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Cathédrale Painting

MARCEL GROSARU

France

Painting, Acrylic on Canvas

Size: 16 W x 36 H x 0 D in

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About The Artwork

Caloïen : non finito fractal Après environ 35 ans de peinture figurative, Caloïan en a assez. Suite à un clic de grande envergure, il a décidé de se lancer dans un répertoire beaucoup plus abstrait. Jusque-là, les formes tracées étaient pour la majorité courbes, rondes, arrondies. Souple, drapé, laanguissant, etc. Et puis, il y a eu ce déclencheur, véritable tremblement de terre à l'échelle de sa pratique en tant que peintre. Deux toiles, réalisées à environ deux mois d'intervalle (2+2). Un triptyque et un diptyque - 3+2... Un full, si on était en train de jouer au poker, autrement dit une main pleine. Bref, une série en soi. Dans les deux cas, il y a le plan d'horizon, seule distinction - maigre, subtile - entre la terre et le ciel. Pastel dominant. Aspect vaporeux. L'impression d'y être dans le brouillard et de ne pas voir grand-chose... à part les cerfs-volants. Ceux-ci évoquent des formes connues. En ce sens, ils sont vaguement figuratifs - animaux, plantes... Mais parcourus par des rythmes géométriques colorés. Ces motifs tranchent, prolongent également, à leur manière, les œuvres antérieures. Nous sommes sur un terrain connu, ou du moins reconnaissable. Les deux tableaux offrent une nouvelle perspective... vers une sorte d'infini... à découvrir... à explorer pas à pas. Une promesse. Nouveau horizon se basant principalement sur des triangles et des carrés. Coupe nette avec le passé. Alors qu'auparavant, les formes étaient surtout des cercles, des courbes, liées au figuratif, et parfois à la danse en particulier. Mais le passé, justement, sait nous rappeler - ce qui tombe bien, parfois. Un siècle plus avant, le 19 décembre 1915, un certain Kasimir Malevich présentait pour la première fois son fameux Carré Noir sur fond blanc dans une galerie de Saint-Pétersbourg. Autre déclencheur aux yeux de Caloïan : se trouver à ce jour anniversaire (100 ans tout rond !) en train de peindre des formes carrées sur une toile et de penser à son illustre prédécesseur. Se rendre compte, aussi, du chemin parcouru - par soi-même, par les autres, par l'histoire de l'art. Il y a plusieurs peintres importants aux yeux de l'artiste, des références, des modèles dont il voudrait parler. Mais son travail consiste à se concentrer avant tout sur les gestes, l'action, l'aventure. Les mains, et à travers elles, le regard, mené par le cerveau, se lancent dans l'assaut de la toile tendue sur son châssis. C'est un combat répété, tableau après tableau. Investir la surface, l'organiser, la rendre harmonieuse. Puis, quand la nécessité est , briser cette harmonie si elle ne convient plus. Faire jaillir des éclairs, car la toile n'est pas seulement une surface plane, neutre, décorative. Elle subit des intempéries (accidents, divers recouvrements, etc.) à rapprocher de ce que l'on nomme habituellement les éléments naturels. La surface du tableau représente laécorce terrestre. La toile, en tant qu'objet, subit la bonne volonté de la personne aux commandes - elle se trouve confrontée à la nature humaine. Rien n'est simple, c'est une certitude. Même les tableaux fonctionnant à partir d'une emboitement de formes traitées en plat peuvent contenir de la profondeur. Cela semble évident, et pourtant. L'artiste apparaît en guérisseur, en chaman réparant les blessures de la toile. Ou comment transformer une empilement de plus ou moins agréables en œuvre. Pansement, mais pas que. Travailler avec la volonté d'intégrer les défauts et les lacunes sans les ignorer - surtout pas ! - ni tourner le dos à leur. Laépaisseur, les reliefs de la toile ont du sens. Il y a derrière cela l'épreuve du temps. Des manèges ineffaçables. Des malheurs, des difficultés, mais aussi de bons moments, des plaisirs, des joies. L'artiste travaille sans relâche, il retravaille si nécessaire, ajoute des couches sur d'autres couches. Ce qui finit par constituer des sortes de protubérances. À cela s'ajoutent ses recherches liées à la couleur. Passionnément, Caloïan calcule, teste, superpose, à la quête de subtilités si possible surprenantes. Car il s'agit de faire chanter la couleur, qu'elle vibre en chromatiques. Même le noir est présent et a droit à ce traitement. S'attaquer à l'aspect physique de la peinture, tenter d'épuiser ses possibilités d'harmonie. Vaste programme - ou plutôt un cheminement, un récit en soi. Le corps du peintre sert de premier plan à ce trajet. Il en est le principal vecteur. Nous sommes également dans le domaine de la performance. Mais cela se produit dans un esprit de sérénité, grâce à l'expérience de l'intéressé. Après un certain nombre d'années au fil de la vie de Caloïan, influencée par son caractère impulsif, l'artiste a maintenant fait le choix de la retenue. Tout en nuance, il alterne le chaud et le froid, se concentrant avant tout sur leur complémentarité. Il compose comme bon lui semble, avec application et intensité, mais sait retrouver à chaque instant la légèreté permettant de rebondir sans se prendre trop au sérieux. (Thomas Maria Hubert, octobre 2016, Paris) En ce qui concerne la construction de la couleur dans la peinture de CALOIAN, on peut facilement deviner son aspiration à construire un style. Le jeune peintre n'est pas monocorde comme cela arrive souvent à un peintre de son âge. De plus, il ne fait pas de son originalité un fétiche dans le but de se se démarquer des autres. Il sait bien que l'originalité en pur n'existe pas, que la personnalité d'un artiste prend corps par la fermeté des lignes qui l'unissent à la création d'autres artistes et non par la rigueur illusoire que l'on devrait plutôt appeler rigidité. Cette rigueur pourrait le détacher du reste de l'univers artistique. Il sait que l'art est surtout une synthèse. Ainsi, pour lui, la création consiste en une intégration dans un monde cohérent bâti à partir de lois compliquées, lois qui agissent néanmoins sur la base d'une logique sans faille. En apprenant à maîtriser ses effets (sa peinture est par nature même affectif, débordant d'une intenseémotion), CALOÏAN introduit les dans un ordre des choses qui les rend plus persuasifs, capables de mieux exprimer un état d'esprit, une attitude esthétique, par seulement le résultat immédiat de la rencontre avec le sujet. Il ne transforme pas sa peinture en une fantaisie, mais en une répétition mimétique de l'objet réel. Il s'implique dans l'acte de coloration du réel et dans l'éclairage de ses sensations essentielles. L'artiste se concentre avec acharnement sur son art, conscient que la joie de la création n'est que le résultat d'un travail immense. Le sérieux est la qualité nécessaire de la peinture et CALOIAN est pleinement. (Dan GRIGORESCU, mai 1989, Bucarest) CALOÏAN : la mesure de l'indicible. L'essence du travail de Caloïan est la matière dont on rêve. Regardez. Les circonvolutions de son trait expriment l'intérieur bouillonnement dont il est issu. L'extrême densité de ses représentations terrestres est telle qu'elle défie les lois de la pesanteur ; et son dessin, malheureusement confiné dans la structure géométrique de la toile, trouve son épanouissement dans une nouvelle profondeur qui ne doit rien à laépaisseur de la peinture, mais tout à l'impression savante des couleurs imaginée par notre artiste. Caloïan ne propose pas une vision d'un monde nouveau ou arrangeant, mais une nouvelle vision d'un monde qu'il sait être le même que celui qui soutient le regard de ses contemporains, et qu'il s'agit de la quête de ceux-ci comme de ses propres : la recherche d'une grâce volée aux derniers lueurs de l'enfance, l'expression d'un passage éclairé sans compromis de la plus lumineux de notre intérieur, un chemin qui vaudrait la peine d'être arpenté. En cela, son art est majeur car il propose un trait d'union entre son itinéraire artistique, innovant, en mouvement incessant, et le désir du spectateur de reconnaître un morceau de sa chair sur la toile. À présent, reculez. Encore une. Le recul est nécessaire pour comprendre la vision. Bien sûr, le désir est grand de répondre à l'appel de proximité des couleurs coulées directement des yeux de notre peintre pour restituer au mieux vivant sur la toile les images tellement plus complexes qu'il a déjà formé dans son cerveau. C'est donc un travail de composition dans tous les sens du terme : composition de l'image, position des couleurs, composition avec l'émotion, précision de la pensée, renouvellement de son langage sur le monde, lucidité du professionnel. Caloïen a des thèmes de prédilection, mais ceux-ci ne répondent pas forcément à leurs critères naturels, et il n'est donc pas surprenant de voir ses taureaux prendre leur envol (Tauromachie), ses hommes s'écraser sur la terre (Icare), ou encore de constater que la nudité de ses femmes voile imperceptiblement la condition de nos vies, qui est le vêtement de nos âmes. C'est pourquoi ses masques sont vibrants, osés, dépourvus de peau. C'est pourquoi ses totems bravent l'éternité. Reculez encore, et observez. L'étendue de sa peinture est impressionnante : mille tableaux fourmillent en un seul, le trait exprime la vision, la couleur est son caisse de résonance, et il résulte de ce chaos une bouleversante familiarité, un écho final aux sentiments ordinaires. Ce travail acharné ne peut être mesuré. Et s'il le doit, sa valeur marchande ne doit être ni contestée ni discutée. (Bénatar, juillet 1998, Les Ulis)

Details & Dimensions

Painting:Acrylic on Canvas

Original:One-of-a-kind Artwork

Size:16 W x 36 H x 0 D in

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Delivery Time:Typically 5-7 business days for domestic shipments, 10-14 business days for international shipments.

Je représente le contenu d'une expression sincère magnifiée par le geste, l'accent, le sens, le symbole, le signe, la transparence. Il y a quelques années, ma création (la figuration libre) a glissée au fil des recherches dans l'abstraction avec de fréquentes utilisations de structures géométriques ; cercles, triangles, carrés, lignes, losanges, points...plus ou moins sur le " i " ...!!!

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