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Icare "XX" - Hommage à Picasso Painting

MARCEL GROSARU

France

Painting, Oil on Canvas

Size: 48 W x 40 H x 1.4 D in

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Caloïan assagi "Les couleurs correspondent-elles à des états de l’âme et l’âme a-t-elle une couleur ? Si oui, l’âme de Caloïan ayant atteint l’âge de la sagesse est violette. En quête de spiritualité le peintre du toréro défiant le taureau d’antan me propose deux toiles afin que j’en écrive un commentaire. La chose n’est pas facile car connaissant bien l’artiste je crains de transposer ce que je sais sur ce que je vois. Mais la complexité des deux œuvres violettes est telle que j’accepte de plonger dans la profonde vibration de cette nouvelle dimension de Caloïan qui est pourtant une continuation de l’espace élégiaque qui l’habite et qui le définit comme peintre roumain créateur d’atmosphères « mioritiques » tant l’harmonie est évidente. Peinture et poésie ? Oui, car expressionniste figuratif autrefois, l’artiste évolue vers l’abstractionnisme lyrique de souche également expressionniste. Moderne, Caloïan ne provoque pas car il ne pratique pas la facilité. Il fait une chose infiniment plus difficile-il nous caresse, il nous apaise et il nous propose de nous amener dans une spiritualité qui passe par les couches épaisses de la pâte couchée sur la première toile. La deuxième toile, mouvement énergétique en douce spirale a à faire à la musique tant par la subtilité de la couleur que par la structure géométrique de la forme. Cette deuxième toile, dégradé de violets me parle aussi de la solitude du créateur devant le chevalet et elle me fait penser au poète roumain Ion Barbu qui écrivait dans un poème « saint corps et nourriture à lui-même Hagi mordait sa chair ». De quelle belle intériorité doit être habité l’artiste pour se donner en proie à la création et s’en nourrir en même temps ? Quelle belle paix qui embrasse la femme, elle aussi violette dans la première toile et le Cosmos intérieur reflet de l’environnent en devenir dans la deuxième ! Tout ceci est beau mais n’oublions pas que notre Caloïan est sensuel et bon vivant. Aurait-il changé ? Non, on retrouve cette dimension presque gustative dans la profusion de violet qui est enivrante. Et comme le violet est ecclésiastique on parle sans peur de béatitude dans un univers ou la couleur est Dieu. La première toile présente par endroits des lignes de contour interrompues rouges et dans le coin gauche en haut un triangle de la même couleur. Dans cette espace ou rien n’est laissé au hasard, dans cette mer violette le rouge est le cri de l’instinct, de la vie et peut-être de la jeunesse qui tire sa révérence gracieusement. Nous tirons nous aussi notre révérence au peintre pour lequel toute peinture éclate de la « nécessité intérieure » défini par Kandinsky comme seule source pérenne de l’acte picturale. Caloïan, continue de nous transporter car selon Malraux que je paraphrase le 21ième siècle sera spirituel ou ne sera pas! " (Dana Stoica - juin 2019/Paris) "En le recréant, Caloïan devient « contemporain » d’Icare, pour participer à un mystère dans un temps concentré... D’ailleurs, tous ses thèmes demandent ce temps « concentré » : les numéros de haute voltige de l’Arlequin, la Tauromachie, le Passage d’un pont, les saisons des Arbres... L’Icare de Caloïan est l’oiseau-âme, le « milan-royal », appelé en roumain « gaïa », le plus bel oiseau de proie, qui vole au plus haut dans le ciel, choisi par Brancusi comme modèle pour « Maïastra », son Oiseau Bleu... Le Vol d’Icare matérialise une « fable » qui se déroule dans un ciel infranchissable, avec un mouvement vertical, ascendant vers l’Absolu... L’Artiste s’efforce d’abolir la condition humaine à la recherche du Paradis perdu, il «monte» au ciel «en esprit», et, par son expérience, il participe à la restauration paradisiaque... Mais, écrasé par un soleil immense, blême, situé verticalement au-dessus de sa tête, Icare tombe dans la mer foisonnante de murmures : la tête, peinte dans le rouge hyper-vif de Caloïan, regarde le ciel en béatitude, comme celle des martyrs... Le visage stéréotypé comme un masque, au-delà du narratif, exprime, dans un effort monochromatique, l’angoisse devant le Néant.... Le Disque Solaire hexagonal n’est que couleur dorée et reflet du monde comme si l’Artiste voulait nous faire oublier la puissance violente et imprévisible du ciel. Icare monte vers le ciel vêtu de cire et de plumes, la danse entrecoupée le fait oublier que la mer est un gouffre... Le soleil descend comme une pluie d’or, Icare regarde la terre-mère, l’enclos de la vie, pleine de fruits, ronde comme une chorégraphie spirituelle, comme « la carte du monde », un « mandala »... L’Autoportrait du Peintre n’est qu’un signe, un visage impassible débarrassé de narcissisme, la tête s’efface et s’incarne dans la toile, énigmatique. Seul la lumière tombe comme un troisième-œil qui restaure la matière, et le visage devient « lisible »... Icare, vêtu de journaux, restitue sa « peau » frémissante par fragments d’écriture, le texte pictural est interrompu, sur le fond rouge éclatant, à la symbolique destructrice... Mordu par le soleil, Icare est devenu un bûcher ardent et son cri déchirant scie le ciel... Icare-Cerf-volant, nous rappelle le jouet fait de papier étendu sur des baguettes, que le peintre, comme un enfant, manipule son corps garni de morceaux de papier dorés par le soleil, avant de s’écrouler démembré dans la mer... La Chute d’Icare est réalisée par recoupements des axes de composition et par l’emploi des couleurs... Impressionnant, Icare sur fond blanc, caché par des neiges suaves, imaginaires, reflète la pureté de l’âme, l’océan de blancheur n’est pas un linceul anticipé de la Chute, mais la préparation d’une nouvelle montée... Dans le blanc lucide, limpide, Icare tombe comme un sage enfant du Danube qui cherche dans les traces de neige le silence de la Chute... L’Icare de Caloïan nargue toujours l’immensité, comme une sublime consolation au diapason du Mythe-même... Et je « vois » Icare tiré par la « Maïastra », loin, là-haut, pour cueillir le fruit serein de son incendie : la lumière... (Alexandra MEDREA, octobre 2005/Paris) A Caloian, Peintres, musiciens, poètes ; Leurs fonctions est bien de veiller à la bonne ordonnance de toutes les entreprises communes et de n’oublier jamais qu’il nous font tenter de rendre compte de la constitution d’un ordre secrètement absolu … Cela ne va pas sans de très longues analyses parmi les plus couteuses. La galerie universelle ne ferme pas et nos calculs n’aboutissent en rien. Il n’y a personne qui n’échoue. Ultinam varietur : voie du salut. Puissé-je varier pour que le poème ne s’achève ! La chose même me soit comme un séisme ; un arrachement ; une flamme par essence incomparable. Peut-être un espace à venir nous est-il promis dés que s’ouvrent les noces de Cana de l’apparence. Le grain de la pierre, Dieu le sent. Il ne fait pas obstacle à ce que nous ébauchions une esthétique unitive. Et nous recréons au paradis des mots les conditions d’une naiveté créatrice. Notre pauvreté fait de nous les Sisyphes d’une confiante vocation à la lumière. Nous inventons le modèle fluide. Champs. Non pas épars, mais structurés les uns par rapport aux autres. Tables non pas éparses d’une Loi comme indéchiffrable de beauté… Tu ne devines pas ce que le sort nous vaut, une guerre renouvelée, divine, Ou d’autres chiens, pris dans des combats inconnus. Avec cruauté nous attaqent… Ils sont bien là, pourtant, nous aiffraient, Nous trompent, rompent peut-être une chaine et puis de toujours Ecartent de nos refuges. Redout de pareils justiciers. Nos juges ? Déjà les sentences s’entendent. De part …En part nous les révolent. Nous les connaissons pour avoir la mesure. Des feux qui nous gouvernent ! Nous ne sommes pas innocents. A nous rétablir dans notre pouvoir dans notre désir d’atteindre Au très profond rivage que nos pas effacent. Des pas ? Des pas Tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas…En effet Que tu ne comptes pas, ne compteras, ne compte pas ! Tu ne recherche En effet que la sainte énergie des faux les plus fragiles, des fleurs tardives Pierre OSTER ( poëte, essayste, philosophe), 2016, Paris

Details & Dimensions

Painting:Oil on Canvas

Original:One-of-a-kind Artwork

Size:48 W x 40 H x 1.4 D in

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Je représente le contenu d'une expression sincère magnifiée par le geste, l'accent, le sens, le symbole, le signe, la transparence. Il y a quelques années, ma création (la figuration libre) a glissée au fil des recherches dans l'abstraction avec de fréquentes utilisations de structures géométriques ; cercles, triangles, carrés, lignes, losanges, points...plus ou moins sur le " i " ...!!!

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