Arbre - Circuit - Labyrinthe Painting

Les Arbres représente depuis longtemps un sujet qui m' intéresse, par sa diversité, sa complexité, sa beauté, son mystère et sa vie... Dendrographies Je rentre dans l'artiste et je sens, je siffe l'odeur d'arbres humides et de forêts brûlées, traversées par des pieux en bois, tirées par des bœufs blancs... Je respire le parfum des cerisiers dont les fleurs ciselées par la lumière de la lune brillent comme de petites cierges le veille de Pâques... Privés de leur verdure éternelle, les troncs de sapin rappellent à moi tous les sapins de mon enfance roumaine... De l'arbre, tombe sur ma tête une lumière comme une pluie d'argent... Dans l'arboretum de l'artiste, toutes ses toiles parlent de "l'arbre de vie" qui était au milieu du paradis terrestre et dont le fruit avait la qualité de conserver la vie de l'homme, si l'homme conservait son innocence... L'Atelier est un "arbre fourchu" comme un poème français ancien où de très petits vers se mêlaient à des plus grands, de manière à former un tronc et des branches horizontales... Comme les jeux d'enfants dans lequel on se tient sur ses mains, la tête en bas et les pieds en haut... Le dessin de l'artiste restitue, presque anatomiquement, la substance médullaire prolongée dans les branches de l'arbre jusqu'à son cerveau... Les cryptogrammes fixé dans le corps même de l'arbre sont pour moi des poèmes écrits en caractères secrets, défiant le temps qui surgit de l'arbre de la grande roue de l'horloge... Je regarde tous ces "arbres de laye" que l'on laisse pour repeupler la forêt, car même le mot "arbre", du latin, exprime ce qui pousse, ce qui est fécond... Fixés dans le terreau fertile de son village situé au-delà du Danube, ces arbres nous disent que l'homme a aussi des racines dans le ciel... Le dessin arboré, se profilant dans le ciel, demande à l'artiste le pinceau fin, fait d'un seul poil, manipulé par les miniaturistes... Les couleurs argentées, disposées en petites aiguilles comme un briseau, rappelle "l'arbre de Diane" qui était dans la langue des alchimistes le nom d'argent... (Alexandra Medrea, 2003, Paris) Caloian aime les couleurs ; sa palette absorbe en profondeu rles vibrations des jaunes orange. Caloian comme une prière, un chansonnette, arrive dans un nuage de beauté à placer cette mystérieuse peinture sur ses toiles. (Joel Robine, 2000, Paris) Il voyage dans l'espace de la peinture en délirant avec les couleurs et les lignes et parfois avec un discours inavoué. (Masry, 1999, Massy) L’espace plastique du peintre, la grâce de son tracé, le geste de ses couleurs font entrer dans un monde ou le spectacle de la peinture représente le spectacle du monde (Batista, 1999, Massy) L'œuvre exposée - Exposition personnelle Galerie ESPACEART103, Paris, Les Arbres ( 2006, 2009, 2011, 2015, 2019) Le vol magique « Icare » sur fond blanc est l’abolition de la pesanteur, le désir de l’Artiste de se libérer, se délivrer de ses limites, dans un vol qui atteint la pureté absolue… « Icare » sur fond noir est comme le « vol de nuit » dangereux, ambivalent, où se joue un drame existentiel… En réitérant ce drame, l’Artiste souligne l’origine rituelle de la souffrance de l’héro mythique… Les deux tableaux, en « noir » et « blanc », évoquent l’onirisme et la fascination de Caloïan pour le mythe d’Icare… Des métamorphoses, des signes, des traces d’un abandon, en utilisant le jeux d’ombres et de lumières oscillant entre l’absolu et la déchirure, comme si une onde secrète traverse l’esprit de l’Artiste… Une tumultueuse projection des textes déchirés, une expérimentation sur la matière : métissage des caractères, des lettres, des jeux typographiques, donnent aux deux tableaux l’image d’un « manuscrit » plastique, comme l’affiche… Dans l’ajustement magique du collage, les mots et les couleurs ondulent en toute liberté, pour exprimer la jouissance du vol et de l’abandon… L’Icare de Caloïan s’inscrit dans l’immense dossier du « vol magique » et de toutes les légendes relatives aux « hommes oiseaux » … Icare continue son voyage initiatique entre Ciel et Enfer, comme nous propose le « blanc » et le « noir », pour souligner la rupture entre le désir de l’Ascension et de la Chute… (Alexandra Medrea, octobre 2005, Paris) En ce qui concerne la construction de la couleur dans la peinture de CALOIAN, on devine facilement son aspiration à bâtir un style. Le jeune peintre n'est pas monocorde comme cela arrive souvent à un peintre de son âge. De plus, il ne fait pas de son originalité un fétiche dans le but de se démarquer des autres. Il sait bien que l'originalité à l'état pur n'existe pas, que la personnalité d'un artiste prend corps par la fermeté des lignes qui l'unissent à la création des autres artistes et non pas par l'illusoire rigueur que l'on devrait plutôt appeler rigidité. Cette rigueur pourrait le détacher du reste de l'univers artistique. Il sait que l'art est surtout une synthèse. Ainsi, pour lui, la création consiste en une intégration dans un monde cohérent bâti à partir de lois compliquées, lois qui agissent néanmoins sur la base d'une logique sans faille. En apprenant à maîtriser ses effets(sa peinture est par sa nature même affective, débordante d'une émotion intense), CALOÏAN les introduit dans un ordre des choses qui les rend plus persuasifs, capables de mieux exprimer un état d'esprit, une attitude esthétique, par seulement le résultat immédiat de la rencontre avec le sujet. Il ne transforme pas sa peinture en une fantasmagorie, mais en une répétition mimétique de l'objet réel. Il s'implique dans l'acte de coloration du réel et dans l'éclairage de ses sensations essentielles. L'artiste se concentre avec acharnement sur son art, conscient que la joie de la création n'est que le résultat d'un immense travail. Le sérieux est la qualité nécessaire de la peinture et CALOIAN l'est pleinement. (Dan GRIGORESCU, mai 1989, Bucarest) Le vol magique « Icare » sur fond blanc est l’abolition de la pesanteur, le désir de l’Artiste de se libérer, se délivrer de ses limites, dans un vol qui atteint la pureté absolue… « Icare » sur fond noir est comme le « vol de nuit » dangereux, ambivalent, où se joue un drame existentiel… En réitérant ce drame, l’Artiste souligne l’origine rituelle de la souffrance de l’héro mythique… Les deux tableaux, en « noir » et « blanc », évoquent l’onirisme et la fascination de Caloïan pour le mythe d’Icare… Des métamorphoses, des signes, des traces d’un abandon, en utilisant le jeux d’ombres et de lumières oscillant entre l’absolu et la déchirure, comme si une onde secrète traverse l’esprit de l’Artiste… Une tumultueuse projection des textes déchirés, une expérimentation sur la matière : métissage des caractères, des lettres, des jeux typographiques, donnent aux deux tableaux l’image d’un « manuscrit » plastique, comme l’affiche… Dans l’ajustement magique du collage, les mots et les couleurs ondulent en toute liberté, pour exprimer la jouissance du vol et de l’abandon… L’Icare de Caloïan s’inscrit dans l’immense dossier du « vol magique » et de toutes les légendes relatives aux « hommes oiseaux » … Icare continue son voyage initiatique entre Ciel et Enfer, comme nous propose le « blanc » et le « noir », pour souligner la rupture entre le désir de l’Ascension et de la Chute… (Alexandra Medrea, octobre 2005, Paris)

Painting:Paint on Canvas

Original:One-of-a-kind Artwork

Size:20 W x 20 H x 1.1 D in

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