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Ouverture - Carres - Hommage à Malevitch Painting

MARCEL GROSARU

France

Painting, Oil on Canvas

Size: 8 W x 10 H x 1.5 D in

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About The Artwork

En ce qui concerne la construction de la couleur dans la peinture de CALOIAN, on devine facilement son aspiration à bâtir un style. Le jeune peintre n'est pas monocorde comme cela arrive souvent à un peintre de son âge. De plus, il ne fait pas de son originalité un fétiche dans le but de se démarquer des autres. Il sait bien que l'originalité à l'état pur n'existe pas, que la personnalité d'un artiste prend corps par la fermeté des lignes qui l'unissent à la création des autres artistes et non pas par l'illusoire rigueur que l'on devrait plutôt appeler rigidité. Cette rigueur pourrait le détacher du reste de l'univers artistique. Il sait que l'art est surtout une synthèse. Ainsi, pour lui, la création consiste en une intégration dans un monde cohérent bâti à partir de lois compliquées, lois qui agissent néanmoins sur la base d'une logique sans faille. En apprenant à maîtriser ses effets(sa peinture est par sa nature même affective, débordante d'une émotion intense), CALOÏAN les introduit dans un ordre des choses qui les rend plus persuasifs, capables de mieux exprimer un état d'esprit, une attitude esthétique, par seulement le résultat immédiat de la rencontre avec le sujet. Il ne transforme pas sa peinture en une fantasmagorie, mais en une répétition mimétique de l'objet réel. Il s'implique dans l'acte de coloration du réel et dans l'éclairage de ses sensations essentielles. L'artiste se concentre avec acharnement sur son art, conscient que la joie de la création n'est que le résultat d'un immense travail. Le sérieux est la qualité nécessaire de la peinture et CALOIAN l'est pleinement. (Dan GRIGORESCU, mai 1989, Bucarest) La déconstruction du carré Lorsque Malévitch, au début du vingtième siècle, peignait son fameux « carré », il pensait, à juste titre, mettre une fin à la peinture. Qu’en faire de la peinture, puisqu’on avait déjà la photo et le cinéma ? Son geste, pour provocateur qu’il fût, n’eut aucune conséquence. La peinture allait son train, Malévitch en avait embarqué le faux. L’ironie du destin a fait que, plus tard, dans l’époque stalinienne, Malévitch s’est vu contrit à renouer avec le sage réalisme (on doit bien vivre !). Il s’est bien gardé de suivre l’idéologie du réalisme socialiste, mais s’est contenté de peindre des portraits complaisants, tel celui de sa grand-mère. L’ancien « carré » plane sur la peinture russe contemporaine, mais aussi sur l’imagination des peintres de l’Occident. Caloïan en est du nombre. Depuis quelques années, l’artiste se concentre sur le « carré », s’essayant de le remettre (cent fois sur le métier) en tant que point de départ, et non pas de point final. Il a situé le carré de Malévitch dans des structures complexes, l’a entouré de couleurs séduisantes, de formes qui lui enrichissent la saveur. Plusieurs expositions ont prouvé la validité de sa démarche. Ceci dit, il s’est bien gardé de passer outre l’axiome moderniste qui, selon Maurice Denis, exige que le tableau soit envisagé comme une surface recouverte de formes et de couleurs qui ne défient jamais sa planéité essentielle. Il a eu une autre idée remarquable. Puisque le « maître » a peint le carreau noir sur fond noir, pourquoi ne pas prélever ce noir vibré, modulé, vivifié de Pierre Soulages ? Alors le métissage entre Malévitch et Soulages devient possible et surtout intéressant, grâce à Caloïan. Tout d’un coup, l’artiste nous surprend par une œuvre hors de la série. C’est un tableau singulier qui risque de passer inaperçu dans une exposition. Car, pour amadouer et séduire le public, il faut lui donner des parcours qui le familiarisent avec la démarche et non pas des exemples isolés qui le décontenancent. Le mieux est d’avoir le tableau chez soi, pour bien l’étudier et déchiffrer ses arcanes. C’est ce que j’ai eu le privilège de faire. C’est un ouvrage de dimensions assez imposantes, surtout pour un logis modeste, 80 cm. d’hauteur, 60 cm. de large. Le fond est noir, mais il n’est pas plat, les touches en sont nerveuses, parfois chargées de matière, ce qui fait que son rayonnement change avec l’éclairage. On voit plusieurs carrés disloqués, désemparés, en fuite devant un ennemi. Cet ennemi, c’est un triangle (le contraire d’un carré) vivement peint en couleurs primaires : rouge, vert, jaune. Il menace l’ensemble des carrés, dont on peut compter au moins six, tout-au-plus huit. Ces carrés encadrés de bleus tendent à s’ériger en cubes. Ils cherchent à s’échapper, même en dépassant les limites de la toile : c’est la fuite à la survie. En haut, au milieu (pourquoi rejeter la section d’or ?), un collage vivement coloré remet la démonstration picturale dans le domaine de la raison : on cherche à expliquer ce que l’on a ressenti. La peinture est trop souvent tentée par le décoratif. Caloïan rejette ici toute tentation du beau matissien, tout enjolivement qui séduit sans raison. Ce qu’il met en avant dans sa peinture c’est le côté dramatique, mis à l’écart pendant trop longtemps. Nous avons affaire à un drame, sinon une tragédie, qui met les formes en conflit, dans une bataille dont le dénouement reste incertain. Il y a des tableaux où on tenté d’entrer, de s’y insérer, tant ils sont accueillants. Dans ce cas-là, il vaut mieux se tenir loin, à l’affût des dangers, pour ne pas risquer d’être une simple proie parmi les entités qui s’y affrontent. (Adrian Mihalache, février 2019, Bucarest) Caloïan : non finito fractal Après environ 35 années de peinture figurative, Caloïan en a eu assez. Suite à un déclic de grande envergure, il a décidé de se lancer dans un répertoire beaucoup plus abstrait. Jusque-là, les formes tracées étaient en majorité courbes, rondes, arrondies. Souples, drapées, alanguies, etc. Et puis, il y a eu ce déclencheur, véritable tremblement de terre à l'échelle de sa pratique de peintre. Deux toiles, réalisées à environ deux mois d'intervalle (2+2). Un triptyque et un diptyque - 3+2... Un full, si l'on était en train de jouer au poker, autrement dit une main pleine. Bref, une série en soi. Dans les deux cas, il y a la ligne d'horizon, seule distinction - maigre, subtile - entre la terre et le ciel. Dominante pastel. Aspect vaporeux. L'impression de se trouver dans le brouillard et de ne pas y voir grand-chose... à part des cerfs-volants. Ceux-ci évoquent des formes connues. En ce sens, ils sont vaguement figuratifs - animaux, plantes... Mais parcourus de rythmes géométriques colorés. Ces motifs tranchent, prolongent aussi, à leur manière, les œuvres antérieures. Nous sommes en terrain connu, ou au moins reconnaissable. Les deux tableaux offrent une perspective nouvelle... vers une sorte d'infini... à découvrir... à explorer pas à pas. Une promesse. Nouvel horizon s'appuyant principalement sur des triangles et des carrés. Coupure nette avec le passé. Alors qu'auparavant, les formes étaient surtout des cercles, des courbes, liées au figuratif, et parfois à la danse en particulier. Mais le passé, justement, sait se rappeler à nous - ce qui tombe bien, parfois. Un siècle avant, le 19 décembre 1915, un certain Kasimir Malevich présentait pour la première fois son fameux Carré noir sur fond blanc dans une galerie de Saint-Pétersbourg. Autre déclencheur aux yeux de Caloïan : se trouver à cette date anniversaire (100 ans tout rond !) en train de peindre des formes carrées sur une toile et penser à son illustre prédécesseur. Se rendre compte, aussi, du chemin parcouru - par soi, par les autres, par l'Histoire de l'art. Il y a plusieurs peintres importants aux yeux de l'artiste, des références, des modèles dont il voudrait parler. Mais son travail consiste à se concentrer avant tout sur des gestes, de l'action, de l'aventure. Les mains, et à travers elles, le regard, mené par le cerveau, se lancent à l'assaut de la toile tendue sur son châssis. Il s'agit là d'un combat répété, tableau après tableau. Investir la surface, l'organiser, la rendre harmonieuse. Puis, quand la nécessité se fait sentir, briser cette harmonie si elle ne convient plus. Faire jaillir des éclairs, car la toile n'est pas uniquement une surface plane, neutre, décorative. Celle-ci subit des intempéries (accidents, recouvrements divers, etc.) à rapprocher de ce que l'on nomme habituellement les éléments naturels. La surface du tableau figure l’écorce terrestre. ( Thomas Maria Hubert, Paris, 2016)

Details & Dimensions

Painting:Oil on Canvas

Original:One-of-a-kind Artwork

Size:8 W x 10 H x 1.5 D in

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Je représente le contenu d'une expression sincère magnifiée par le geste, l'accent, le sens, le symbole, le signe, la transparence. Il y a quelques années, ma création (la figuration libre) a glissée au fil des recherches dans l'abstraction avec de fréquentes utilisations de structures géométriques ; cercles, triangles, carrés, lignes, losanges, points...plus ou moins sur le " i " ...!!!

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