THEATRAL Photograph

Catherine de SAUGY Professional Visual Artist Experienced in murals creations for private collectors and interior designers .............................. Catherine de Saugy la musique des métamorphoses Un mur peut vous mener loin s’il appelle en vous un ciel, un rêve, s’il révèle le besoin de créer. Un jour de 1991, dans sa maison de Miami, proche de l’océan, Catherine de Saugy s’empare du matériel laissé par un peintre de fresques et se met à « faire le mur » comme on se permet une audace, une échappée, une aventure. Un horizon nait, le ciel s’ouvre, l’eau s’offre, les feuillages s’écartent. Cette voie inattendue est tout d’abord simple promesse, murmure, poème qu’aucun mot ne révèle encore. En ce moment fondateur, Catherine de Saugy est avant tout musicienne, habitée par les rythmes et les harmonies qui l’ont façonnée car, pour atteindre la maîtrise d’un instrument, en l’occurrence le piano, il faut passer par un apprentissage et par l’immersion dans l’univers d’illustres compositeurs. Ce parcours enseigne le sens des nuances, le goût de l’interprétation et l’intuition que jamais rien n’est définitif. Ainsi Catherine de Saugy a-t-elle expérimenté les cohérences d’une partition ; la musique a insufflé en elle le sens de la fugue et la tranquille acceptation d’une trame invisible comme soubassement à toute œuvre humaine. Telle est Catherine de Saugy quand, un jour de soleil, elle ose emprunter le matériel d’un autre pour se lancer « en peinture », à l’intérieur de sa demeure, en Floride, au bas d’un escalier. À contempler sa première fresque, on s’étonne que le talent pictural soit demeuré en attente dans le creuset musical. Mais l’un n’est-il pas à l’image de l’autre ? Fresque après fresque, Catherine de Saugy se passionne pour la traversée qui mène du mur à la lumière, de l’opacité à la transprence, de l’obstacle à l’ouverture. Elle métamorphose un lieu en un paysage, à la manière d’une interprète désirant qu’une porte ouverte puisse conduire vers une nouvelle liberté, elle-même annonciatrice d’étonnements. (...) Sa recherche se développe en résonnance avec le besoin d’espace, de couleurs et de rythmes qui vibre en elle. Au cœur de son art il est, me semble-t-il, une exigence centrale, celle de la légèreté. Bien évidemment, il ne s’agit pas d’une légèreté qui serait facilité ou superficialité. La légèreté qui la fascine relève d’une forme d’élégance. Ou d’une esthétique liée à une énergie du mouvement.