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Carres - Eloge - Hommage à Malevitch Painting

MARCEL GROSARU

France

Painting, Oil on Canvas

Size: 10 W x 8 H x 0 D in

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À Caloian, Peintres, musiciens, poètes ; Leurs fonctions sont bien d'être d'une bonne ordonnance de toutes les entreprises communes et de ne jamais oublier qu'il nous fait tenter de rendre compte de la constitution d'un ordre secrètement absolu... Cela ne va pas sans de très longues analyses parmi les plus chères. La galerie universelle ne ferme pas et nos calculs ne aboutissent en rien. Il n'y a personne qui n'échoue pas. Ultinam varietur : voie du salut. Puis-je varier pour que le poème ne se achève pas ! La chose même est à moi comme un tremblement de tremblement ; un arrachement ; une flamme en essence incomparable. Peut-être qu'un espace à venir est promis à l'on qui a ouvré le noces de Cana de l'apparence. Dieu sent le grain de la pierre. Nous n'en avons pas fait des brouillons un esthétique unitaire. Et nous recréons au paradis des mots les conditions d'une naïveté créatrice. Notre pauvreté fait de nous les Sisyphes un confiant vocation à la lumière. Nous inventons le modèle fluide. Champs. Non pas épars, mais structurés par rapport aux autres. Les tables non éparses d'une loi comme indéchiffrable de beauté... Vous ne pouvez pas deviner ce que le sort vaut pour nous, une guerre renouvelée, divine, ou d'autres chiens, pris dans des combats inconnus. Avec cruauté, nous attaquent... Ils sont bien là, pourtant, nous ont fléchi, trompé, peut-être rompent une chaîne et puis s'écartent toujours de nos refuges. Redout de pareils justiciers. Nos juges ? Déjà, les sentences s'entendent. De part... En partie, nous les volons. Nous les connaissons pour avoir la mesure. Des feux qui nous gouvernent ! Nous ne sommes pas innocents. Pour nous rétablir dans notre pouvoir dans notre désir d'atteindre la très profonde rivage que nos pas effacent. Des pas ? Des pas Tu ne compte pas, tu ne compteras pas, tu ne compte pas... En effet Que vous ne comptez pas, ne comptez pas, ne comptez pas ! Vous ne cherchez pas En effet, que la sainte énergie des plus fragiles faux, des fleurs tardives Pierre OSTER (poète, essayiste, philosophe), 2016, Paris La déconstruction du carré Lorsque Malévitch, au début du XXe siècle, peignait son fameux "carré", il pensait, à juste titre, mettre fin à la peinture. Que faire de la peinture, car nous avons déjà la photo et le cinéma ? Son geste, aussi provocateur soit-il, n'a aucune conséquence. La peinture allait son train, Malévitch avait embarqué le faux. L'ironie du destin a fait que, plus tard, dans l'époque stalinienne, Malévitch a vu contrit pour revenir au sage réalisme (nous nous vivrons bien !). Il a bien gardé de suivre l'idéologie du réalisme socialiste, mais s'est contenté de peindre des portraits complaisants, comme celui de sa grand-mère. L'ancien " carré" plane sur la peinture russe contemporaine, mais aussi sur l'imagination des peintres occidentaux. Caloïen est le nombre. Depuis quelques années, l'artiste se concentre sur le "carré", en tentant de le remettre (cente fois sur le métier) comme point de départ, et non comme point final. Il a situé le carré de Malévitch dans des structures complexes, entouré de couleurs séduisantes, de formes qui enrichissent sa saveur. Plusieurs expositions ont prouvé la validité de son démarche. Ceci dit, il a bien gardé de passer outre l'axiome moderniste qui, selon Maurice Denis, exige que le tableau soit envisagé comme une surface recouverte de formes et de couleurs qui ne défient jamais son aspect essentiel. Il a eu une autre idée remarquable. Puisque le "maître" a peint le noir sur un fond noir, pourquoi ne pas prélever ce noir vibré, modulé, vivifié de Pierre Soulages ? Alors le métissage entre Malévitch et Soulages devient possible et surtout intéressant, grâce à Caloïan. Tout à coup, l'artiste nous surprend par une œuvre hors série. C'est un tableau singulier qui risque de passer inaperçu dans une exposition. Car, pour amadouer et séduire le public, il faut lui donner des parcours qui le familiarisent avec le démarche et non pas des exemples isolés qui désontenciants. Le mieux est d'avoir le tableau chez soi, pour bien l'étudier et déchiffrer ses arcanes. C'est ce que j'ai eu le privilège de faire. C'est un ouvrage de dimensions assez imposantes, surtout pour un logis modeste, 80 cm de hauteur, 60 cm de large. Le fond est noir, mais il n'est pas plat, les touches sont nerveuses, parfois chargées de matière, ce qui fait que son rayonnement change avec l'éclairage. On voit plusieurs carrés disloqués, désemparés, en fuite devant un ennemi. Cet ennemi est un triangle (le contraire d'un carré) vivement peint en couleurs primaires : rouge, vert, jaune. Il menace tous les carrés, dont au moins six, au plus huit. Ces carrés encadrés de bleus ont tendance à être érigés en cubes. Ils cherchent à s'échapper, même en dépassant les limites de la toile : c'est la fuite vers la survie. Au-dessus, au milieu (pourquoi rejeter la section d'or ?), un collage vivement coloré remet le pictural dans le domaine de la raison : nous cherchons à expliquer ce que nous avons ressenti. La peinture est trop souvent tentée par le décoratif. Caloïen rejette ici toute tentation du beau matsien, toute embellissement qui séduit sans raison. Ce qu'il met en avant dans sa peinture est le côté dramatique, mis à part pendant trop longtemps. Nous sommes confrontés à un drame, sinon à une tragédie, qui met les formes en conflit, dans une bataille dont l'aboutissement reste incertain. Il y a des tableaux où l'on tente d'entrer, de s'y insérer, tant ils sont accueillants. Dans ce cas, il est mieux de se tenir loin, à l'affût des dangers, pour ne pas risquer d'être une simple proie parmi les entités qui s'affrontent. (Adrian Mihalache, février 2019, Bucarest) Caloïen : non finito fractal Après environ 35 ans de peinture figurative, Caloïen en a assez. Suite à un clic de grande envergure, il a décidé de se lancer dans un répertoire beaucoup plus abstrait. Jusque-là, les formes tracées étaient pour la majorité courbes, rondes, arrondies. Souple, drapé, laanguissant, etc. Et puis, il y a eu ce déclencheur, véritable tremblement de terre à l'échelle de sa pratique en tant que peintre. Deux toiles, réalisées à environ deux mois d'intervalle (2+2). Un triptyque et un diptyque - 3+2... Un full, si nous étions en train de jouer au poker, c'est-à-dire une main pleine. Bref, une série en soi. Dans les deux cas, il y a le plan d'horizon, seule distinction - maigre, subtile - entre la terre et le ciel. Dominatrice de pastel. Aspect vaporeux. L'impression d'être dans le brouillard et de ne pas voir grand-chose... à part les cerfs-volants. Ceux-ci évoquent des formes connues. En ce sens, ils sont vaguement figuratifs - animaux, plantes... Mais parcourus par des rythmes géométriques colorés. Ces motifs tranchent, prolongent également, à leur manière, les œuvres antérieures. Nous sommes sur un terrain connu, ou du moins reconnaissable. Les deux tableaux offrent une nouvelle perspective... vers une sorte d'infini... à découvrir... à explorer pas à pas. Une promesse. Nouveau horizon basé principalement sur des triangles et des carrés. Coupe nette avec le passé. Alors qu'auparavant, les formes étaient surtout des cercles, des courbes, liées au figuratif, et parfois à la danse en particulier. Mais le passé, justement, sait nous rappeler - ce qui tombe bien, parfois. Un siècle plus loin, le 19 décembre 1915, un certain Kasimir Malevich a présenté pour la première fois son fameux Carré Noir sur fond blanc dans une galerie de Saint-Pétersbourg. Autre déclencheur aux yeux de Caloïan : se trouver à ce jour anniversaire (100 ans tout rond !) en train de peindre des formes carrées sur une toile et de penser à son illustre prédécesseur. Se rendre compte, aussi, du chemin parcouru - par soi-même, par les autres, par l'histoire de l'art. Il y a plusieurs peintres importants aux yeux de l'artiste, des références, des modèles dont il voudrait parler. Mais son travail consiste à se concentrer avant tout sur les gestes, l'action, l'aventure. Les mains, et à travers elles, le regard, mené par le cerveau, se lancent dans l'assaut de la toile tendue sur son châssis. C'est un combat répété, tableau après tableau. Investir la surface, l'organiser, la rendre harmonieuse. Puis, quand la nécessité est, briser cette harmonie si elle ne convient plus. Faites jaillir des éclairs, car la toile n'est pas seulement une surface plane, neutre, décorative. Elle subit des intempéries (accidents, diverses recouvrements, etc.) à rapprocher de ce que l'on nomme habituellement les éléments naturels. La surface du tableau représente laécorce terrestre. (Thomas Maria Hubert, 2016, Paris)

Details & Dimensions

Painting:Oil on Canvas

Original:One-of-a-kind Artwork

Size:10 W x 8 H x 0 D in

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Delivery Time:Typically 5-7 business days for domestic shipments, 10-14 business days for international shipments.

Je représente le contenu d'une expression sincère magnifiée par le geste, l'accent, le sens, le symbole, le signe, la transparence. Il y a quelques années, ma création (la figuration libre) a glissée au fil des recherches dans l'abstraction avec de fréquentes utilisations de structures géométriques ; cercles, triangles, carrés, lignes, losanges, points...plus ou moins sur le " i " ...!!!

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