des sabots qui battent la terre
Au rythme des souffles des narines dilatées

Ainsi que la tribune-Oléeeee, Oléeee, Oléee
Tous ils convoitent
Ce monde des spirales en potentialité
Avec aux centres des grands yeux lourds
Qui pensent et regardent la Matière
Et non pas l’oreille droite
De l’animal sacré
Atteint par un geste limpide, précis et gracieux.

Dans ce corps à corps en pas de danse
Ni le taureau ni le torero éparpillé
Des fois poupée, pantin ou arlequin encorné par la Mort
N’ont peur ou froid dans la sueur
Fragiles, suaves et délicats
Homme, Cheval, Taureau ou Arlequin successivement
Deux en un et un en deux
Essences des ombres colorées et des lumières
Sous la Main-Œil d’un Transparent ou rond Créateur
CALOIAN
Le Taureau Blanc s’éteint, s’allume, se meurt et se rallume
Autour de l’Arène s’enroule un chuchotement - Vaya, Vaya, Olé, Olé, Oléeeee

La cape rouge, rideau de froissements tombe………
(Dana Stoica, avril 2005, Paris)

Il y a le monde des brumes et celui des lumières.
Entre les deux serpente la vie dans sa contemplation
intérieure.
Une vie de femme damnée, d’arlequin chantant ou de fou
révolté.
Les mains se lèvent dans une prière à peine osée qui cache une
caresse naissante.
Les doigts touchent l’air, l’instrument de musique, le corps, 
parfois la pensée dans une expression de désir évanoui ou 
fuyant.
Les lumières montent tournant en rond, ou se cachent derrière
les formes en jetant des ombres pâles et douces, mais aussi des 
tâches dures et crues.
Le trait, le point ou la forme arrondie s’alignent dans une
méditation infinie. Un cri s’échappe de l’âme tandis qu’un
autre se prépare.
A travers leurs paupières closes, les deux femmes voient les
arlequins chantant leur musique silencieuse.
Les couleurs chez CALOIAN se pressent les unes contre les autres pour oublier, 
pour mieux sentir ; ‘’La VIE’’
Entre les lumières et les brumes, entre maintenant et demain, 
entre les corps et les caresses naît un troisième monde crée
d’espoir, d’attente ou de résignation à notre image.
(Ioana STEFANESCU, 1992 Massy)


En ce qui concerne la construction de la couleur dans la peinture de 
CALOIAN, on devine facilement son aspiration à bâtir un style.
Le jeune peintre n'est pas monocorde comme cela arrive souvent
à un peintre de son âge.
De plus, il ne fait pas de son originalité un fétiche dans le but de se
démarquer des autres.
Il sait bien que l'originalité à l'état pur n'existe pas, que la personnalité
d'un artiste prend corps par la fermeté des lignes qui l'unissent à la
création des autres artistes et non pas par l'illusoire rigueur que l'on
devrait plutôt appeler rigidité.
Cette rigueur pourrait le détacher du reste de l'univers artistique. Il sait
que l'art est surtout une synthèse.
Ainsi, pour lui, la création consiste en une intégration dans un monde
cohérent bâti à partir de lois compliquées, lois qui agissent néanmoins
sur la base d'une logique sans faille.
En apprenant à maîtriser ses effets(sa peinture est par sa nature même
affective, débordante d'une émotion intense), CALOÏAN les introduit
dans un ordre des choses qui les rend plus persuasifs, capables de mieux
exprimer un état d'esprit, une attitude esthétique, par seulement le 
résultat immédiat de la rencontre avec le sujet.
Il ne transforme pas sa peinture en une fantasmagorie, mais en une
répétition mimétique de l'objet réel.
Il s'implique dans l'acte de coloration du réel et dans l'éclairage de ses
sensations essentielles.
L'artiste se concentre avec acharnement sur son art, conscient que la
joie de la création n'est que le résultat d'un immense travail. Le sérieux
est la qualité nécessaire de la peinture et CALOIAN l'est pleinement.
(Dan GRIGORESCU, mai 1989, Bucarest)

A Caloïan


Le Sentier aérien


   Des encres solides et liquides, des palets blancs et bleus, comme une poussière d’albâtre, dessinent un paysage essentiel, un sentier aérien dressé sur le néant…

   Dentelures, virgules, une symphonie de pierres qui enjambent la Seine comme un glorieux escalier d’agates et d’onyx, suspendue au-dessus des vagues.

  Une sublime sensation de pureté et d’harmonie sort de ses pierres blanches immaculées, inventées comme une nouvelle graphie, car trop de couleurs suffoquent nos rêves, nos pensées…

  La pierre est transparente comme les cailloux de l’enfance, jetés dans la rivière pour retrouver leur couleur et leur humidité …

  Le Pont de Caloïan est un insondable  songe qui me rappelle le pont en or et en argent bâti, dans une seule nuit, par le Prince Charmant des contes de fées roumains …

  Caloian cherche sans cesse un autre mode d’expression porteur de ses angoisses, de ses allers et retours, de ses songes secrets, de ses bonheurs et de ses peines…

  Sans jamais oublier ses Arlequins, faits de losanges de toutes les couleurs, une pyrotechnie pittoresque pour condenser le grand théâtre du monde, où l’Artiste est parfois saisi de vertiges...

  L’Arlequin est devenu la figure vaguement féminine, le somnambule de la ville qui ne dort pas, avec son cri suspendu au fil de l’eau…

  Les figures humaines, tachetées de rouge et de jaune, dessinent des danses rapides, dangereuses, en exprimant leurs désirs et l’envie folle d’exister…

  Caloïan joue sur le fil tendu qui mesure l’espace et la ligne haute du pont et des réverbères, sur le fil arraché aux déchirures des filets des pécheurs du Danube, jamais oublié…

  Les personnages prennent leurs forme aux nymphes et aux naïades, maîtresses de l’eau, échappées de ces sources aquatiques pour  vivre leurs songes fugitifs…

  Il ne faut toujours pas oublier ce que Hésiode disait des nymphes qui vivent dix fois, autant que le Phénix …                                   
(Alexandra MEDREA, 2004, Paris)

A Caloian,

Peintres, musiciens, poètes ;
Leurs fonctions est bien de veiller à la bonne ordonnance de toutes les entreprises communes 
et de n’oublier  jamais qu’il nous font tenter de rendre compte de la constitution d’un ordre 
secrètement absolu … Cela ne va pas sans de très longues analyses  parmi les plus couteuses.
La galerie universelle ne ferme pas et nos calculs n’aboutissent en rien. Il n’y a personne qui n’échoue.
Ultinam varietur : voie du salut. Puissé-je varier
pour  que le poème ne s’achève ! La chose même
me soit comme un séisme ; un arrachement ; une
flamme par essence incomparable.

Peut-être un espace à venir nous est-il promis dés
que s’ouvrent les noces de Cana de l’apparence.

Le grain de la pierre, Dieu le sent. Il ne fait pas
obstacle à ce que nous ébauchions une esthétique
unitive. Et nous recréons au paradis des mots les
conditions  d’une naiveté  créatrice.

Notre pauvreté fait de nous les Sisyphes d’une
confiante vocation à la lumière. Nous inventons
le modèle fluide.

Champs. Non pas épars, mais structurés les uns
par rapport aux autres. Tables non pas éparses
d’une Loi comme indéchiffrable de beauté…

Tu ne devines pas ce que le sort nous vaut, une guerre renouvelée, divine,
Ou d’autres chiens, pris dans des combats inconnus.
Avec cruauté nous attaqent… Ils sont bien là, pourtant, nous aiffraient,
Nous trompent, rompent peut-être une chaine et puis de toujours
Ecartent de nos refuges. Redout de pareils justiciers. Nos juges ?
Déjà les sentences s’entendent.  De part
…En part nous les révolent. Nous les connaissons pour avoir la mesure.
Des feux qui nous gouvernent ! Nous ne sommes pas innocents.
A nous rétablir dans notre pouvoir  dans notre désir d’atteindre
Au très profond rivage que nos pas effacent. Des pas ? Des pas
Tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas…En effet
 Que tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas ! Tu ne recherche
En effet que la sainte énergie des faux les plus fragiles, des fleurs tardives
Pierre OSTER ( poëte, essayste, philosophe), 2016, Paris)

CALOÏAN : la mesure de l’indicible.



L’essence du travail de Caloïan est la matière dont on fait les rêves.

Regardez. Les circonvolutions de son trait expriment le bouillonnement intérieur dont il est issu. L’extrême densité de ses représentations terrestres est telle qu’elle défie les lois de la pesanteur ; et son dessin, à regret confiné dans la structure géométrique de la toile, trouve son épanouissement dans une profondeur nouvelle qui ne doit rien à l’épaisseur de la peinture mais tout à l’impression savante des couleurs imaginée par notre artiste.

Caloïan ne propose pas une vision d’un monde nouveau ou arrangeant, mais une vision nouvelle d’un monde dont il sait qu’il est bien le même que celui qui soutient le regard de ses contemporains, et qu’il en va de la quête de ces derniers comme de la sienne : la recherche d’une grâce volée aux dernières lueurs de l’enfance, l’expression d’un passage sans compromissions éclairé du plus lumineux de notre intérieur, un chemin qui vaudrait la peine d’être arpenté. En cela, son art est majeur car il propose un trait d’union entre son itinéraire artistique, innovant, en mouvement incessant, et le désir du spectateur de reconnaître un morceau de sa chair sur la toile.

A présent, reculez. Encore. Le recul est nécessaire pour comprendre la vision. Bien sûr, le désir est grand de répondre à l’appel de proximité des couleurs coulées directement des yeux de notre peintre pour restituer au mieux vivant sur la toile les imageries tellement plus complexes qu’il a déjà formentées dans son cerveau.

C’est donc un travail de composition dans tous les sens du terme : composition de l’image, position des couleurs, mises en composition avec l’émotion, précision de la pensée, renouvellement de son langage sur le monde, lucidité du professionnel.

Caloïan a des thèmes de prédilection, mais ceux-ci ne répondent pas forcément à leurs critères naturels, et il n’est donc pas surprenant de voir ses taureaux prendre leur envol (Tauromachie), ses hommes s’écraser sur la terre (Icare), ou encore de constater que la nudité de ses femmes voile imperceptiblement la condition de nos vies, laquelle est le vêtement de nos âmes. C’est pourquoi ses masques sont vibrants, osseux, dépourvus de peau. C’est pourquoi ses totems bravent l’éternité.

Reculez encore, et observez. L’étendue de sa peinture est impressionnante : mille tableaux fourmillent en un seul, le trait exprime la vision, la couleur en est sa caisse de résonance, et il résulte de ce chaos apparent une familiarité bouleversante, un écho final aux sentiments ordinaires.

Ce travail acharné ne peut être mesuré. Et s’il le doit, sa valeur marchande ne doit être ni contestée, ni discutée.
(Bénatar, juillet 1998, Les Ulis)
406 Views
1

VIEW IN MY ROOM

Hommage aux ponts de Paris Painting

MARCEL GROSARU

France

Painting, Paint on Cardboard

Size: 56 W x 40 H x 1.1 D in

Ships in a Crate

info-circle
$21,999

check Shipping included

check 14-day satisfaction guarantee

info-circle
Primary imagePrimary imagePrimary imagePrimary imagePrimary image Trustpilot Score
406 Views
1

Artist Recognition

link - Artist featured in a collection

Artist featured in a collection

About The Artwork

En 2004 inspire par les ponts de Paris je leurs avais dedie un hommage en realisant une vingtaine des peintures en technique/mixte/huile/acryl/carton/maroufle/toile + fil cousu. Le defi c etait de reunir cette offrande avec l'Hommage aussi a Edith Piaf pour l anniversaire de sa mort ( 23 oct 1963 ). Les toiles sont toutes le meme format 40 x 56 inch et travailles en huile et acrylique, en couleurs pastel sur carton maroufle/toile. Sur chaque fil cousu est presente un personnage de prefference un Arlequin qui marche ou qui est suspendu et cet fil c est ne pas un autre que le fil de l Absence, des nos sentiments, des nos emotions, des nos incomprehensibilites, des nos angoisses, des nos ...Vie ! « A Caloïan – Le Rond Créateur » L’ARENE-Cape, Rideau et Scène Né du noir-bleuté du fond de la terre Le taureau porte entre ses cornes de lunes ondulées Océans d’étoiles engloutis dans la tourmente des autres galaxies Des cités ambulantes pas encore bâties Des forêts d’odeurs d’encens et de fleurs Des cathédrales-sonates en cire Immaculées Madones en plumes et or Flux reflux d’animaux qui n’ont jamais existé Des flammes en feu au milieu du vide plein…… C’est ce que le torero veut Dans un halo de sang et de lumière Du bout de son symbole d’épée Baguette de chef d’orchestre des sabots qui battent la terre Au rythme des souffles des narines dilatées Ainsi que la tribune-Oléeeee, Oléeee, Oléee Tous ils convoitent Ce monde des spirales en potentialité Avec aux centres des grands yeux lourds Qui pensent et regardent la Matière Et non pas l’oreille droite De l’animal sacré Atteint par un geste limpide, précis et gracieux. Dans ce corps à corps en pas de danse Ni le taureau ni le torero éparpillé Des fois poupée, pantin ou arlequin encorné par la Mort N’ont peur ou froid dans la sueur Fragiles, suaves et délicats Homme, Cheval, Taureau ou Arlequin successivement Deux en un et un en deux Essences des ombres colorées et des lumières Sous la Main-Œil d’un Transparent ou rond Créateur CALOIAN Le Taureau Blanc s’éteint, s’allume, se meurt et se rallume Autour de l’Arène s’enroule un chuchotement - Vaya, Vaya, Olé, Olé, Oléeeee La cape rouge, rideau de froissements tombe……… (Dana Stoica, avril 2005, Paris) Il y a le monde des brumes et celui des lumières. Entre les deux serpente la vie dans sa contemplation intérieure. Une vie de femme damnée, d’arlequin chantant ou de fou révolté. Les mains se lèvent dans une prière à peine osée qui cache une caresse naissante. Les doigts touchent l’air, l’instrument de musique, le corps, parfois la pensée dans une expression de désir évanoui ou fuyant. Les lumières montent tournant en rond, ou se cachent derrière les formes en jetant des ombres pâles et douces, mais aussi des tâches dures et crues. Le trait, le point ou la forme arrondie s’alignent dans une méditation infinie. Un cri s’échappe de l’âme tandis qu’un autre se prépare. A travers leurs paupières closes, les deux femmes voient les arlequins chantant leur musique silencieuse. Les couleurs chez CALOIAN se pressent les unes contre les autres pour oublier, pour mieux sentir ; ‘’La VIE’’ Entre les lumières et les brumes, entre maintenant et demain, entre les corps et les caresses naît un troisième monde crée d’espoir, d’attente ou de résignation à notre image. (Ioana STEFANESCU, 1992 Massy) En ce qui concerne la construction de la couleur dans la peinture de CALOIAN, on devine facilement son aspiration à bâtir un style. Le jeune peintre n'est pas monocorde comme cela arrive souvent à un peintre de son âge. De plus, il ne fait pas de son originalité un fétiche dans le but de se démarquer des autres. Il sait bien que l'originalité à l'état pur n'existe pas, que la personnalité d'un artiste prend corps par la fermeté des lignes qui l'unissent à la création des autres artistes et non pas par l'illusoire rigueur que l'on devrait plutôt appeler rigidité. Cette rigueur pourrait le détacher du reste de l'univers artistique. Il sait que l'art est surtout une synthèse. Ainsi, pour lui, la création consiste en une intégration dans un monde cohérent bâti à partir de lois compliquées, lois qui agissent néanmoins sur la base d'une logique sans faille. En apprenant à maîtriser ses effets(sa peinture est par sa nature même affective, débordante d'une émotion intense), CALOÏAN les introduit dans un ordre des choses qui les rend plus persuasifs, capables de mieux exprimer un état d'esprit, une attitude esthétique, par seulement le résultat immédiat de la rencontre avec le sujet. Il ne transforme pas sa peinture en une fantasmagorie, mais en une répétition mimétique de l'objet réel. Il s'implique dans l'acte de coloration du réel et dans l'éclairage de ses sensations essentielles. L'artiste se concentre avec acharnement sur son art, conscient que la joie de la création n'est que le résultat d'un immense travail. Le sérieux est la qualité nécessaire de la peinture et CALOIAN l'est pleinement. (Dan GRIGORESCU, mai 1989, Bucarest) A Caloïan Le Sentier aérien Des encres solides et liquides, des palets blancs et bleus, comme une poussière d’albâtre, dessinent un paysage essentiel, un sentier aérien dressé sur le néant… Dentelures, virgules, une symphonie de pierres qui enjambent la Seine comme un glorieux escalier d’agates et d’onyx, suspendue au-dessus des vagues. Une sublime sensation de pureté et d’harmonie sort de ses pierres blanches immaculées, inventées comme une nouvelle graphie, car trop de couleurs suffoquent nos rêves, nos pensées… La pierre est transparente comme les cailloux de l’enfance, jetés dans la rivière pour retrouver leur couleur et leur humidité … Le Pont de Caloïan est un insondable songe qui me rappelle le pont en or et en argent bâti, dans une seule nuit, par le Prince Charmant des contes de fées roumains … Caloian cherche sans cesse un autre mode d’expression porteur de ses angoisses, de ses allers et retours, de ses songes secrets, de ses bonheurs et de ses peines… Sans jamais oublier ses Arlequins, faits de losanges de toutes les couleurs, une pyrotechnie pittoresque pour condenser le grand théâtre du monde, où l’Artiste est parfois saisi de vertiges... L’Arlequin est devenu la figure vaguement féminine, le somnambule de la ville qui ne dort pas, avec son cri suspendu au fil de l’eau… Les figures humaines, tachetées de rouge et de jaune, dessinent des danses rapides, dangereuses, en exprimant leurs désirs et l’envie folle d’exister… Caloïan joue sur le fil tendu qui mesure l’espace et la ligne haute du pont et des réverbères, sur le fil arraché aux déchirures des filets des pécheurs du Danube, jamais oublié… Les personnages prennent leurs forme aux nymphes et aux naïades, maîtresses de l’eau, échappées de ces sources aquatiques pour vivre leurs songes fugitifs… Il ne faut toujours pas oublier ce que Hésiode disait des nymphes qui vivent dix fois, autant que le Phénix … (Alexandra MEDREA, 2004, Paris) A Caloian, Peintres, musiciens, poètes ; Leurs fonctions est bien de veiller à la bonne ordonnance de toutes les entreprises communes et de n’oublier jamais qu’il nous font tenter de rendre compte de la constitution d’un ordre secrètement absolu … Cela ne va pas sans de très longues analyses parmi les plus couteuses. La galerie universelle ne ferme pas et nos calculs n’aboutissent en rien. Il n’y a personne qui n’échoue. Ultinam varietur : voie du salut. Puissé-je varier pour que le poème ne s’achève ! La chose même me soit comme un séisme ; un arrachement ; une flamme par essence incomparable. Peut-être un espace à venir nous est-il promis dés que s’ouvrent les noces de Cana de l’apparence. Le grain de la pierre, Dieu le sent. Il ne fait pas obstacle à ce que nous ébauchions une esthétique unitive. Et nous recréons au paradis des mots les conditions d’une naiveté créatrice. Notre pauvreté fait de nous les Sisyphes d’une confiante vocation à la lumière. Nous inventons le modèle fluide. Champs. Non pas épars, mais structurés les uns par rapport aux autres. Tables non pas éparses d’une Loi comme indéchiffrable de beauté… Tu ne devines pas ce que le sort nous vaut, une guerre renouvelée, divine, Ou d’autres chiens, pris dans des combats inconnus. Avec cruauté nous attaqent… Ils sont bien là, pourtant, nous aiffraient, Nous trompent, rompent peut-être une chaine et puis de toujours Ecartent de nos refuges. Redout de pareils justiciers. Nos juges ? Déjà les sentences s’entendent. De part …En part nous les révolent. Nous les connaissons pour avoir la mesure. Des feux qui nous gouvernent ! Nous ne sommes pas innocents. A nous rétablir dans notre pouvoir dans notre désir d’atteindre Au très profond rivage que nos pas effacent. Des pas ? Des pas Tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas…En effet Que tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas ! Tu ne recherche En effet que la sainte énergie des faux les plus fragiles, des fleurs tardives Pierre OSTER ( poëte, essayste, philosophe), 2016, Paris) CALOÏAN : la mesure de l’indicible. L’essence du travail de Caloïan est la matière dont on fait les rêves. Regardez. Les circonvolutions de son trait expriment le bouillonnement intérieur dont il est issu. L’extrême densité de ses représentations terrestres est telle qu’elle défie les lois de la pesanteur ; et son dessin, à regret confiné dans la structure géométrique de la toile, trouve son épanouissement dans une profondeur nouvelle qui ne doit rien à l’épaisseur de la peinture mais tout à l’impression savante des couleurs imaginée par notre artiste. Caloïan ne propose pas une vision d’un monde nouveau ou arrangeant, mais une vision nouvelle d’un monde dont il sait qu’il est bien le même que celui qui soutient le regard de ses contemporains, et qu’il en va de la quête de ces derniers comme de la sienne : la recherche d’une grâce volée aux dernières lueurs de l’enfance, l’expression d’un passage sans compromissions éclairé du plus lumineux de notre intérieur, un chemin qui vaudrait la peine d’être arpenté. En cela, son art est majeur car il propose un trait d’union entre son itinéraire artistique, innovant, en mouvement incessant, et le désir du spectateur de reconnaître un morceau de sa chair sur la toile. A présent, reculez. Encore. Le recul est nécessaire pour comprendre la vision. Bien sûr, le désir est grand de répondre à l’appel de proximité des couleurs coulées directement des yeux de notre peintre pour restituer au mieux vivant sur la toile les imageries tellement plus complexes qu’il a déjà formentées dans son cerveau. C’est donc un travail de composition dans tous les sens du terme : composition de l’image, position des couleurs, mises en composition avec l’émotion, précision de la pensée, renouvellement de son langage sur le monde, lucidité du professionnel. Caloïan a des thèmes de prédilection, mais ceux-ci ne répondent pas forcément à leurs critères naturels, et il n’est donc pas surprenant de voir ses taureaux prendre leur envol (Tauromachie), ses hommes s’écraser sur la terre (Icare), ou encore de constater que la nudité de ses femmes voile imperceptiblement la condition de nos vies, laquelle est le vêtement de nos âmes. C’est pourquoi ses masques sont vibrants, osseux, dépourvus de peau. C’est pourquoi ses totems bravent l’éternité. Reculez encore, et observez. L’étendue de sa peinture est impressionnante : mille tableaux fourmillent en un seul, le trait exprime la vision, la couleur en est sa caisse de résonance, et il résulte de ce chaos apparent une familiarité bouleversante, un écho final aux sentiments ordinaires. Ce travail acharné ne peut être mesuré. Et s’il le doit, sa valeur marchande ne doit être ni contestée, ni discutée. (Bénatar, juillet 1998, Les Ulis)

Details & Dimensions

Painting:Paint on Cardboard

Original:One-of-a-kind Artwork

Size:56 W x 40 H x 1.1 D in

Shipping & Returns

Delivery Time:Typically 5-7 business days for domestic shipments, 10-14 business days for international shipments.

Je représente le contenu d'une expression sincère magnifiée par le geste, l'accent, le sens, le symbole, le signe, la transparence. Il y a quelques années, ma création (la figuration libre) a glissée au fil des recherches dans l'abstraction avec de fréquentes utilisations de structures géométriques ; cercles, triangles, carrés, lignes, losanges, points...plus ou moins sur le " i " ...!!!

Artist Recognition

Artist featured in a collection

Artist featured by Saatchi Art in a collection

Thousands Of Five-Star Reviews

We deliver world-class customer service to all of our art buyers.

globe

Global Selection

Explore an unparalleled artwork selection by artists from around the world.

Satisfaction Guaranteed

Our 14-day satisfaction guarantee allows you to buy with confidence.

Support An Artist With Every Purchase

We pay our artists more on every sale than other galleries.

Need More Help?

Enjoy Complimentary Art Advisory Contact Customer Support